Société historique de Saint-Boniface et patrimoine franco-manitobain

par Fournier, Martin et Girard, David

L'abbé Arthur Béliveau et le juge Louis-Arthur Prud'homme debout derrière les ossements découverts lors de l'expédition au fort Saint-Charles de la Société historique de Saint-Boniface en 1908
La Société historique de Saint-Boniface voit le jour dans l’enthousiasme en 1902, lorsque Mgr Langevin, évêque du diocèse de Saint-Boniface, accompagné d’une dizaine de compagnons, croit découvrir les restes du fort Saint-Charles construit par l’explorateur Pierre Gauthier de la Vérendrye. L’objectif initial de la Société est de démontrer l’antériorité et l’importance de la présence française dans l’Ouest, par le biais de recherches archéologiques et historiques. Rapidement, cette société devient l’un des centres de la vie intellectuelle franco-manitobaine. Elle constitue des collections d’objets, rassemble des archives textuelles et publie des livres ou des fascicules d’histoire. Plus tard, elle s’engage également dans la protection du patrimoine francophone et métis menacé. À compter des années 1970, une nouvelle période d’intenses activités mène à la création du Centre du patrimoine où sont aujourd’hui conservées les archives francophones et métisses du Manitoba. À plusieurs titres, la Société historique de Saint-Boniface a donc exercé un rôle déterminant dans la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine franco-manitobain.

 

Article available in English : Société historique de Saint-Boniface and Franco-Manitoban Heritage

Un engagement constant au cœur du patrimoine franco-manitobain

Homestead ou concession de terre de la famille de Gustave (Auguste) Ragot et Stéphanie Fradin, à Notre-Dame de Lourdes, vers 1905.

Aujourd’hui, la manifestation la plus tangible de la Société historique de Saint-Boniface est son Centre du patrimoine. Dans ce bâtiment spécialisé ultra-moderne, se trouve concentrée la plus grande partie des archives historiques francophones et métisses du Manitoba et, dans une moindre mesure, de l’Ouest canadien. Ce centre constitue aujourd’hui le cœur de la mémoire de ces communautés : livres anciens, archives épiscopales, photographies, données notariales et généalogiques, émissions de radio conservées sur rubans magnétiques, films, plans d’architecte, tableaux d’artistes, le tout placé sous la supervision d’archivistes professionnels. On y trouve également un centre de documentation sur l’histoire et le patrimoine des communautés francophones et métisses, ainsi que des locaux destinés à la formation et à l’animation.

Cette réalisation est le résultat d’une spécialisation de la Société dans le domaine des archives qui est survenue dans les années 1970 et 80. Mais la Société est aussi à l’origine d’une bonne partie des collections dont dispose aujourd’hui le Musée de Saint-Boniface, notamment sur Louis Riel. Elle a également favorisé la recherche et la publication d’un grand nombre d’études portant sur les pionniers manitobains, les principales paroisses francophones et les communautés métisses, sans compter qu’elle a été au cœur de l’engagement communautaire pour la protection du patrimoine et de l’identité francophones au Manitoba. Aujourd’hui, elle assure la pérennité du patrimoine placé sous sa responsabilité et elle en favorise l’accessibilité en numérisant et en diffusant sur Internet de très nombreux documents.

 

Tout commence par un fructueux voyage en bateau...

Les membres de l'expédition de recherche du fort Saint-Charles (Manitoba) en 1902

Au tournant du XXe siècle, les tensions sont vives entre la majorité anglophone et la minorité francophone au Manitoba. Le français n’a plus sa place dans l’appareil gouvernemental et son enseignement est limité dans les écoles (NOTE 1). Le clergé francophone et les membres de l’élite formée au Collège de Saint-Boniface ou dans des institutions d’enseignement comparables du Québec, tiennent à démontrer la valeur de la contribution francophone dans le développement de la province. Pour reprendre la terminologie de l’époque, ils veulent prouver le rôle primordial de la « race » canadienne-française dans l’essor de la civilisation à l’ouest des Grands Lacs canadiens. Mgr Adélard Langevin, évêque du diocèse de Saint-Boniface, effectue un voyage de recherche afin de retrouver le fort qui a longtemps servi de quartier général à Pierre Gauthier de La Vérendrye dans son exploration de l’Ouest. L’équipe d’une dizaine de personnes qu’il dirige suit les traces des jésuites qui avaient déjà recherché en vain les restes du père Jean-Pierre Aulneau, compagnon de La Vérendrye mort en 1736 dans une embuscade siouse, en même temps que l’un des fils de Pierre La Vérendrye, Jean-Baptiste. Le 4 septembre 1902, les membres de la petite expédition croit trouver l’emplacement exact du fort Saint-Charles dans une baie du lac des Bois et, le soir même, la Société historique de Saint-Boniface est créée sur le bateau les transportant.

Mgr Adélard Langevin, deuxième archevêque de Saint-Boniface, fondateur et premier président de la Société historique de Saint-Boniface

Cette découverte, qui sera infirmée un peu plus tard, lorsqu’on découvrira l’emplacement réel du fort Saint-Charles (NOTE 2), donne néanmoins le coup d’envoi d’une série de recherches archéologiques et d’étude de documents écrits qui guident ces archéologues amateurs et les renseignent sur la nature et la portée de leurs découvertes. Pendant une douzaine d’années, ces recherches centrées sur les expéditions et le réseau de forts des La Vérendrye monopolisent les activités des membres de la Société. Ils rassemblent aussi les premières collections d’objets, font transcrire des archives de France authentifiés conformes aux originaux, incluant des cartes géographiques, et publient des résultats de recherche, notamment par le biais du Bulletin de la Société historique de Saint-Boniface, de 1911 à 1915.

Le décès de Mgr Langevin, survenu en 1915, provoque des changements importants dans l’orientation de la Société. En effet, le juge Louis-Arthur Prud’homme qui était secrétaire de la Société depuis sa fondation et prend la relève à la présidence, constatant que les investigations archéologiques ont beaucoup progressé, estime qu’il est temps d’approfondir désormais leurs connaissances sur les Métis. La Société s’intéressera particulièrement aux sources orales, une initiative avant-gardiste à l’époque, puisque plusieurs témoins des événements entourant l’action et le décès de Louis Riel sont encore vivants. Le juge Prud’homme conduira lui-même plusieurs enquêtes et effectuera des recherches qui permettront de reconstituer l’histoire du peuple métis, publiées notamment dans la Revue canadienne et les Mémoires de la Société Royale du Canada. Les enquêtes orales s’étendent aussi aux personnes qui ont connu de près ou de loin la famille Lagimodière, le premier couple canadien-français à s’établir dans la Colonie de la Rivière-Rouge après la conquête de la Nouvelle-France par les Britanniques. Puis la Société connaît un lent déclin de ses activités, notamment parce qu’elle ne renouvelle guère ses objectifs, ni ses membres vieillissant.

 

La relance de la Société historique de Saint-Boniface (1933 à 1968)

 Lorsque l’abbé Antoine Deschambault prend la relève à la présidence en 1933, il doit retracer les membres encore vivants de la Société dans l’espoir de transmettre leur savoir et leur engagement passé à de nouveaux membres. Bientôt, il lance l’idée de créer un premier musée à Saint-Boniface afin d’exposer la collection d’objets de plus en plus abondante amassée par les membres de la Société, un projet qui se concrétise en 1938 dans le cadre des grandes fêtes soulignant le bi-centenaire de l’arrivée de La Vérendrye à la Fourche. Deschambault donne aussi une nouvelle orientation à la Société en se penchant sur l’histoire locale et en publiant plusieurs monographies de paroisses à compter de 1940. La réalisation de ces ouvrages a pour conséquence le regroupement d’un grand nombre de documents d’archives. Ce faisant, la Société élargit son champ d’action, tout en poursuivant le chantier de l’histoire orale dont on fait la promotion via la revue catholique de langue française du diocèse de Saint-Boniface Les Cloches de Saint-Boniface. Il est malheureux que parmi les nombreuses entrevues réalisées auprès d’anciens de la communauté, dont certains extraits ont pu être enregistrés sur disques (NOTE 3), seules celles qui ont été diffusées dans des émissions de radio en 1946-1947 ont été conservées. Celles-ci portaient sur l’histoire des paroisses francophones ainsi que sur les personnages et les événements marquants de ces communautés.

Carte postale montrant le couvent de Saint-Boniface

De plus, au cours des années 1950, les membres de la Société prennent de plus en plus conscience de la valeur patrimoniale de certains bâtiments anciens. Ils sont notamment à l’avant-plan de la campagne de sauvegarde du couvent des Sœurs Grises menacé de démolition suite à leur déménagement  du vieux Couvent à leur nouvelle maison-mère construite juste au sud en 1956. La Société a d’ailleurs pour objectif de transformer le bâtiment en musée, mais après plusieurs rencontres de négociation avec la ville de Saint-Boniface, elle laissera cette dernière mener le projet à terme dans les années 1960.

Après le décès d’Antoine Deschambault en 1960, à la barre de la Société depuis 1933, la présidence de la Société historique de Saint-Boniface change régulièrement de titulaire, signe d’un nouveau dynamisme et de questionnements sur l’orientation de l’organisme. À cette époque, le père Antoine Champagne constitue un fonds d’archives considérable sur la famille La Vérendrye en acquérant des copies de documents provenant surtout de France et du Québec. L’intérêt pour la généalogie croît au même moment et la Société acquiert des archives favorisant les recherches généalogiques, notamment par le biais de l’abbé Pierre Picton qui s’intéresse particulièrement aux Métis. Enfin, la Société acquiert des fonds d’archives d’institutions et d’organismes francophones des Prairies. Mais l’incendie de la Cathédrale de Saint-Boniface en 1968, qui détruit une partie de la bibliothèque et des archives que la Société historique conservait au sous-sol de ce bâtiment et dans un autre local de l’Hôtel de ville de Saint-Boniface, sonne l’alarme.

 

Cure de jeunesse et professionnalisation de la Société (1968 à 1987)

L'indendie est un coup dur pour la Société historique de Saint-Boniface, qui concentrait de plus en plus ses activités dans le domaine des archives et de la documentation écrite. On prend alors conscience de l’importance de disposer d’installations spécifiquement conçues pour la conservation des archives afin d’offrir un service fiable et professionnel. En 1970, la Société amorce un important virage en confiant pour la première fois de son histoire la présidence à un professionnel : l’historien franco-manitobain Lionel Dorge. Même si sa présidence est de courte durée, c’est sous son mandat que renaît le Bulletin de la Société historique de Saint-Boniface, en juin 1971 (NOTE 4). Dorge continuera également de collaborer avec la Société, notamment comme directeur à temps partiel de la Société, lors de l’élaboration de diverses expositions et pour effectuer des recherches historiques, ainsi que par la publication de l’ouvrage majeur Introduction à l’étude des Franco-Manitobains, en 1973. La même année, la Société déménage dans de nouveaux locaux au Collège universitaire de Saint-Boniface, plus vastes et fonctionnels.

Bloc Cauchon - Hôtel Empire, qui fut démoli en 1982. On a pu conserver la façade, dont certains éléments ont été restaurés et incorporés au mur du Salon Empire du Centre du patrimoine.

Le processus de professionnalisation de la Société se poursuit en épousant les mouvements sociaux de l’époque et s’accompagne d’une laïcisation très importante, encore plus visible à la fin des années 1970 lorsque de nombreux jeunes s’inscrivent et s’impliquent dans l’organisme. Ce regain d’énergie pour la promotion et la préservation du patrimoine franco-manitobain et métis va de pair avec un accroissement du financement de la Société qui amorce une période extrêmement dynamique de son histoire. La Société se voit confier la gestion du Lieu historique national de la Maison-Riel située à Saint-Vital en banlieue de Winnipeg en 1979. L’augmentation des ressources financières permet aussi d’entreprendre des projets d’envergure tels que le rassemblement d’un maximum d’archives provenant d’organismes et d’institutions laïques et religieuses francophones et métisses, non plus seulement de Saint-Boniface, mais de l’ensemble de la province du Manitoba. Ce processus se prolongera jusqu’à la fin des années 1990, puis, grâce au nouveau bâtiment, jusqu’aux années 2010.

Entre temps, les mandats du Musée de Saint-Boniface et de la Société historique se sont précisés, ce qui a permis de transférer la majeure partie des objets patrimoniaux au Musée, tandis que la Société se consacre désormais principalement à la préservation et la mise en valeur des documents d’archives. Les activités de publication de l’organisme se poursuivent également avec la création de la collection « Les Cahiers d’histoire de la Société historique de Saint-Boniface » aux Éditions du Blé à partir de 1980 (NOTE 5). Enfin, la Société franchit un nouveau pas vers sa professionnalisation en 1981 avec l’engagement d’un directeur général à temps plein. En 1985, la Société agrandit encore ses locaux au Collège universitaire de Saint-Boniface.

 

La création du Centre du Patrimoine et l’avenir de la Société

Ce nouveau déménagement n’est cependant que temporaire puisque dès 1987, la Société se lance dans son plus grand projet, qui consiste à faire construire un Centre du Patrimoine où l’organisme disposera de tout l’espace et de tout l’équipement nécessaires pour remplir sa mission. Cet ambitieux projet nécessitera un long travail de préparation, incluant des négociations avec plusieurs organismes partenaires (notamment le diocèse de Saint-Boniface, des communautés religieuses et Radio-Canada Manitoba) afin de déterminer la quantité de documents d’archives qui seraient hébergés au Centre et, par conséquent, l’ampleur des installations à prévoir et du montage financier à réaliser. Ces efforts conduiront à la concentration de la majorité des documents francophones et métis du Manitoba en un seul lieu : le centre d’archives de la Société historique de Saint-Boniface qui deviendra l’équivalent francophone des Archives provinciales du Manitoba, essentiellement anglophones.

Page d'accueil de la Société historique de Saint-Boniface, 2011

La construction du Centre du patrimoine débute en 1997 et la Société y emménage en avril 1998, au grand plaisir des francophones et métis du Manitoba puisque le Centre dispose d’infrastructures ultra-modernes, à la fine pointe des techniques de conservation des documents d’archives, ainsi que d’espaces adaptés aux besoins de la recherche et de l’animation. Désormais, la Société historique de Saint-Boniface, par l’entremise de ce nouvel équipement, peut continuer de jouer un rôle central dans la préservation de la culture et du patrimoine francophone et métis du Manitoba et de l’Ouest canadien.

Le Centre est aujourd’hui tourné vers l’avenir et utilise de plus en plus les nouvelles technologies de l’information et de la communication, témoignant ainsi de la vitalité de la francophonie franco-manitobaine enracinée dans un riche patrimoine accumulé au fil des générations. À l’entrée de la salle d’accueil et de documentation du Centre, ce patrimoine prend notamment la forme d’une façade extérieure, celle de l’Hôtel Empire bâti au XIXe siècle par l’homme d’affaires québécois Joseph Cauchon, qui deviendra lieutenant-gouverneur du Manitoba et refusera de signer le document visant à abolir le français comme langue officielle de la province en 1879. Cet édifice particulièrement significatif pour la communauté francophone de la région de Winnipeg a été démoli dans les années 1980 malgré l’opposition des membres de la Société historique de Saint-Boniface. Mais sa façade en tôle a été prélevée et conservée, puis intégrée à l’aménagement intérieur du Centre. Elle rappelle aujourd’hui aux visiteurs et usagers du Centre du patrimoine de la Société historique de Saint-Boniface que les francophones du Manitoba sont tenaces et savent surmonter les obstacles pour réaliser de grands projets porteurs d’avenir.

 

Martin Fournier
Historien, Ph.D.

David Girard
Historien

 

NOTES

1. Il existe des écoles bilingues française-anglaise, allemande-anglaise, polonaise-anglaise, etc., qui ont vu le jour après le Compromis Laurier-Greenway suite à l’abolition des écoles confessionnelles. Mais les tensions sont accentuées par le fait que les Canadiens français n’apprécient pas qu’on les inclue avec les groupes ethniques qui s’établissent en grand nombre dans l’Ouest canadien à cette époque, en provenance d’Europe.  

2. Après plusieurs expéditions, ce n’est qu’en juillet 1908 qu’on trouve le véritable emplacement du fort Saint-Charles, ainsi que les restes des 21 personnes tuées dans l’embuscade siouse à l’île au Massacre. Malheureusement, presque tous les restes et reliques du fort Saint-Charles disparaissent dans l’incendie du Collège de Saint-Boniface en 1922.

3. En 1941, une circulaire de la Société historique de Saint-Boniface distribuée par l’entremise de l’abbé Deschambault invitait à recueillir les traditions orales « même s'il fallait payer le scribe qui pourrait être choisi par vous » et elle encourageait à recueillir chansons et légendes, ajoutant : « Pourrait-on les faire consentir à faire enregistrer leurs chants et légendes sur disques? » (Les Cloches de Saint-Boniface, vol. XL, no 4, avril 1941, p. 102-104).

4. La publication est encore active actuellement après 40 ans d’existence.

5. Des ouvrages paraissent occasionnellement dans la collection des Cahiers d’histoire de la Société historique de Saint-Boniface. Les trois dernières publications datent de 1980, 2002 et 2007.

 

Bibliographie

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