Articles récents http://ameriquefrancaise.org/fr/ Articles récents Tue, 12 Nov 2013 05:00:00 GMT fr-ca <![CDATA[Le patrimoine franco-américain de la ville de Salem, au Massachusetts]]> Carte postale montrant l’église Saint-Joseph à la veille du Grand Feu de 1914 La ville de Salem dans le Massachusetts est un palimpseste culturel en ce sens qu’elle porte les traces de tous les gens qui l’ont habitée successivement. Les Canadiens-Français qui ont immigré à Salem à la fin du 19e et au début du 20e siècles ont principalement laissé leur empreinte dans un quartier qu’on appelle « La Pointe ». Un incendie dévastateur a rasé ce quartier en 1914, poussant ses habitants franco-canadiens et franco-américains à l’imaginer à nouveau et à le rebâtir. Cent ans plus tard, la Pointe a été inscrite au Registre national des lieux historiques des États-Unis en raison de l’uniformité de son style architectural et de son importance culturelle pour la communauté franco-américaine. ]]> Wed, 07 Mar 2018 05:00:00 GMT <![CDATA[Découvrir le patrimoine artistique de l’église de l’Annonciation d’Oka]]> Vue du choeur de l’église de l’Annonciation d’Oka en 2017, photo de Léa Drainville-Mongeau L’église de l’Annonciation d’Oka, au cœur du site patrimonial d’Oka cité par le gouvernement du Québec en 2001, est située sur les rives du lac des Deux-Montagnes, près de Montréal. De style éclectique empruntant à plusieurs courants ornementaux et architecturaux, elle fut érigée entre 1879 et 1883. Elle se distingue par la richesse ornementale de sa façade, par son clocher monumental et son contraste lumineux de pierres rosâtres et de pierres plus pâles. Fermée aux touristes entre 1973 et 1985, elle regagne en popularité au début des années 1990 sous l’impulsion de Claude Grenier, le curé de la paroisse qui organise des visites guidées. Aujourd’hui, la Fabrique de la paroisse voisine de Saint-François d’Assise a pris le relais. Elle offre durant l’été des visites historiques pour faire découvrir l’impressionnant patrimoine artistique de l’église de l’Annonciation d’Oka.  ]]> Tue, 06 Mar 2018 05:00:00 GMT <![CDATA[Cirques québécois : une tradition renouvelée]]> Étudiants de l Le cirque connaît aujourd’hui un développement spectaculaire au Québec. Bien que présent dès la fin du XVIIIe siècle, il connut son premier véritable élan en terre québécoise en 1984, avec la création du Cirque du Soleil. En se distinguant nettement de l’image traditionnelle du cirque, il a réussi à insuffler quelque chose de nouveau dans cet art, par sa théâtralité et sa grande diversité artistique. De nombreuses troupes ont vu le jour depuis, apportant à chaque fois une nouvelle couleur au genre. Séduisant des centaines de milliers de spectateurs dans le monde, les cirques en provenance du Québec ont désormais une place de choix dans l’univers artistique contemporain. S'inscrivant dans une tradition des arts de la scène et contribuant à la fierté de tout un peuple, ils sont devenus un patrimoine culturel québécois mondialement reconnu.  ]]> Tue, 25 Aug 2015 04:00:00 GMT <![CDATA[Ponts de glace sur le fleuve Saint-Laurent]]> Le Pont de glace à Québec, de Clarence Gagnon Avant l’arrivée des brise-glace et des navires à coque d’acier, les ponts de glace représentaient une part de l’identité des habitants vivant en bordure du fleuve Saint-Laurent. Le terme pont de glace désigne un passage balisé situé sur l’englacement entre les deux rives du fleuve Saint-Laurent. Lorsque le plus connu d’entre eux prenait entre Québec et Lévis, c’était une fête. Il permettait des échanges économiques et une socialisation particulière, à la fois pragmatique et festive. Les ponts de glace constituent un patrimoine immatériel en raison des nombreux récits et représentations picturales qui nous sont parvenus.      ]]> Mon, 15 Jun 2015 04:00:00 GMT <![CDATA[Filles du roi, mères de la nation québécoise]]> Défilé des bénévoles incarnant les Filles du roi, Fêtes de la Nouvelle-France, édition 2013, à Québec     Méconnues, les Filles du roi qui ont immigré en Nouvelle-France entre 1663 et 1673 souffrent encore de la mauvaise réputation qu’on leur a faite injustement. En effet, certains commentateurs ont pris plaisir à les qualifier de « filles de joie », malgré la fausseté maintenant démontrée de cette affirmation. Les commémorations du 350e anniversaire de l’arrivée des premières d’entre elles, qui se sont déroulées tant en France qu’au Québec en 2013, avaient pour but de rappeler leur inestimable contribution au développement de la fragile colonie qu’était alors la Nouvelle-France. Ces célébrations ont aussi mis en valeur leur rôle de « mères de la nation québécoise », titre bien mérité puisqu’elles sont à l’origine d’une grande partie de la population du Québec contemporain.             ]]> Tue, 10 Jun 2014 04:00:00 GMT <![CDATA[Les Huguenots en Amérique, un patrimoine paradoxal]]> Église huguenote de Charleston en Caroline du Sud   Huguenots est le surnom donné aux protestants français à partir des années 1560. Après l’interdiction du culte réformé en France, en 1685, le terme désigne aussi ceux d’entre eux qui émigrent clandestinement dans le monde entier  Un tout petit nombre s’établit en Amérique britannique (futurs Etats-Unis), où, dès le XIXe siècle, ils laissent des traces mémorielles et patrimoniales sans aucune mesure avec leur importance, sous plusieurs formes : lieux, monuments, objets, toponymes et groupes associatifs. Depuis les années 1990, le Québec explore lui aussi la part de ses origines huguenotes et les patrimonialise à son tour. Cette créativité patrimoniale demande une explication.  ]]> Thu, 05 Jun 2014 04:00:00 GMT <![CDATA[Louis Riel, l’inoubliable chef des Métis]]> Dessin de Louis Riel par l   Louis Riel, figure emblématique des Métis, est un personnage central mais controversé de l'histoire du Canada : héros et patriote pour les uns, traître et meurtrier pour les autres. Il a pris la tête de deux mouvements de résistance afin de s’opposer à la politique colonialiste de son temps, d’abord à la rivière Rouge (futur Manitoba) en 1869-1870, puis à Batoche (Saskatchewan) en 1885. Ce visionnaire, « prophète du Nouveau Monde » et père fondateur de la province du Manitoba (1870) a toujours soutenu la cause des Métis. Il a payé de sa vie, le 16 novembre 1885, son rêve d'établir une société autochtone et multiculturelle au sein de laquelle tous les Canadiens auraient vécu en bonne harmonie. Peu d’hommes publics de son temps sont encore aussi largement connus que lui.          ]]> Tue, 13 May 2014 04:00:00 GMT <![CDATA[Héritage amérindien des raquettes à neige : de la nécessité à l'agrément]]> Marchande amérindienne de mocassin portant des raquettes, de Cornelius Krieghoff   À l’arrivée des premiers immigrants français dans la vallée du Saint-Laurent, au début du XVIIe siècle, la raquette à neige était d’usage universel chez les Amérindiens. Elle leur permettait de se déplacer en hiver sans s’enfoncer dans la neige profonde. Les Français les ont aussitôt imités pour vaquer à des occupations parfois vitales comme chasser, faire la guerre, communiquer entre eux ou s’approvisionner en bois de chauffage. Au XIXe siècle, la raquette devient un loisir très populaire dans toutes les couches de la société. Aujourd’hui, après une brève période d’hibernation, elle reprend sa place dans le monde du sport et des loisirs grâce à de récents perfectionnements techniques. Le parcours de la raquette à neige illustre à merveille la persistance d’un patrimoine très ancien et son adaptation à l’évolution de la société, face à une constante de l'environnement canadien : l’hiver.    ]]> Wed, 18 Dec 2013 05:00:00 GMT <![CDATA[L'Hôpital général des Frères Charon, aujourd'hui Maison de Mère d'Youville à Montréal]]> L Dans la partie ouest du Vieux-Montréal, sur la pointe à Callière, se dressent depuis 1693 les vieux murs du premier établissement caritatif de Montréal. Connu comme la « Maison de Charité » ou « l’Hôpital général des Frères Charon ». On y accueillait des pensionnaires pauvres, enfants et adultes abandonnés, leur offrant gîte et compassion. En 1747, Marguerite d’Youville et les Sœurs Grises reprennent l’établissement qu’elles développeront au cours du XIXe siècle, avant leur départ pour un nouveau couvent, en 1871. Partiellement démolis, les bâtiments restants de l’Hôpital général servent ensuite d’entrepôts, avant d’être restaurés pour permettre le retour des Sœurs Grises, en 1981.  ]]> Thu, 14 Nov 2013 05:00:00 GMT <![CDATA[La Champagne-Ardenne, terre de fondateurs de la Nouvelle-France]]> Monument dédié à Maisonneuve à Neuville-sur-Vanne, son village natal Fait  remarquable, c’est de la Champagne-Ardenne que sont venus quelques-uns des fondateurs les plus notables de l'Amérique française,  en particulier pour Ville-Marie/Montréal. Même si l'apport numérique a été modéré: environ 2,5% du total des habitants. A peu près la même chose que la Bourgogne, un peu plus que la Franche-Comté et un peu moins que la Lorraine, toutes des régions limitrophes. Rien d’anormal étant donné sa position géographique éloignée de l'océan. Depuis l’an 2000, les initiatives se multiplient dans l’ancienne province de Champagne, afin de rappeler l’importante contribution de cette région à l’essor du fait français en Amérique aux XVIIe et XVIIIe siècles.      ]]> Tue, 12 Nov 2013 05:00:00 GMT