Processions de la Saint-Jean-Baptiste à Montréal

par Joly, Diane

Char Marianne s'en va-t-au moulin, 1925.

La population de Montréal assiste presque sans interruption depuis 1843 aux défilés organisés chaque 24 juin par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Ces démonstrations publiques sont un moyen efficace d’illustrer l’idée changeante que la population et les élites se font de leur identité canadienne-française et de leur patrimoine. En effet, ces défilés s’adaptent à l’évolution de la société québécoise et en reflètent les transformations successives. Au fil des ans, on repère des périodes où ils évoquent surtout les traditions ou des épisodes marquants de l’histoire; à d’autres moments, ils témoignent de profonds changements dans les points de repère permettant aux Canadiens français, puis aux Québécois, de se définir.


Article available in English : À VENIR SOUS PEU

Une nouvelle tradition qui se veut rassurante

En 1834 au Bas-Canada, 92 résolutions visant à assurer aux Canadiens français une certaine autonomie politique, avec l’élection des membres du Conseil législatif et un exécutif responsable, sont déposées à la chambre d’Assemblée par le Parti patriote. Ce geste ravive des conflits et des débats linguistiques avec les Canadiens anglais. De plus, le pays est aux prises avec une situation économique précaire à laquelle s’ajoute une épidémie de choléra. C’est dans ce contexte difficile que Ludger Duvernay réunit des notables de la ville de Montréal autour d’un banquet. Au cours de cette soirée, des discours politiques sont prononcés entrecoupés de chants patriotiques. Face au succès de l’entreprise, Duvernay fonde l’Association Saint-Jean-Baptiste (SJB) et décide de tenir à nouveau un banquet l’année suivante, à la même date, soit le 24 juin (NOTE 1).

Mais la nouvelle activité est vite interrompue à la suite des rébellions des Patriotes en 1837-1838 et de l’exil de Duvernay aux États-Unis. À son retour à Montréal, la situation des Canadiens français suscite toujours des inquiétudes et c’est ce besoin de cohésion sociale qui encourage Duvernay à renouer avec la fête annuelle dont la régularité devient un point d’ancrage dans une société en ébullition. À Montréal en 1843, le rituel se compose du banquet, d’une messe solennelle, d’une distribution de pain bénit et d’une procession.

Une société qui cherche à s’affirmer

Les premières processions sont composées des membres de l’Association SJB. Avec les années, d’autres groupes, notamment les étudiants, s’ajoutent aux processions qui en viennent à représenter tous les membres de la société canadienne-française (NOTE 2). Pendant cette période initiale, il s’agit d’affirmer la présence canadienne-française à Montréal. Les objets qui incarnent l’identité culturelle du groupe sont la feuille d’érable et le castor, portés par les membres de l’Association et utilisés par les commerçants pour décorer la devanture de leurs magasins. Les fanfares jouent les Ô Canada, mon pays, mes amours et Vive la Canadienne, chants qui sont traités comme des hymnes nationaux.

Personnages allégoriques de la procession de 1855.  Photo de Thomas Coffin Doane, 1855. BAC

En 1855, un compte rendu (NOTE 3) de la procession rapporte la présence de quatre personnages allégoriques : Jacques Cartier, saint Jean-Baptiste, un Français et un Amérindien (NOTE 4). Mais ce n’est qu’en 1868 qu’une allégorie devient un élément permanent de la procession; il s’agit d’un jeune garçon personnifiant saint Jean-Baptiste vêtu de sa peau d’agneau typique.

Ce genre de procession atteint un sommet en 1874 alors que Montréal invite les associations des autres villes et que chacune se présente avec sa propre bannière. Les Montréalais illustrent leur identité par le pont Victoria, les quais du port de Montréal encombrés de marchandises, et le fleuve Saint-Laurent où circulent un grand nombre de navires marchands.

Cette première phase a permis de stimuler la fierté des Montréalais envers leur ville et a raffermi les liens entre les Canadiens français. En 1874, la participation de nombreuses villes du Canada et des États-Unis démontre que les Canadiens français ne doutent plus de la pertinence de leur groupe culturel en Amérique.

Une société qui veut authentifier sa culture

La procession de 1875 innove en intégrant une dimension théâtrale. Les comptes rendus du défilé signalent la présence de quelques chars allégoriques et de deux personnages historiques : Jacques Cartier et un chef Amérindien (NOTE 5) .

Les premiers chars allégoriques mettent surtout en valeur les industries et les métiers. Les typographes, par exemple, impriment des chansons qu’ils distribuent à la foule. Peu après, des groupes introduisent des chars à caractère historique. Les premiers sujets représentés sont des événements historiques, tels que l’arrivée de Jacques Cartier au Canada. Puis, s’ajoutera l’apport de grands personnages au développement du pays. Avec le temps, ce sont surtout des chars allégoriques qui composent la procession, alors que seulement quelques représentants de la Société SJB (NOTE 6) font partie du défilé. Ce genre atteint un sommet avec la procession de 1924 dont les chars exclusivement historiques sont réunis pour la première fois par un thème commun : Ce que l’Amérique doit à la race française, qui illustre la contribution des pionniers français à la découverte et au développement du continent.

Cette deuxième phase montre que les processions se sont peu à peu détachées d’une identité montréalaise pour adopter une vision qui touche l’ensemble des Canadiens français avec un dénominateur commun : leur histoire. Le caractère historique des processions soutient la mémoire collective et ces démonstrations publiques favorisent une vision commune de l’histoire parmi les membres du groupe. Si les premières processions ont permis d’affirmer la présence des Canadiens français, cette deuxième phase répond au besoin de certifier la valeur culturelle du groupe avec une histoire peuplée d’héroïnes et de héros auxquels les Canadiens français peuvent s’identifier.

Une société qui expose son patrimoine

La procession de 1925 met en scène les coutumes et les traditions ancestrales du Canada français; elle innove en introduisant parmi ses chars des objets à caractère patrimonial (NOTE 7). Avec cette procession, les Montréalais sont conviés à une exposition publique de leur culture populaire : chansons, artisanat, savoir-faire d’antan et coutumes ancestrales. La scénographie s’articule en une série de tableaux qui défilent les uns derrière les autres dans les rues de Montréal, selon une lecture et un parcours obligés. De plus, l’utilisation d’objets de la culture en tant que sujets de char, comme la raquette ou le tissage domestique, confirme qu’ils sont suffisamment importants parmi la population pour être reconnus, même de manière symbolique. La majorité des objets à caractère patrimonial est présentée avec un personnage de la Nouvelle-France pour marquer la chronologie. Cela a pour effet de diminuer la visibilité de ces objets au profit du caractère historique présent dans le défilé. Ainsi, seuls les chants populaires, dont Vive la Canadienne, la croix de chemin et les objets tissés par Jeanne Le Ber (NOTE 8) sont perçus comme étant de nature patrimoniale.

La procession de 1925 marque un tournant décisif dans les défilés. Les processions ne servent plus seulement à soutenir la fierté d’appartenance ou la mémoire collective; elles deviennent une invitation lancée aux Canadiens français à reconnaître des objets identitaires communs et à s’approprier un patrimoine balisé par ces objets.

L’association entre des objets de la culture canadienne-française - tels que chansons, légendes, folklore et moments de la vie populaire - et des personnages bien connus perdure jusque dans les années 1960. Aux personnages de la Nouvelle-France s’ajoutent des Canadiens illustres tels Joseph Bouchette (cartographe), Philippe Aubert de Gaspé (écrivain), et des contemporains comme le frère Marie-Victorin (botaniste) ou Luc Lacourcière (folkloriste). Ces personnages plus récents, de même que des sujets illustrant le progrès, l’évolution des modes de transport du canot à l’avion par exemple, montrent une société capable d’établir des liens avec son passé mais consciente de sa contemporanéité.

La société fondée par Duvernay a depuis ses débuts une dimension religieuse importante. La messe solennelle ainsi que la distribution de pain bénit font partie du rituel depuis les premiers jours. Dans les processions initiales, la présence de saint Jean-Baptiste constitue la seule référence religieuse. Lorsqu’elles prennent un tournant historique, la présence du clergé s'affirme en soulignant sa contribution à l’essor du pays et sa participation à certains jalons historiques, tels que la première messe. Ce caractère religieux s’accentue toutefois avec le temps, alors que s’ajoutent d’autres références, comme la présence de zouaves pontificaux qui rappelle les croisées modernes. À partir des années 1930, les références religieuses se font plus littérales. Par exemple, les thèmes de la communion ou de la cérémonie du mariage remplacent les moments joyeux de la noce, et enfin, les paroisses sont illustrées par un évêque. En 1954, la procession est essentiellement religieuse et par la suite, les personnages d’antan prennent le pas sur les contemporains et les références au catholicisme deviennent systématiques.

Une nouvelle idéologie qui cherche à émerger

Les années 1960 marquent les débuts de la Révolution tranquille. La société se veut plus laïque, l’école publique devient prioritaire et de grandes entreprises québécoises utilisent des publicités télévisées originales qui connaissent un énorme succès, du fait que les téléspectateurs découvrent un nouveau média qui leur présente, sous un angle inédit, des objets, des chansons et des mots qu’ils utilisent tous les jours.

Cette décennie marque également l’émergence d’idéologies politiques renouvelées et la création de groupes prônant l’indépendance du Québec. Il s’agit d’une période de turbulences pour les processions de la Société SJB, alors que ces groupes politisés affirment qu’elles sont les signes d’un temps révolu et qu’elles doivent disparaître.

Les organisateurs amorcent une lente modification des thèmes et offrent des sujets plus actuels, qui empruntent tant aux activités de plein air qu’aux téléromans ou aux objets de la culture. En 1961, des groupes ethniques participent au défilé. En 1962, le rapt du mouton (retrouvé sain et sauf) a pour conséquence de le faire disparaître des défilés suivants, de même que l’enfant saint Jean-Baptiste qu’on remplace par une effigie. En 1963, le thème Joie de vivre illustre différentes facettes de la vie québécoise : fêtes familiales, arts d’expression, sports et autres activités, comme les sucres. En 1967, les Canadiens français sont presque devenus des Québécois et Montréal reçoit le monde entier en étant l'hôte de l’Exposition universelle. Le défilé, présenté de nuit, a une facture moderne avec des chars construits de matériaux translucides éclairés par des projecteurs. Au défilé de 1968, des participants protestent contre la présence de Pierre Elliott Trudeau, alors premier ministre du Canada. En 1969, le défilé innove à nouveau. Beautés, loisirs et légendes d’ici présente des paysages naturels du Québec comme l’Isle-aux-Coudres et la chute Montmorency. Les loisirs sont illustrés par le Carnaval de Québec, le baseball et les voyages. Les figurantes portent la minijupe et les figurants dansent le gogo autour de quelques enfants de chœur. Les corps de musique jouent La Manic puis l'Ave Maria de Franz Schubert. Les références religieuses sont discrètes. Mais en 1969, les gestes de protestation se radicalisent et tournent à l’émeute et au saccage. À partir de cette date, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal cesse les processions pendant vingt ans (NOTE 9).

Une société qui a besoin de tradition

L’été 1990 marque le retour des défilés. Seulement quelques jours avant le 24 juin, les négociations entourant l’accord du lac Meech aboutissent à un échec (NOTE 10). C’est donc à nouveau un sentiment de rejet et un besoin de cohésion sociale qui favorisent la reprise du défilé, qui remporte cette année-là un immense succès populaire.

Comme ce fut le cas lors des processions originales, les Québécois ressentent alors le besoin de proclamer haut et fort leur identité autour d’un thème percutant :Le Québec : Trente ans de puissance tranquille. Le défilé commence avec un char intitulé Le mouton de Troie, en référence au célèbre cheval. Par la suite, les thèmes ravivent la mémoire collective et l’identité culturelle par des objets à caractère patrimonial. En 1992, la procession présente Sept moments de notre histoire tandis que celle de 1993 fait un Clin d’œil aux chansons québécoises. En 1996, Reflets du Québec illustre six caractéristiques typiques des Québécois et du Québec : patenteux, solidaires, inventeurs, l’hiver, la langue et les téléromans. En 1998, au moment où le nationalisme québécois se veut plus inclusif et fondé sur des valeurs communes, on propose un thème innovateur : un hommage aux autres cultures présentes sur le territoire québécois : autochtone, chinoise, caribéenne.

À l’instar des Montréalais du XIXe siècle qui se sont tournés vers les autres Canadiens français, ceux du XXIe siècle vont vers les autres Québécois.

Une vitrine de l’identité et du patrimoine

L’histoire des processions de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal montre à quel point ces défilés mettent en relief les besoins changeants de la société québécoise, ainsi que les thèmes et les objets dans lesquels elle s’identifie (NOTE 11). Ces manifestations publiques illustrent comment ces thèmes et ces objets du patrimoine sont traités dans la longue durée. La croix du chemin, par exemple, apparaît dans les processions en 1925, puis dans celles de 1932, 1939, 1952 et 1955. Malgré une diminution importante de ces monuments au Québec, ces rappels intermittents ont sans doute encouragé leur préservation et favorisé leur inventaire et classement subséquents. De même, si l'air de Vive la Canadienne est adopté vers 1939 par le Royal 22e Régiment, c’est sans doute en raison de sa grande renommée entretenue par les prestations pendant les processions. Enfin, les défilés attestent de l’actualité des sujets choisis. Les objets de la culture populaire sont montrés en 1925 au moment où des soirées de folklore sont très courues par les Montréalais. De même, le sujet des téléromans met en parallèle l’engouement du grand public pour la télévision. Aujourd’hui, l’ouverture aux autres cultures est un important sujet d’actualité (NOTE 12).

Les processions de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal constituent un chapitre important de l’histoire des défilés du 24 juin. Dès 1835, d’autres villes adoptent le rituel des banquets et, plus tard, celui des processions. Une analyse comparative des défilés organisés dans plusieurs régions du Québec permettrait de mettre en relief les divers intérêts, goûts et visions reflétant la richesse culturelle de l’ensemble de la société québécoise.

L’intérêt des Montréalais pour leur procession de la Saint-Jean-Baptiste semble cependant s’essouffler. En 2006, seulement quelques milliers de personnes ont participé au défilé et certains se demandent si la flamme patriotique suscitée par de telles manifestations n’est pas en train de s’éteindre.


Diane Joly
Université du Québec à Montréal

 

NOTES

1. Les motifs menant au choix du 24 juin, date de la naissance de Jean-Baptiste, ne sont pas connus. Toutefois, cette date rappelle l’ancienne tradition des fêtes de la Saint-Jean célébrées à Québec au début de la colonie. En 1878, la Société adopte saint Jean-Baptiste comme patron et c’est en 1908, sous l’impulsion d’Adélard Turgeon, président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Québec, que le pape Pie X nomme saint Jean-Baptiste patron des Canadiens français.

2. Parmi ces représentants figurent des sociétés de tempérance ou culturelles telles que l’Institut canadien, puis s’ajouteront des groupes professionnels, comme les membres du Barreau ou les médecins, et les différents corps de métier : tailleurs de pierre, tanneurs et cordonniers, peintres et forgerons, carrossiers, charrons, typographes, plombiers et ferblantiers, briquetiers, menuisiers et charpentiers, bouchers.

3. Les comptes rendus des processions sont tirés d’articles de journaux publiés entre 1834 et 2006.

4. Les personnages sont tenus par des enfants et peu d’éléments sont connus sur les motifs de leur présence dans la procession. Le journal La Minerve du 26 juin 1855 rapporte que « chacun de ces petits personnages était habillé, décoré et armé selon la vérité historique » (p. 2). M. Chalifoux, qui accompagne le groupe, est sans doute membre de la Société.

5. D’après les comptes rendus publiés dans le journal La Minerve, les premiers personnages allégoriques furent tenus par des enfants. Les allégories de Jacques Cartier et d’un Amérindien semblent avoir été les plus populaires.

6. L’Association Saint-Jean-Baptiste devient une Société lorsqu’elle s’incorpore et se dote d’une charte.

7. Avant 1925, les thèmes sont historiques et soutiennent la mémoire collective. En 1925, les organisateurs accolent l’étiquette de patrimoine aux objets qui sont exposés. Ces objets à caractère patrimonial sont des œuvres d’art, des objets de la culture populaire (artefacts), des illustrations de savoir-faire et de coutumes.

8. D’une fonction utilitaire, ces vêtements liturgiques ont acquis une valeur symbolique les faisant entrer dans la sphère patrimoniale. Sur Jeanne Le Ber, voir S. A., Processions de la Saint-Jean-Baptiste en 1924 et 1925, Montréal, Librairie Beauchemin, 1926, p. 241 : « On lui doit d’inestimables vêtements sacerdotaux et ornements d’autel, chefs-d’œuvre d’art et de patience qui sont conservés à Notre-Dame de Montréal. »

9. Deux processions, qui sont passées tout à fait inaperçues, ont eu lieu en 1981 et 1988.

10. Cet accord avait pour but d’amener le Québec à signer la nouvelle Constitution canadienne rapatriée et modifiée en 1982 avec l'accord de toutes les provinces, sauf le Québec.

11. Au congrès de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal du 8 mars 1923, les organisateurs affirment leur volonté de raconter l’histoire par le biais des processions : « Notre intention serait de continuer ces représentations historiques dans les célébrations futures de notre fête nationale et de faire parcourir ainsi, à grands traits, l’histoire de notre colonie et de son évolution graduelle jusqu’aux temps modernes » (Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Centre d'archives de Montréal, Fonds Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, P82).

12. Selon Jean-François Leclerc, directeur du Centre d’histoire de Montréal, depuis la fin des années 1990, les musées d'histoire présentent de plus en plus d'activités et d'expositions qui mettent en valeur les communautés culturelles, leur patrimoine et leur apport à l'histoire de la métropole. Plusieurs de ces activités ont été organisées à la demande de représentants de ces communautés elles-mêmes, d'autres par les musées. Ce phénomène témoigne d'une sensibilité plus grande des musées à la pluriculturalité et du besoin de reconnaissance des communautés culturelles par les institutions de la société d'accueil. La programmation du Centre d'histoire de Montréal en est un bon exemple (conversation avec Jean-François Leclerc, 28 mars 2007).

 

BIBLIOGRAPHIE

Archives de Radio-Canada, Montréal fête la Saint-Jean-Baptiste [en ligne], 24 juin 1969, http://archives.radio-canada.ca/souvenirs/date.asp?mois=06&jour=24&IDLan=0&IDClip=8152, consulté le 25 mars 2007.

Charette, Pierre P., « Noces d'or de la Saint-Jean-Baptiste : compte-rendu officiel des fêtes de 1884 à Montréal », Journal Le Monde, 1884, 514 p.

Davallon, Jean, L’exposition à l’œuvre : stratégies de communication et médiation symbolique, Paris, L'Harmattan, 2000, 378 p.

Hobsbawm, Eric, et Terence Ranger (dir.), L'invention de la tradition, trad. de l'anglais par Christine Vivier, Paris, Éditions Amsterdam, 2006, 370 p.

S. A., « La procession [titre générique] », La Minerve, période de consultation : du 22 au 27 juin, de 1842 à 1899.

S. A., « La procession [titre générique] », La Presse, période de consultation : du 22 au 27 juin, de 1900 à 2006.

S. A., « La procession [titre générique] », Le Journal de Montréal, période de consultation : du 22 au 27 juin, de 1990 à 2006.

S. A., Processions de la Saint-Jean-Baptiste en 1924 et 1925, Montréal, Librairie Beauchemin, 1926, 315 p.

Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Programme souvenir du 24 juin, Montréal, Secrétariat de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, années consultées : 1924, 1928, 1929, 1930, 1931, 1934, 1936, 1937, 1938, 1940, 1945, 1947, 1948, 1950, 1951, 1952, 1953, 1956, 1959, 1960, 1961, 1962.

 

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