Collège universitaire de Saint-Boniface au Manitoba

par Pelchat, Carole

Façade du Collège universitaire de Saint-Boniface, 2006

Le Collège universitaire de Saint-Boniface est la plus ancienne institution d'éducation postsecondaire de l'Ouest canadien et occupe aujourd'hui le cœur de la francophonie manitobaine. Le Collège accueille près de mille étudiants par année, dont les étudiants francophones du Manitoba, du Québec et des provinces de l'Ouest, des étudiants anglophones en immersion et d'autres provenant de la francophonie mondiale (pays d'Afrique de l'Ouest, France et Territoires d'Outre-mer). Le dôme de l'édifice principal est un repère culturel et un symbole de la longue lutte pour l'éducation en français au Manitoba. Cet article présente l'histoire de cet établissement en mettant l'accent sur les principales étapes qui ont marqué son développement depuis ses humbles origines en 1818.

 

 

 

 

 

 

Article available in English : The Collège universitaire de Saint-Boniface in Manitoba

Les humbles débuts : 1818-1880

Esquisse du premier Collège de Saint-Boniface (1818)

Les origines du Collège universitaire de Saint-Boniface remontent à 1818 avec l'arrivée de l'abbé Norbert Provencher, qui vient s'occuper de la mission de Saint-Boniface dans le but d'ouvrir le territoire à la colonisation, d'instruire et d'évangéliser les Métis et les Amérindiens de la Rivière-Rouge. Dès sa première année dans la colonie, l'abbé Provencher enseigne la lecture, la grammaire, le catéchisme et les prières à deux jeunes métis (NOTE 1), et les cours ont lieu dans sa résidence qui sert également de chapelle et de presbytère. L'objectif principal de cette humble institution qui deviendra le Collège de Saint-Boniface est le même que celui des quelques collèges du Québec de la même époque : il s'agit de recruter des jeunes gens que l'on destine au sacerdoce. L'enseignement est sporadique en raison du manque d'élèves et des absences répétées de Provencher qui est surtout occupé à fonder des missions dans le vaste territoire des prairies. De 1837 à 1854, l'enseignement est donné par des prêtres séculiers et les cours se donnent dans le presbytère de la paroisse et quelques classes pour les jeunes garçons sont offertes au couvent des Sœurs grises.

C'est en 1855 que le Collège est officiellement fondé par Mgr Alexandre Taché qui remplace Mgr Provencher comme évêque de Saint-Boniface. Mgr. Taché fait bâtir un édifice dont il cède la direction aux Frères des écoles chrétiennes qui seront ensuite remplacés par les Oblats de 1860 à 1866 et de 1870 à 1878. C'est durant cette période que le père Georges Dugas o.m.i. organise l'enseignement classique qui sera offert au Collège jusqu'à la fin des années 1960, en mettant notamment l'emphase sur l'enseignement du latin, du grec et de la philosophie. Mgr Taché croyait beaucoup à l'importance du Collège et c'est en 1871, un an après la création de la province du Manitoba que l'institution reçoit son incorporation. « Étant ‘incorporé', ce collège est donc en mesure d'adopter ses propres règlements quant à la langue d'enseignement et de travail, laquelle est bien sûr le français » (NOTE 2).

Colonie de la rivière Rouge à Saint-Boniface (Manitoba), 1858

Le Collège de Saint-Boniface devient donc le premier établissement d'enseignement collégial de l'Ouest canadien et occupe rapidement le centre de la vie française de la province. Les rencontres culturelles et sociales se déroulent dans cet établissement. En 1877, le Collège s'associe à deux autres collèges de Winnipeg, le St. John's College et le Manitoba College, pour fonder la University of Manitoba. Deux conditions sont exigées par le Collège : que tous les droits, obligations et privilèges du Collège comme institution catholique soient maintenus et que le Collège, en s'affiliant à la nouvelle université, puisse conserver son entière autonomie (NOTE 3). Quelques années plus tard, le Conseil universitaire va créer un programme spécial pour les élèves du Collège, le diplôme de baccalauréat ès arts en philosophie latine. Le Collège devient ainsi une faculté à part entière dans l'ensemble de la University of Manitoba (NOTE 4). Il est intéressant de noter que la Loi The University of Manitoba Act ne contient aucune disposition quant à l'usage du français comme langue d'enseignement. La seule mention se trouve dans « la possibilité pour un(e) étudiant(e) de rédiger un examen soit en français, soit en anglais » (NOTE 5).

 

La belle époque : 1880-1922

La période de 1880 à 1910 marque un tournant important dans l'histoire du Collège. En 1880, Mgr Taché fait entreprendre la construction d'un nouvel édifice situé au centre d'un immense terrain de vingt-deux acres. N'étant pas assez nombreux pour fournir un enseignement adéquat, les Oblats cèdent leur place aux Jésuites en 1885. Seule institution d'enseignement supérieur catholique au Manitoba, le Collège dessert la population catholique française et anglaise du Manitoba. Même si la ville de Saint-Boniface n'est plus majoritairement francophone à cette époque, en raison de l'exode des Métis, elle demeure la principale ville bilingue de la province. Lors de l'incorporation du Collège, la proportion de francophones dans la province du Manitoba était d'environ 50 %; par contre en 1881, la proportion n'atteignait que 15,5 % et dix ans plus tard, il ne restait que 6,7 %, de francophones. Ceux-ci étaient donc devenus rapidement minoritaires. C'est à cette même époque que la crise des écoles du Manitoba survient. En 1890, une loi fut adoptée abolissant l'enseignement du français et de la religion dans les écoles. L'abolition du français dans l'enseignement aurait causé une baisse dans les inscriptions dues au fait que les étudiants sortant du système d'école publique étaient moins bien préparés à des études classiques (NOTE 6).

Partition de la chanson du Collège

Au tournant du siècle, le programme de baccalauréat ès art comprenait sept années d'études au cours desquelles étaient offerts les cours suivants : Éléments latins (Latin Rudiments), Méthode (2nd Grammar), Versification (3rd Grammar), Belles-Lettres (Humanities), Rhétorique (Rhetoric), Philosophie I et Philosophie II. On y ajoute un huitième cours en 1925, c'est-à-dire la Syntaxe. « Il fallait une année de plus pour fortifier l'enseignement du français, trop souvent défectueux dans les écoles à base anglaise de la province. Ce défaut est progressivement corrigé par le bon travail de l'Association d'éducation et du dévouement des instituteurs laïques, religieux et religieuses. » (NOTE 7). En général, une centaine d'élèves suivaient le cours classique français, une soixantaine étaient inscrits au cours classique anglais, une quarantaine au cours commercial et plus de cent dans les classes préparatoires en anglais et en français. Le cours en anglais était suivi par tous les élèves qui n'étaient pas d'origine française; « anglais, irlandais, allemands, polonais, Ruthènes, etc. Plus de quinze nationalités furent en même temps représentées dans les classes » (NOTE 8). Par contre les classes en français ont toujours été majoritaires. Entre 1905 et 1922, les inscriptions sont demeurées assez stables soit autour de trois cent élèves, dont environ cent cinquante pensionnaires. C'est aussi à cette époque que les pères Armand Chossegros et Paul de Mangeleere composent la chanson thème de l'institution « Mon collège » Ce chant favorise le sentiment d'appartenance et de fierté lié à l'histoire au Collège (écouter l'extrait sonore).

 

L'incendie et le renouveau : 1925-1966

L'incendie de 1922 (les ruines)

Le 24 novembre 1922 un incendie majeur détruit complètement l'édifice et fait dix victimes, dont un enseignant et neuf étudiants (NOTE 9). Comme on ne peut construire un nouveau collège en raison de problèmes financiers, l'archevêque de Saint-Boniface, Mgr Béliveau, offre aux Jésuites de poursuivre leur enseignement dans les locaux du Petit Séminaire. Cet édifice érigé en 1911 est aujourd'hui la partie la plus ancienne du Collège de Saint-Boniface.  Il est à noter qu'il existait trois maisons d'enseignement privé à Saint-Boniface et que le diocèse ne pouvait plus se permettre de tous les financer. La décision de céder le Petit Séminaire n'était pas une grande surprise.

« La suppression du cours anglais se fit progressivement... Cette suppression, une des suites indirectes de l'incendie, fut, sous un certain rapport, une diminution du Collège en nombre et en influence. D'autre part, elle donna satisfaction aux légitimes aspirations de l'un et l'autre groupe ; les catholiques de langue anglaise furent heureux d'avoir un collège bien à eux, dirigé selon leur mentalité. Le groupe canadien-français ne le fut pas moins de donner à sa grande institution un caractère plus franchement national, d'en intensifier la culture française qui en fait un instrument puissant de survivance et de vie française au Manitoba » (NOTE 10)

Depuis 1898, le Collège offrait un cours classique bilingue et, en 1925, les Jésuites fondent le St. Paul's College pour accommoder les jeunes catholiques anglophones. Ceci réduit les inscriptions d'environ une soixantaine d'élèves sur environ trois cent élèves. Toutefois, le cours commercial va continuer de se donner en anglais jusqu'en 1941, année où on a décidé d'éliminer le programme parce qu'il existait déjà d'autres collèges commerciaux dans la ville de Winnipeg. En 1938, le Collège s'affilie à l'Institut Saint-Joseph, un collège pour jeunes femmes géré par les sœurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie. Cette affiliation permettait aux étudiantes de recevoir par l'entremise du Collège un diplôme de la University of Manitoba même si tous les cours étaient enseignés à l'Institut Saint-Joseph. Le début des années soixante annonce plusieurs changements dont l'arrivée des femmes au Collège et l'introduction des cours pour adultes, tels la peinture et les arts plastiques, les cours les plus fréquentés étant ceux de français oral. Vers 1970, l'administration du Collège commence à développer le secteur universitaire en offrant plus de cours et en créant le poste de doyen des Arts et des Sciences. Le troisième changement, est l'arrivée des laïcs dans son fonctionnement. En 1962, un conseil d'«aviseurs» est créé pour assister la direction du Collège. Composé de religieux et de laïcs, ce conseil annonce des changements majeurs pour l'avenir.

 

La laïcisation : 1967-1990

Mozaïque de l'entrée principale, avec armoiries du CUSB

Après le départ des Jésuites en 1967, l'archidiocèse de Saint-Boniface assure la direction du Collège pendant deux ans et c'est Mgr Antoine Hacault qui occupe le poste de recteur. Ces deux années sont celles de la transition avec l'abolition du cours classique puisque depuis 1958 l'enseignement du français à 50% du temps est permis par le gouvernement. Le Collège voyant en compétition avec le système public décide d'offrir un cours secondaire public géré par la division scolaire de Saint-Boniface. Le 26 novembre 1969, un communiqué de presse émanant du bureau de recteur annonce officiellement la laïcisation du Collège. La Corporation du Collège cède la direction et la gérance à un nouveau Conseil d'administration composé de vingt membres majoritairement laïcs. « La communauté franco-manitobaine dans son ensemble connaît également les débuts d'une période d'effervescence sans précédents à peu près au même temps » (NOTE 11). Le Collège a donc scindé en deux son ancien cours classique, soit une école secondaire et un secteur universitaire, les deux parties étant subventionnées par la province. Le secteur secondaire est aboli en 1983 et transféré au Collège Louis-Riel. À partir de ce moment, le Collège de Saint-Boniface va se concentrer sur l'éducation postsecondaire.

Le fait que le Collège soit subventionné directement  par la province et ne soit pas sous la tutelle financière de la University of Manitoba lui permet d'accroître son éventail de cours et de programmes. En 1969, la Loi sur les langues officielles du gouvernement Trudeau permettra au Collège de bénéficier des subventions allouées pour le bilinguisme. En 1971, le Collège reçoit du gouvernement provincial néo-démocrate des subventions pour la construction d'un nouvel édifice afin d'abriter un programme de certification en éducation, qui deviendra plus tard un baccalauréat en éducation. « On pourrait attribuer la création de l'Institut pédagogique en partie à une vague nationale favorisant le développement des communautés linguistiques. » (NOTE 12) De plus, en 1975, le Collège se dote d'un collège communautaire décernant des diplômes en gestion des affaires et en gestion de bureau afin de répondre à la demande grandissante de personnel bilingue dans la fonction publique. De nouvelles salles de classe, une salle de théâtre et une bibliothèque, dont la construction est terminée en 1976, viennent s'ajouter à l'édifice existant. En 1967-1968, tous les élèves inscrits sont de langue maternelle et en 1983 on voit des changements où 8% de la population étudiante est de langue maternelle anglaise. Vers 1983, le Collège offre six diplômes différents : B.A. (latin-philosophie), B.A. (général), B.A. (spécialisation en français), B.A. (spécialisation en traduction), B.Ed. (éducation) et B.S. (sciences).

Le Centre d'études franco-canadiens de l'Ouest (CEFCO) qui a aussi pour but d'encourager la recherche et l'échange des connaissances dans tous les domaines où l'action des francophones de l'Ouest est prédominante est fondé en 1978. Ses colloques annuels et sa revue, les Cahiers franco-canadiens de l'Ouest, font avancer la recherche sur l'Ouest canadien francophone. En septembre 1985, le Collège ouvre le Centre de recherche en vue de fournir un appui aux professeurs dans la réalisation de leurs projets de recherche. Quelques années plus tard, soit en 1990, les Presses universitaires de Saint-Boniface (PUSB) sont fondées avec le mandat de publier les travaux des membres du corps professoral du Collège universitaire de Saint-Boniface (CUSB), les ouvrages et les actes des colloques du Centre d'études franco-canadiennes de l'Ouest (CEFCO), les Cahiers franco-canadiens de l'Ouest et des ouvrages concernant la francophonie de l'Ouest canadien.

 

Aujourd'hui, au tournant du 3e millénaire

Depuis la fin des années 1980 survient une nouvelle vague de clientèle étudiante, c'est-à-dire les élèves en provenance des écoles d'immersions. Cette clientèle rehausse les inscriptions au Collège. Aujourd'hui c'est le recrutement international qui prend plus d'ampleur. Ce qui explique les nouvelles expansions au Collège, notamment le centre sportif, le Sportex. En plus de fournir de l'enseignement en français, le Collège voulait aussi offrir d'autres services pour desservir la communauté francophone. De plus, la réfection de locaux en 1992 a augmenté le nombre de salles de classes. Le service aux étudiants est un grand atout au Collège, il promeut des activités en français telle que la troupe de théâtre Chiens de Soleil fondée en 1989, le Service de perfectionnement linguistique créé en 1989 et le Regroupement des étudiants métis fondé en 2004. À l'automne 2002, le Centre étudiant a ouvert ses portes. Cet espace a été conçu par l'architecte Étienne Gaboury, un ancien étudiant du Collège. En 2006, on ajoute une résidence étudiante afin de mieux accueillir les étudiants de l'extérieur. Et finalement, en 2011 un nouveau pavillon de centre de la santé sera complet pour acquérir à la demande des travailleurs bilingues dans le domaine de la santé, incluant le Service social.

Le Collège universitaire de Saint-Boniface

Même s'il s'agit d'une petite université, le Collège d'aujourd'hui encourage la recherche dans son plan stratégique avec la Chaire de recherche du Canada sur l'identité métisse obtenue en 2004 et un programme d'Alliance de recherche universités-communautés lancé en 2007 appuyant ainsi le secteur des arts, des sciences humaines et de l'éducation. Aujourd'hui le CUSB compte près de 800 étudiants à plein temps, environ 500 étudiants à temps partiel dont 189 étudiants internationaux provenant de 24 pays. Nous avons également 138 membres du corps professoral et 88 autres membres du personnel à plein temps. Il existe 16 programmes d'études.

Le Collège universitaire de Saint-Boniface a toujours su à surmonter les défis ; que ça soit des défis financiers ou langagiers. Le Collège a évidemment surpassé ses attentes des humbles débuts qui avaient pour buts de former un clergé qui assurerait les droits des francophones et catholiques à aujourd'hui former des professionnels qui assurent la revitalisation de la langue française au Manitoba et ailleurs au Canada. Le Collège a su transmettre un sens d'appartenance à sa communauté en continuant d'offrir des programmes d'études en français ce qui lui permet de demeurer au cœur de la francophonie manitobaine.

 

Carole Pelchat
Archiviste, Collège universitaire de Saint-Boniface

 

NOTES

1. Paul Régnier, A History of St. Boniface College, mémoire de maîtrise, University of Manitoba, Winnipeg, 1964, f. 14.

2. Raymond M. Hébert et al., Le statut juridique de la langue française au Manitoba : historique, effets et avenir, ébauche d'une étude commanditée par le Conseil de la langue française du Québec, 1982, p. 29-30.

3. Alfred Bernier, Les dates mémorables du Collège de Saint-Boniface, 1885-1945, Saint-Boniface, Archevêché de Saint-Boniface, 1945, 78 p.

4. Gérard Jolicœur, Les Jésuites dans la vie manitobaine, t. 1 : 1885-1922, Saint-Boniface, Centre d'études franco-canadiennes de l'Ouest, 1985, p. 159.

5. Raymond M. Hébert et al., op. cit., p. 29.

6. Paul Régnier, op. cit., f. 103.

7. Alfred Bernier, op. cit., p. 44.

8. Un ancien, « Le Collège de Saint-Boniface : notes et souvenirs », Les Cloches de Saint-Boniface, vol. XXI, no 12, décembre 1922, p. 229.

9. Les dix victimes furent le frère Frederic Stormont, 44 ans; Arthur Taylor, 18 ans; Lawrence Legree, 15 ans; Henri Pélissier, 15 ans; Joseph Guilbert, 16 ans; Léopold Tremblay, 9 ans; John McGlyn, 9 ans; James Duquette, 16 ans; Ovila Laflèche, 16 ans; et Lionel Bouvier, 16 ans.

10. Alfred Bernier, op. cit., p. 43-44.

11. Roger Legal, L'évolution du Collège universitaire de Saint-Boniface entre 1967 et 1983 : exposé historique et comparaison de diverses interprétations vis-à-vis de certains changements majeurs survenus, thèse de doctorat, University of Manitoba, Winnipeg, 1985, f. 4.

12. Ibid., f. 70.

 

Bibliographie

Barnabé, Carole, « L'incendie du Collège de Saint-Boniface du 25 novembre 1922 », Cahiers franco-canadiens de l'Ouest, vol. 9, nos 1-2, 1997, p. 87-100.

Bernier, Alfred, Les dates mémorables du Collège de Saint-Boniface, 1885-1945, Saint-Boniface, Archevêché de Saint-Boniface, 1945, 78 p.

Hébert, Raymond M., et al., Le statut juridique de la langue française au Manitoba : historique, effets et avenir, ébauche d'une étude commanditée par le Conseil de la langue française du Québec, 1982, 187 p.

Jolicœur, Gérard, Les Jésuites dans la vie manitobaine, t. 1 : 1885-1922, Saint-Boniface, Centre d'études franco-canadiennes de l'Ouest, 1985, 260 p.

Legal, Roger, L'évolution du Collège universitaire de Saint-Boniface entre 1967 et 1983 : exposé historique et comparaison de diverses interprétations vis-à-vis de certains changements majeurs survenus, thèse de doctorat, University of Manitoba, Winnipeg, 1985, 303 f.

Léveillé, Roger, « Le rôle du Collège universitaire de Saint-Boniface dans la production culturelle en milieu minoritaire », dans André Fauchon (dir.), La production culturelle en milieu minoritaire : les actes du treizième colloque du Centre d'études franco-canadiennes de l'Ouest (Collège universitaire de Saint-Boniface, 14-16 octobre 1993), Winnipeg, Presses universitaires de Saint-Boniface, 1994, p. 91-98.

Régnier, Paul, A History of St. Boniface College, mémoire de maîtrise, University of Manitoba, Winnipeg, 1964, 158 f.

Sabourin, J.-Ad., Notre mentalité catholique et canadienne-française à l'école, Saint-Boniface, Imprimeur Arthur, Arch. Saint-Boniface, 3 mars 1925, 44 p.

Savas, Daniel, « Institutions francophones et vitalité communautaire : motivations symboliques et fonctionnelles du choix de réseau institutionnel », dans Jean-Guy Quenneville (dir.), À la mesure du pays... : les actes du dixième colloque du Centre d'études franco-canadiennes de l'Ouest (Collège Saint-Thomas More, Université de la Saskatchewan, 12-13 octobre 1990), Saskatoon, Unité de recherches pour les études canadiennes-françaises, Collège Saint-Thomas More et Département de français, Université de la Saskatchewan, 1991, p. 68-83.

Un ancien, « Le Collège de Saint-Boniface : notes et souvenirs », Les Cloches de Saint-Boniface, vol. XXI, no 12, décembre 1922, p. 227-230.

 

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