The Point: a Franco-American Heritage Site in Salem, Massachusetts
Traditional French Songs in Ontario
Fort William, Crossroad of a Fur Trading Empire
The Guigues Elementary School in Ottawa
Centre franco-ontarien de folklore (CFOF)
Centre de recherche en civilisation canadienne-française (CRCCF)
Saint-Roch began its life as a working class quarter, the first outside Quebec City’s walls. For many years the most prosperous and populous part of the city, it was also home to much of the francophone community. From the mid 19th century to the late 1950s, Saint-Roch was Quebec City’s commercial, industrial and manufacturing centre. Today, with its rich architectural heritage and creative, resourceful population, Saint-Roch is the living legacy of four centuries of urban history, a testimony to the massive effort to save, restore, and bring new life to the city’s urban core.
Few concepts are as closely linked with the history of Quebec as the seigneurial [feudal] system, which was established along the St. Lawrence River in the early days of colonisation by the French. The landscape, heritage assets and place names of the St. Lawrence valley still bear the marks of seigneurial feudalism, which, after having survived for nearly a hundred years under British rule, was abolished in 1854. However, Quebec-especially rural Quebec-continued to be defined by the seigneurial system long after 1854. Although seigneuries were a major cornerstone of Quebec's history, the remaining traces of their existence do not always reflect their importance. In some areas, the remains of a seigneurie have given rise to a veritable heritage industry, while in others they seem to have faded into obscurity. Beauport, one of the oldest seigneuries in Canada, is a perfect example of this paradox.
In the last dozen years, a number of fresco paintings have popped up across Quebec City, becoming a real tourist attraction and a major component of the city's urban heritage. These frescoes depict the history of the city and its inhabitants and help visitors discover or recall fragments of the past. The murals, which are an ongoing heritage project, continue to change the face of Quebec City; they captivate passers-by and add a splash of colour and history to once-anonymous urban spaces.
Article :
Old Quebec, a UNESCO World Heritage site
L’histoire des brasseries au Québec est intimement liée à celle du quartier Saint-Roch, où se sont installées certaines de nos premières brasseries, dont celle de l’intendant Jean Talon en 1668, suivie de la brasserie Boswell, fondée sur le même site en 1852 puis achetée par la Brasserie Dow (1925-1971). Se développent aujourd’hui une multitude de microbrasseries, dont la Barberie, installée dans le quartier Saint-Roch depuis 1994. Bruno Blais, membre fondateur de la coopérative, nous parle de son entreprise et du patrimoine brassicole.
Il est très rare de voir une crypte encore en activité car, depuis un certain nombre d'années, le droit d'enterrer les défunts dans les églises n'existe plus, puisque le clergé a préféré favoriser les cimetières. La crypte de la basilique de Québec, elle, est réservée aux prêtres et évêques.
Le toit du mail Saint-Roch, qui abritait une partie de la rue Saint-Joseph de 1974 à 2007, a été enlevé dans les efforts de revitalisation du quartier Saint-Roch. Gilles Kègle, fondateur de la Maison Gilles Kègle venant en aide aux personnes seules ou en difficulté, nous parle à travers ses yeux de la pauvreté et de sa mission entamée dans le mail Saint-Roch.
Jean-Paul Giroux, cordonnier depuis l’âge de 11 ans et propriétaire de sa cordonnerie depuis 1951, est le dernier cordonnier de son époque dans le quartier Saint-Roch. Il témoigne d’une époque où les familles d’ouvriers évoluaient dans les différentes industries du cuir et de la chaussure et de la manière dont a évolué le savoir-faire du cordonnier. Le métier de cordonnier est en voie de disparition en raison du déplacement de ce savoir-faire vers les pays en voie de développement où la main-d’œuvre est beaucoup moins coûteuse.
Le Soleil, entreprise journalistique établie dans le quartier Saint-Roch, publie son quotidien depuis 1896. À une certaine époque, il arrivait que plusieurs membres d’une même famille y soient employés. C’est le cas de la famille Barbeau, dont six frères et sœurs ont travaillé au Soleil, certains pendant près de 45 ans, dans la photogravure et la typographie. La mère de la famille a d’ailleurs été considérée comme la marraine du quotidien. La famille Barbeau aurait comptabilisé au total près de 460 années de travail pour le Soleil.
Gilles Kègle, infirmier de la rue dans le quartier Saint-Roch depuis près de 25 ans, parle de son rôle d’aidant pour les personnes victimes de pauvreté et de solitude. Les problèmes sociaux qui ont investis le quartier dans la deuxième moitié du XXe siècle ont été soutenus par la présence d’une concentration exceptionnelle d’organismes d’aide et par les initiatives de prise en charge et de revitalisation dans le quartier Saint-Roch. Le travail et la dévotion de Gilles Kègle et de sa fondation pour les personnes dans le besoin ont un impact considérable dans le processus de revitalisation du quartier.
Le défilé du Père Noël, initié par la compagnie Paquet dans les années 1930, a égayé plus d’une génération d’enfants dans le quartier Saint-Roch, à l'époque sur le boulevard Charest. Après une intermission de plusieurs années suite à la fermeture de l’entreprise, le défilé a été relancé grâce aux pompiers de Québec, à quelques commerces de la rue Saint-Joseph et à Promotions Balthazar qui s’occupe de sa réalisation. Le défilé porte aujourd’hui le nom de Parade des jouets car il est associé à des activités de récupération et de distribution de jouets pour des enfants défavorisés. Il emprunte environ la même trajectoire qu’à l’origine, mais il circule aujourd’hui sur la rue Saint-Joseph.
L’entreprise Laliberté, fondée en 1867, est le dernier des grands magasins de la rue Saint-Joseph. Spécialisée dans les produits de fourrures, Laliberté était autrefois ancré dans les activités de transformation de cuir du quartier Saint-Roch. La gestion de l’entreprise est demeurée aux mains de la famille du fondateur pendant trois générations, puis a été ensuite confiée à la famille Morisset qui tient le magasin depuis maintenant trois générations. Jacques et Lucie Morisset, le père et la fille propriétaires du magasin, ont été rencontrés. Laliberté a su s’adapter en restructurant et en diversifiant ses activités tout en conservant ses productions liées à la fourrure qui sont liées à ses origines.
L’immigration chinoise au début du XXe siècle dans le quartier Saint-Roch a favorisé le développement de restaurants chinois, tels que le Wok n’ Roll (anciennement Woo’s House). Afin de s’adapter au goût de la clientèle et à la disponibilité restreinte de produits authentiquement chinois, les mets traditionnels chinois ont été métissés à la nourriture québécoise, ce qui a donné naissance à la cuisine chinoise-québécoise, perçue et considérée par la clientèle québécoise comme étant de la cuisine chinoise. Si bien que le restaurant Wok n’ Roll continue à offrir ces mets pour sa clientèle fidèle du quartier.
Les ateliers de tanneries constituent l’une des premières industries du quartier Saint-Roch. Elles étaient, dès le XVIIIe siècle, installées en périphérie de la ville, sur la rue Saint-Vallier puis, plus tard, sur les berges de la rivière Saint-Charles. Maurice Marcotte a fait carrière à la Tannerie laurentienne, une entreprise familiale de Pointe-aux-Lièvres, qu'il a dirigée à la suite de son père. Il nous présente un portrait d'une industrie et d'un secteur du quartier qui ont joué un rôle important dans l'histoire locale.
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