Louisiane

Festival International de Louisiane

par Piccinin, Helgi

Équipe de Vidéo Eldorado avant le départ, 2009
Au printemps 2009, une équipe de jeunes vidéastes quitte le Québec pour traverser l’Amérique du Nord à bord d’un autobus scolaire. Cette aventure collective baptisée Vidéo Eldorado les conduit d’abord en Louisiane, où le contact avec la culture francophone bien particulière de cette région les fascine. Ils s’arrêtent en premier lieu à Lafayette pour profiter du Festival International de Louisiane qui est un événement très important pour les franco-américains. Ce Festival rassemble plusieurs artistes des domaines du  théâtre, des arts visuels et surtout de la musique. Il présente principalement des manifestations de la culture « cadienne », et fournit l’occasion de faire rayonner la culture francophone métissée du sud des États-Unis. Il met donc en valeur un riche patrimoine immatériel accumulé au fil des générations. Helgi Piccinin, de l’aventure Vidéo Eldorado, a poursuivi pendant tout un mois son exploration de la minorité francophone de la Louisiane et nous invite à partager ses découvertes dans une série d’articles reposant sur les témoignages qu’il a recueillis.

Article available in English : Festival International de Louisiane

Tenter de dépasser les clichés

Les seuls éléments distinctifs que j'associais auparavant à la Louisiane se limitaient à un paysage de bayou, au jazz de la Nouvelle-Orléans, à une vague connaissance de la musique Cajun, à ses ouragans et au fait que Zachary Richard y soit né. Je sens que ces clichés ne disparaîtront sans doute jamais complètement de ma perception, mais j'ai appris qu'ils ne représentent qu'une infime partie de la réalité de cette région. Je connaissais l'existence de communautés francophones installées ici et là dans le sud des États-Unis depuis longtemps et qu'elles « résistaient toujours et encore à l'envahisseur »... Mais, j'étais loin de me douter que cette culture était aussi riche, variée, mélangée, et qu'elle faisait face à des défis aussi complexes.

 

Porte d'entrée de la Louisiane francophone : la musique

Comme bien des gens, ma première prise de contact avec la Louisiane francophone s'est faite à travers la musique. Un trait culturel très fort et spécifique à cette région qui, en cette matière, n'a rien à envier aux autres cultures tant la musique y est omniprésente, vibrante et bien vivante. Notre groupe de voyageurs a fait son entrée à Lafayette juste à temps pour Le Festival International de Louisiane. Depuis sa création en 1986, ce festival a lieu chaque année vers la fin avril. Il s'agit d'un rendez-vous incontournable de l'Acadiana, cette région de la Louisiane connue aussi sous le nom du Pays des Cadiens. Lafayette, ville d'un peu plus de 110 000 habitants (NOTE 1), en est le centre culturel : c'est au cœur de son centre-ville que se déroule la fête. Nous avons vite appris qu'en Louisiane, on aime faire la fête! Effectivement, toute la communauté francophone de la région semble s'être donnée rendez-vous pour assister à cet événement qui fut créé pour « produire un festival annuel de théâtre, de musique et d'arts visuels qui célèbre l'héritage culturel français du Sud de la Louisiane - principalement d'une combinaison d'influences françaises, africaines, antillaises et hispaniques » (NOTE 2).

L’équipe Vidéo Eldorado sur le toit de la télévision communautaire Acadiana Open Channel (AOC) à Lafayette

Inspiré du Festival d'été de Québec quant à la disposition de scènes de différentes grandeurs, consacrées à différentes thématiques, mais aussi quant à son objectif de rassembler des musiciens de cultures variées, ce festival est convivial, accessible et gratuit (on peut acheter un macaron sur une base volontaire pour soutenir le financement de l'événement). Une troupe de travailleurs et de bénévoles s'impliquent à chaque année avec un dévouement sans mesure. Il s'agit d'un formidable lieu d'échange culturel, servant de vitrine à la musique louisianaise traditionnelle (cadien, zydeco). Des artistes du monde entier sont venus cette année, en 2009, y semer leur graine de diversité : Malajube (Québec), Alpha Ya Ya Diallo (Guinée), Dengue Fever (Cambodge/US), Rachid Taha (Algérie),
 Locos Por Juana (Colombie/Venezuela), etc. Plantés en plein centre de la ville avec notre autobus, dans le stationnement de la sympathique chaine de télé communautaire Acadiana Open Channel (AOC), nous sommes restés au cœur du festival pendant tout l'événement, pour y profiter des rencontres, de la musique et de cette extraordinaire chaleur humaine. Je crois qu'aucun d'entre nous n'avait vécu un festival de manière aussi intense.

Patrick-Louis Michot, de la musique cadienne comme dans le temps

Le premier soir du festival, un homme vient nous chercher à notre bus en me disant : « Si toi, t'es intéressé par la musique d'icitte, suis-moi asteure. » Nous le suivons donc à trois dans un restaurant bondé de gens mangeant, trinquant et dansant. Nous assistons à notre première expérience de musique cadienne avec les Frères Michot. Pourquoi dire cadienne plutôt que « cajun »? Il s'agit en fait d'une vieille erreur de la part des anglophones qui n'arrivaient pas à bien prononcer le nom Cadien pour identifier les francophones déportés d'Acadie au Canada. Avec le temps, le mot s'est transformé naturellement en « cajun ». Bien que cette déviation soit bien comprise, il demeure qu'aujourd'hui, l'orthographe correct est bel et bien cadien.

Dans le monde de la musique traditionnelle cadienne, les Frères Michot ne pourrait mieux porter leur nom de groupe car il rassemble les cinq frères Michot lorsque la formation est complète. Ils se spécialisent dans ce style particulier qu'on appelle aussi « bal maison » : accordéon diatonique, violon, guitare acoustique, mais aussi « tit fer » (triangle) et contrebasse. De plus, ils chantent en français. Patrick-Louis Michot, 60 ans, l'aîné de la famille, nous reçoit le lendemain dans son bureau de juge. Bien que les Frères Michot soient très populaires, il clarifie assez rapidement que peu de musiciens cadiens vivent de leur art. Il nous explique le début de cette passion familiale pour la musique traditionnelle cadienne.

 VIDÉO 1 : La musique, une histoire de famille (2min 44sec)

 

Un trait particulier et presque essentiel des chansons cadiennes est qu'elles sont chantées en français. Pourtant, M. Michot nous raconte que chanter en français ne signifie pas nécessairement parler en français. Comme beaucoup de francophones en Louisiane, ses propres parents étaient d'origines acadiennes et leur langue maternelle était le français, mais ils ne l'ont pas appris à leurs enfants. Aujourd'hui âgé entre 35 et 55 ans, on les appelle la génération perdue (lien ou Voir article 3). La langue première des frères Michot est donc l'anglais. Malgré ça, dans son enfance, M. Michot entendait le français partout autour de lui : la famille, les voisins, etc. Ça faisait partie de son quotidien. À son adolescence, motivé à comprendre et à parler une langue qui lui était chère, il a appris le français petit à petit. Aujourd'hui, sur six frères, « trois parlent bien le français, un comme-ci comme ça et deux proche de pas du tout ». Par contre, à un moment ou à un autre, tous les frères ont fait partie du groupe Les frères Michot.

 

Horace Trahan, musicien sans frontière

Foule dansante lors du Festival International de Louisiane, 2009

Alors que le festival bat son plein sous la chaleur torride du printemps louisianais, je tombe sur une foule en délire devant le groupe de Horace Trahan et les Blue runners. Horace Trahan est un musicien qui mélange les styles : cadien, zydeco, blues. Ce n'est plus la musique traditionnelle cadienne des Frères Michot, même si on en sent encore bien les influences. Horace apprend l'accordéon très jeune grâce à l'un de ses grands oncles, Félix Richard, celui-là même qui 20 ans auparavant, l'apprit à Zachary Richard. Bien que jouant du répertoire cadien pendant des années et aujourd'hui plutôt considéré comme artiste zydeco, Horace ne me cache la variété de ses goûts et inspirations : « Bob Marley, Bob Dylan, les Beatles, du vieux country comme Hank William senior, mais aussi des chansons de John Mayer, Jason Mraz. J'écoute du reggae, du rock, un peu de rap, du cadien, du Zydeco. Comme tout le monde, j'aime la variété. » Horace nous initie aux différences des styles cadien et zydeco.

 

 

Horace Trahan et Matt Doucet accompagné par The Bluerunners animent la foule au Festival International de Louisiane à Lafayette

Au cours de son évolution artistique, Horace a fait le choix de ne pas se laisser imposer les règles d'un style particulier et de laisser libre cours à son désir d'explorer. Il chante en français et en anglais, sans problème et sans hésitation. Il a un répertoire de chansons variées, certaines sont en français, d'autres en anglais. Pour lui, ce n'est pas plus compliqué que ça : « Depends on how I feel », question d'humeur. Par contre, il nous avoue se sentir plus à l'aise de parler en anglais. « I'm kind of « honte ». J'ai moyen honte avec mon français parce que je parle pas trop bien. » Sourire aux lèvres, il évoque le souvenir de son grand-père, né en 1908, qui ne parlait que français et qui refusait de parler anglais à ses petits-enfants. Quant à son père qui ne parlait pas un mot d'anglais avant d'entrer à l'école où il fut obligé de changer de langue (lien ou Voir article 3), il a appris un peu le français à ses enfants. Aujourd'hui, Horace chante en deux langues et sa sœur est professeur dans une école d'immersion française. Malgré les obstacles, l'héritage culturel s'est en partie transmis. Or, comme nous l'explique Horace en faisant référence à la musique, s'il y a transmission de culture, il y a nécessairement évolution.

 VIDÉO 4 : Évolution musicale (1min06sec)

 

Cedric Watson, jeune et traditionnel

Cédric Watson et Bijou Creole en concert au Festival International de Louisiane à Lafayette
Lors de notre toute première soirée à Lafayette, nous avions rencontré Cédric Watson à cet incontournable bar de Lafayette : le Blue Moon. Il s'était exclamé devant mon ignorance :

- Au fait, c'est quoi le Zydeco?
- Si toi veux écouter du Zydeco, moi j'vas jouer pendant le festival et ça va être chaud.
J'avais retenu son invitation et m'étais donné la mission de ne pas rater sa performance. Je ne fus pas déçu. L'ambiance était chaude!

Pour ouvrir une parenthèse linguistique, il est intéressant de s'arrêter à l'origine du mot zydeco. Un peu de la même manière que pour le mot « cajun », zydeco est une transformation d'un autre mot français : les haricots. « Les haricots sont pas salés » est une vieille expression qui était utilisée par les esclaves pour dire que les choses allaient mal. Dans les temps difficiles, la viande salée coûtait plus chère, et c'est comme ça qu'on peut comprendre qu'en de telles circonstances, les haricots pouvaient ne pas être salés.

 

Le Zydeco tient ses origines des « créoles de couleur » francophones de la Louisiane. Ainsi, alors que la musique cadienne trouve en partie ses sources dans les origines françaises des Acadiens, le zydeco les tient d'une population d'origine africaine arrivée en Louisiane lors de la traite des esclaves (lien ou Voir article 2). Au début, les travailleurs des plantations développent un rythme pour prier en tapant du pied et en frappant des mains. C'est ce qu'on appelle jure. Il n'y a alors aucun instrument de musique. Puis, peu à peu, le style se transforme en intégrant l'accordéon, le grattoir, puis ensuite d'autres instruments tels que le violon, la guitare, la basse et la batterie. D'abord populaire dans les bals, puis s'inspirant du jazz, du blues, du country, du R&B et du rap, cette musique devient un genre à part entière. Bien que la musique cadienne et zydeco soient distinctes, il est évident que les deux se sont fortement influencées. De plus, traditionnellement, un élément essentiel les rassemble : on chante en français de la Louisiane. Pour l'un, c'est du cadien, pour l'autre c'est du créole.

Cédric Watson

Cédric Watson incarne une image jeune et renouvelée du zydeco traditionnel. Poussé par son désir de « continuer l'héritage par la musique », il explore sa créativité tout en respectant une certaine tradition héritée des grands musiciens qu'il admire.

Zachary Richard, de la musique à la langue

Couple dansant lors du Festival Internation de Louisiane, 2009

Véritable icône de la musique louisianaise contemporaine, ainsi qu'hardi défenseur et promoteur de sa culture, je ne cacherai pas le fait que nous aurions été forts déçus de quitter la Louisiane sans rencontrer Zachary Richard. Juste après son spectacle, lors du festival, nous réussissons à l'intercepter à sa sortie de scène. Devant notre curiosité et notre enthousiasme, il accepte de nous accorder une quinzaine de minutes pendant lesquels il nous faire part de quelques réflexions. Prenant la musique comme point de départ et élargissant le propos à la question de l'identité des francophones de Louisiane, il explique qu'il est nécessaire de rendre possible une vie en français. Chanter en français, c'est une chose, mais le véritable défi, c'est de parler français au quotidien.

 

 

Zachary Richard en spectacle, 2009

Rien n'est simple dans la lutte des francophones de la Louisiane. Prenant en exemple le concert qu'il vient de livrer, Zachary nous révèle que pour la première fois depuis 15 ans en Louisiane, il chante un répertoire majoritairement anglophone. Bien que militant francophone et artiste engagé qui a, par sa musique, joué un rôle considérable dans le rayonnement de la culture louisianaise aux Etats-Unis, au Canada et aux quatre coins de la planète, il demeure que Zachary est aussi un citoyen du plus grand pays anglophone au monde. Il parle anglais et vit en anglais. C'est aussi ça, sa réalité et son identité. Comment se faire comprendre par le plus grand nombre? Comment communiquer certaines préoccupations qui nous touchent tous? Comment rejoindre la communauté anglophone à laquelle il ne peut se soustraire et dont il fait aussi partie, après tout?

 

Premières impressions personnelles

Après mon initiation à l'Acadiana par l'intermédiaire du Festival International de Louisiane, je comprends qu'ici rien n'est complètement blanc, ni complètement noir. Tout est mélangé. Les gens, les cultures et les identités. Ce coin de pays aux cultures si abondantes et diversifiées est propice aux métissages. La lutte pour la survie de la langue française, quant à elle, est difficile puisque c'est d'abord une lutte contre soi-même. Ce n'est pas seulement une lutte contre l'assimilation d'une minorité par une majorité, mais aussi et surtout une lutte pour que la majorité respecte, adhère et même s'imprègne d'une partie de cette culture minoritaire. « Pour pouvoir survivre, nous avons besoin de l'approbation de nos voisins, nous avons besoin de convertir tous les anglo-américains en francophiles », indique Zachary Richard. Plus facile à dire qu'à faire, car lorsque Zachary se pose lui-même la question « Comment va le combat ? », il est forcé de répondre : « C'est difficile ». Malgré ces difficultés, le Festival International de Louisiane a projeté une lueur d'espoir sur cette culture francophone minoritaire. Certes, la musique ne peut répondre à tous les défis auxquels la Louisiane fait face, mais entre Zachary Richard, Cédric Watson, Horace Trahan, les Frères Michot et tous les autres artistes qui continuent à s'exprimer et à créer dans ce coin de pays, la musique francophone n'a rien d'un vestige du passé. Elle est le reflet d'une tradition et d'une culture riche, métissée et toujours vivante.

La musique étant finie, il m'apparaît important de revenir en arrière, c'est-à-dire, démêler les grandes lignes de l'histoire de la Louisiane. L'énigme que j'essaie de résoudre s'articule très naïvement : pourquoi existe-t-il en 2009 une si large communauté francophone au sud des États-Unis ? (LIRE L'ARTICLE 2).

 

Helgi Piccinin
Vidéo Eldorado

 

Notes

1. Statistique de 2006. Voir U.S. Census Bureau, State and County QuickFacts [en ligne], http://quickfacts.census.gov/qfd/states/22000.html.

2. Festival international de Louisiane, History and Mission [en ligne], http://www.festivalinternational.com/site326.php.

 

 

Documents complémentairesCertains documents complémentaires nécessitent un plugiciel pour être consultés

Vidéos
  • Cédric Watson, origine du terme Zydeco et musique des esclaves (2min01sec) Après nous avoir raconté l’histoire de l’origine du mot Zydeco (les haricots), Cédric Watson nous rappelle l’influence africaine, mais aussi des influences françaises. Ces deux influences mêlées ensemble ont donné naissance à une musique créole aujourd’hui appelée Zydeco. Montage : Helgi Piccinin. Production : Vidéo Eldorado. Équipe Vidéo Eldorado : - Benjamin Gadoury - Nicola Bannatyne - Helgi Piccinin - Erik Ayotte - François Guinaudeau - Mike Taylor - Lucie Zappa - Morgane Stein. - Frank Trudel - Céline Jaegler
    Vidéo haute résolution - Poids : 15914 Ko

    Durée : 2 min 1 sec
  • Chanter français, parler français (59sec) Même si tous les frères Michot ont fait partie du groupe les Frères Michot à un moment ou à un autre, ils ne parlent pas tous français. Question d’intérêt, mais surtout de motivation. Même motivé, Patrick Michot admet ne pas avoir réussi à enseigner le français à ses enfants avant l’anglais. Montage : Helgi Piccinin. Production : Vidéo Eldorado. Équipe Vidéo Eldorado : - Benjamin Gadoury - Nicola Bannatyne - Helgi Piccinin - Erik Ayotte - François Guinaudeau - Mike Taylor - Lucie Zappa - Morgane Stein. - Frank Trudel - Céline Jaegler
    Vidéo haute résolution - Poids : 8616 Ko
  • Évolution musicale (1min06sec) Horace Trahan trace un rapide portrait du parcours de la musique en Louisiane à travers le siècle. De Joe Falcon à Belton Richard, de Clifton Chénier à Wayne Toups et Zachary Richard, la musique n’a cessé d’évoluer et se transformer. Montage : Helgi Piccinin. Production : Vidéo Eldorado. Équipe Vidéo Eldorado : - Benjamin Gadoury - Nicola Bannatyne - Helgi Piccinin - Erik Ayotte - François Guinaudeau - Mike Taylor - Lucie Zappa - Morgane Stein. - Frank Trudel - Céline Jaegler
    Vidéo haute résolution - Poids : 9293 Ko

    Durée : 1 min 6 sec
  • La musique, une histoire de famille (2min 44sec) Étant jeune, Patrick Michot va dans les bals pour écouter et danser sur la musique traditionnelle cadienne. Les Frères Bouffard réveillent son appétit pour l’accordéon. Il commence rapidement à jouer avec différents groupes avant de fonder les Frères Michot. Montage : Helgi Piccinin. Production : Vidéo Eldorado. Équipe Vidéo Eldorado : - Benjamin Gadoury - Nicola Bannatyne - Helgi Piccinin - Erik Ayotte - François Guinaudeau - Mike Taylor - Lucie Zappa - Morgane Stein. - Frank Trudel - Céline Jaegler
    Vidéo haute résolution - Poids : 19863 Ko

    Durée : 2 min 44 sec
  • Motivation de Cédric à faire du traditionnel, et pourquoi (2min 15sec) Continuer l’héritage par la musique, voilà ce que tente de faire Cédric Watson en jouant dans les bars et festivals. Critique, il dénonce une trop grande influence actuelle des styles R&B et hip-hop dans la musique traditionnelle. Montage : Helgi Piccinin. Production : Vidéo Eldorado. Équipe Vidéo Eldorado : - Benjamin Gadoury - Nicola Bannatyne - Helgi Piccinin - Erik Ayotte - François Guinaudeau - Mike Taylor - Lucie Zappa - Morgane Stein - Frank Trudel. - Céline Jaegler
    Vidéo haute résolution - Poids : 15069 Ko

    Durée : 2 min 15 sec
  • Origines de la musique cadienne et zydeco (1min16sec) Horace Trahan démystifie les origines et influences de la musique cadienne et zydeco. Si l’une tient ses origines des francophones du Canada et de la France, l’autre les tient des esclaves noirs venus d’Afrique et de la Caraïbe. Malgré les différences, c’est de la musique qui s’est forgée en Louisiane. Montage : Helgi Piccinin. Production : Vidéo Eldorado. Équipe Vidéo Eldorado : - Benjamin Gadoury - Nicola Bannatyne - Helgi Piccinin - Erik Ayotte - François Guinaudeau - Mike Taylor - Lucie Zappa - Morgane Stein. - Frank Trudel - Céline Jaegler
    Vidéo haute résolution - Poids : 9616 Ko

    Durée : 1 min 16 sec
  • Zachary Richard : chanter en français oui, mais parler en français est le défi (1min 49sec) Selon l’avis de Zachary Richard, si la musique francophone en Louisiane se porte bien, elle ne reflète pas pour autant l’état du français. Chanter en français, c’est une chose, mais encore faut-il le parler. Le véritable défi, c’est de parler français au quotidien. Montage : Helgi Piccinin Production : Vidéo Eldorado Équipe Vidéo Eldorado : - Benjamin Gadoury - Nicola Bannatyne - Helgi Piccinin - Erik Ayotte - François Guinaudeau - Mike Taylor - Lucie Zappa - Morgane Stein - Frank Trudel - Céline Jaegler
    Vidéo haute résolution - Poids : 15077 Ko

    Durée : 1 min 49 sec
  • Zachary Richard s'explique sur le fait de chanter en français (3min38sec) Être Louisianais francophone, c’est devoir assumer une identité métissée : Louisianaise, Américaine, franco-nord-américaine… « C’est complexe! » Mais la réalité, c’est aussi admettre être en position minoritaire. Pour Zachary, il est inutile de tenter de convaincre la majorité anglophone de devenir francophone. Par contre, ils peuvent devenir francophiles. Montage : Helgi Piccinin. Production : Vidéo Eldorado. Équipe Vidéo Eldorado : - Benjamin Gadoury - Nicola Bannatyne - Helgi Piccinin - Erik Ayotte - François Guinaudeau - Mike Taylor - Lucie Zappa. - Morgane Stein - Frank Trudel - Céline Jaegler
    Vidéo haute résolution - Poids : 29154 Ko

    Durée : 3 min 38 sec
Photos
Louisiane

Retour vers le haut

© Tous droits réservés, 2007
Encyclopédie du patrimoine culturel
de l'Amérique française.

Gouvernement du Canada