Héritage amérindien des raquettes à neige : de la nécessité à l'agrément

par Lamothe, Mathilde

Marchande amérindienne de mocassin portant des raquettes, de Cornelius Krieghoff

 

À l’arrivée des premiers immigrants français dans la vallée du Saint-Laurent, au début du XVIIe siècle, la raquette à neige était d’usage universel chez les Amérindiens. Elle leur permettait de se déplacer en hiver sans s’enfoncer dans la neige profonde. Les Français les ont aussitôt imités pour vaquer à des occupations parfois vitales comme chasser, faire la guerre, communiquer entre eux ou s’approvisionner en bois de chauffage. Au XIXe siècle, la raquette devient un loisir très populaire dans toutes les couches de la société. Aujourd’hui, après une brève période d’hibernation, elle reprend sa place dans le monde du sport et des loisirs grâce à de récents perfectionnements techniques. Le parcours de la raquette à neige illustre à merveille la persistance d’un patrimoine très ancien et son adaptation à l’évolution de la société, face à une constante de l'environnement canadien : l’hiver.

 

 

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Sur la piste des raquettes à neige

 

Trappeur chaussé de raquettes, 1857

Au Québec, plusieurs activités traditionnelles amérindiennes sont devenus des sports : canot de rivière et canot à glace, crosse, courses de traîneaux à chiens, pêche sur glace et raquettes à neige. L’évolution de ce dernier emprunt culturel aux Amérindiens témoigne du passage d'une pratique essentielle à la survie à une activité de loisir. En effet, les raquettes étaient indissociables d’activités de subsistance comme la chasse et les transports, autant pour les autochtones que pour les immigrants européens qui les ont immédiatement adoptées en s’établissant en Nouvelle-France, au début du XVIIe siècle. Presque 300 ans plus tard, à la fin du XIXe siècle, les randonnées en raquettes étaient devenues un divertissement extrêmement populaire donnant lieu à la formation de centaines de clubs de raquetteurs. De nos jours, après une période de déclin de quelques décennies, la raquette à neige améliorée, faite de nouveaux matériaux synthétiques et souvent dotée de crampons, effectue un retour en force comme activité de randonnée et sport de haut niveau.

 

Apprentissage et utilisation des raquettes : un peu d’histoire

 

Il faut remonter aux sources écrites des premiers colons européens pour attester la présence de ce moyen de déplacement sur le territoire canadien. Les récits des premiers explorateurs : missionnaires qui franchissaient des distances considérables pour évangéliser diverses nations amérindiennes, coureurs des bois comme Pierre-Esprit Radisson (1636-1710), ou militaires tels que Pierre Le Moyne d'Iberville (1661-1706) (NOTE 1), témoignent de l'utilisation des raquettes par les premiers colons français et surtout de leur apprentissage auprès des Amérindiens. La Relation de 1633 du Père Le Jeune, qui passe son premier hiver en Canada avec une bande d’Amérindiens nomades (Montagnais, ou Innus) qui se déplacent en raquettes pendant tout l’hiver, rapporte la découverte que fait ce missionnaire jésuite arrivant de France :

« Le 3 de Decembre nous commençâmes à changer de chaussure, et nous servir de raquettes : quand je vins à mettre ces grands patins tout plats à mes pieds : je m'imaginais qu'à tous coups je donnerais du nez dans la neige, mais l'expérience m'a fait voir que Dieu pourvoit commodément toutes les nations des choses qui leur sont nécessaires : je marche fort librement avec ces raquettes. Pour les Sauvages, cela ne les empêche ni de sauter comme des daims, ni de courir comme des cerfs » (NOTE 2).

«Canadien en raquettes allant en guerre sur la neige», Bacqueville de la Potherie, 1722

Le militaire Pierre Le Moyne d'Iberville nous apprend aussi que seuls les Canadiens (ces Français nés dans la vallée du Saint-Laurent) étaient passés maîtres dans l’utilisation des raquettes, grâce aux rapports étroits qu’ils entretenaient avec les Amérindiens. Au contraire, les politiques britanniques de colonisation gardaient souvent les colons anglais à l’écart des populations autochtones (NOTE 3). D’Iberville utilisa notamment les raquettes lors des déplacements de ses troupes (composées de « Canadiens et de Sauvages ») en hiver, afin de frapper les villages frontaliers anglais lors de la campagne de Terre-Neuve en 1696-1697, ou lors de l'expédition préparée contre le village de Corlaer (Shenectady) pendant la Première Guerre intercoloniale (1689-1697). L’historien Guy Frégault souligne l’avantage que donnait aux Canadiens cette habileté à se déplacer en raquettes :

« On peut s'étonner que les habitants de Terre-Neuve, qui pourraient écraser les Canadiens sous le nombre, semblent attendre passivement d'être spoliés et délogés de leurs habitations. C'est que l'hiver isole pratiquement tous ces petits postes. La neige bloque chez eux la plupart des Anglais, qui n'ont jamais chaussé la raquette. Au contraire, les Canadiens sont des raquetteurs expérimentés. Ils peuvent se porter rapidement d'un point à l'autre et prendre les villages un à un avec une déconcertante facilité » (NOTE 4).

Les simples habitants de la Nouvelle-France utilisaient eux aussi les raquettes pour se déplacer  sur leur terre en hiver, pour aller par exemple tendre les collets, bûcher du bois, chasser le gibier ou récolter le sirop d'érable alors que la neige n'était pas encore fondue, voire tout simplement pour se déplacer plus facilement au quotidien, puisque le réseau routier et le transport à cheval ne se développent qu’à compter du XVIIIe siècle. Il faut même attendre le XIXe siècle pour que la multiplication des petits villages et la révolution des moyens de transport engendrent une véritable ramification du réseau routier : « Ces gens qui vivaient hier éloignés les uns des autres et devaient souvent chausser leurs raquettes pour aller chez le voisin pouvaient aujourd'hui aller au village ou même à la ville voisine assis confortablement dans une carriole », écrit Paul Carpentier (NOTE 5). La création du premier club de raquetteurs (le Montreal Snowshoe Club) en 1843 est un indice significatif du bouleversement qui se produit à cette époque : « Il existait désormais des endroits où la raquette avait complètement perdu son caractère de nécessité pour devenir un objet occasionnellement utilitaire, un objet de divertissement. Le changement était aussi profond que celui qui s'était opéré pour la tobogane qui était le seul véhicule de l'Amérindien pour déplacer ses fardeaux l'hiver, et qui est devenu un jouet pour glisser sur les pentes enneigées » (NOTE 6).

 

Groupe de raquetteurs, mont Royal, Montréal, QC, vers 1901

Ces sources historiques démontrent l'adaptation des Canadiens français à la topographie et au climat de l'Est canadien par l'apprentissage, puis l'utilisation des raquettes à neige dans leur quotidien, grâce aux échanges culturels et techniques avec les autochtones. Ce moyen de transport traditionnel amérindien, devenu typiquement canadien, illustre les processus dynamiques de mouvement, de mutations et de mélanges qui participent à la construction identitaire des sociétés : « Loin d’être fixe et figé, le patrimoine est continuellement fait et refait par les déplacements, les contacts, les interactions et les échanges entre individus et groupes différents » (NOTE 7).

 

Évolutions et adaptations des savoir-faire liés aux raquettes à neige

 

L'usage des raquettes par les Canadiens s'inscrit donc dans un temps long, depuis les premiers contacts avec les Amérindiens, au XVIIe siècle, jusqu'à aujourd’hui. Il donne naissance à un savoir-faire, parfois à un métier (fabriquant de raquettes) qui se transmet de génération en génération, puis à la pratique d’un sport : les compétitions actuelles de raquettes durant la saison hivernale, les balades en famille et les randonnées sportives de longue distance. Après avoir été essentiellement utilitaire pendant longtemps, cette activité s'inscrit désormais comme un loisir, en s'adaptant aux besoins actuels des populations qui ont un rapport bien différent avec l’hiver.

Expédition en raquettes dans le parc national de la Gaspésie, 2008

Du côté de la fabrication des raquettes, on remarque une nette évolution liée au renouveau de la pratique à la fin du XXe siècle : la traditionnelle raquette en bois et en babiche (lanière en cuir d'animaux, de caribou à l’origine et souvent de vache par la suite) fait désormais place à une raquette moderne de haute technologie. La raquette traditionnelle était pratique, d'usage courant, un objet vital sans réelle vocation sportive. Cette raquette en babiche a réussi à perdurer jusque dans les années 1980, comme objet utilitaire ou de loisirs apparaissant plutôt comme un objet « folklorique » plus ou moins désuet.

 

Selon un des principaux fabricants de raquettes à neige (l'entreprise Raquettes GV située dans la réserve huronne de Wendake, en banlieue de Québec), la raquette aurait peut-être disparu si elle n'avait pas opéré un tournant technologique qui a relancé le dynamisme de la pratique (et de la fabrication) dans les années 1990. L'entreprise Raquettes GV continue d’utiliser des techniques de fabrication artisanales (raquettes en babiche) mais elle s’est aussi beaucoup modernisée, fabriquant maintenant une large gamme de raquettes en aluminium, ou moulées par injection, pour satisfaire tous les types de clientèle, tant professionnels qu’amateurs de sports et de loisirs. Les gardes de parcs nationaux ou les observateurs de la faune et de la flore préfèrent souvent les silencieuses raquettes en babiche pour se déplacer dans la nature (NOTE 8); tandis que les raquettes de haute technologie, validées par des brevets, offrent d'autres avantages : elles améliorent la flottaison, permettent une adhérence jusqu'alors inexistante (grâce à l'ajout de crampons sous la raquette) et diminuent le poids. Cette nouvelle gamme est très populaire auprès des familles et des sportifs, ou encore des soldats des Forces Armées Canadiennes qui sont équipées de raquettes dernier cri composées de nouveaux matériaux : cadre en magnésium et tressage en fil d’acier inoxydable.

Un exemple de raquettes modernes adaptées à la compétition

 

Le savoir-faire évolue donc en fonction du contexte historique, géographique ou social qui favorise l’utilisation et la réutilisation de l’objet. L'artisan fabrique encore les raquettes « traditionnelles », tout en répondant à de nouveaux besoins qui enrichissent son savoir-faire et lui permettent de se perpétuer dans le temps.

 

Actualisation d'une pratique traditionnelle

 

Depuis le XIXe siècle, la nécessité quasi vitale d’utiliser des raquettes – particulièrement pour la chasse et les longs déplacements en hiver – s'est affaiblie progressivement, tandis que son aspect ludique s’est accru. Devenue aujourd’hui une activité sportive, la pratique de la raquette à neige fait partie des attractions de sites naturels comme les Parcs Nationaux du  Canada; elle est présentée dans les brochures touristiques au même titre que le ski de fond ou les balades en chiens de traîneaux.

 

Départ de la course «Raquettes d'Abraham», à Québec, en janvier 2013

Parallèlement à ce côté ludique, une pratique compétitive s'est développée, avec entrainements et calendrier de courses hivernales (Le Défi Laurentien à Mont-Tremblant, La Foulée Nordique à Port-Cartier ou le Défi Raquettes GV à Québec), ainsi que des structures associatives qui organisent ces compétitions. Le championnat Québécois de course de raquettes proposait sept courses en 2013 (Les Raquettes d'Abraham sur les Plaines d'Abraham, à Québec, qui est la plus ancienne, en était à sa quatrième édition). Les participants, relativement jeunes (moyenne d'âge 25-35 ans) sont des compétiteurs de haut niveau qui sont pour la plupart coureurs de fond (marathons, cross-country) ou coureurs cyclistes en été. Cette pratique sportive prend donc le relais d’autres types de compétition pendant l'hiver, avec sa technique propre: poids et type de raquettes à privilégier, flottaison sur la neige qui varie selon le terrain et la météo, etc. Ces divers paramètres doivent être bien intégrés si l’on veut remporter une course de raquettes.

 

Course en canot du Carnaval de Québec, édition 2013

Ces compétitions sont apparues à la suite  d’une évolution semblable à celles des canots à glace, qui étaient autrefois essentiels au bien-être des habitants des îles du Saint-Laurent et qui se sont transformés en sport extrême. Cet ancien moyen de transport se trouve désormais normé, codifié, institutionnalisé, avec associations sportives et calendrier compétitif. Ce sport issu d’une tradition spécifique à la culture québécoise possède un fort caractère identitaire; il est ancré dans le patrimoine. Il en va de même de la raquette à neige.

 

Les raquettes à neige et l’hiver séculaire

 

Ainsi, des activités utilitaires traditionnelles comme la raquette et le canot se sont mutées en sport ou en loisir sans perdre leur rôle de marqueur identitaire, parce qu’elles sont issues d’une pratique enracinée dans la culture et la société. Les raquettes ont été un instrument culturel majeur qui a permis de mettre en contact des personnes et des groupes établis sur un vaste territoire. Elles ont fait le pont entre les cultures amérindiennes et françaises, puis anglaises, et contribué à façonner la culture spécifique des Canadiens. Ce faisant, elles ont ouvert de nouveaux horizons aux explorateurs et aux habitants de la Nouvelle-France et du Canada. Cet ancien moyen de transport, à l'instar des canots de rivière et du canot à glace, a dû faire face à de multiples obstacles menaçant son usage, pour s'adapter au monde contemporain et ne pas se cantonner à une forme d’expression folklorique dépassée.

Excursion hivernale dans le parc national de la Gaspésie

 

Pourquoi la raquette à neige est-elle encore utilisée? Pourquoi cet héritage culturel a-t-il encore sa place aujourd’hui, quoique de manière différente? Si la frontière entre patrimoine, sport et identité n’est pas facile à discerner, ni les motivations des personnes qui ont fait évoluer cette pratique au fil des siècles, on peut constater que l’hiver est encore présent parmi nous. Et la raquette à neige, cet ingénieux outil développé par les Amérindiens, est si efficace pour transformer l’obstacle d’une neige épaisse en un élément naturel procurant plaisir et satisfaction que cette efficacité semble avoir assuré sa pérennité. Car de la nécessité au loisir, le pas est facile à franchir en hiver quand on porte des raquettes à neige…

 

 

 

 

Mathilde Lamothe

Doctorante en ethnologie et patrimoine
Université de Pau et des Pays de l'Adour (France) / Université Laval (Québec)



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Notes

1. Relations des Jésuites 1611-1636, contenant ce qui s'est passé de plus remarquable dans les missions des Pères de la Compagnie de Jésus dans la Nouvelle-France, t. 1, Montréal, Éditions du Jour 1651, 1972.  Quatrième voyage de Pierre-Esprit Radisson. Source : Pierre-Esprit Radisson. Les aventures extraordinaires d'un coureur des bois. Récits de voyages au pays des Indiens d'Amérique, [trad. Berthe Fouchier-Axelsen], Québec, Éditions Nota Bene, 1999. Voir aussi FOURNIER, Martin, Pierre-Esprit Radisson (1636-1710), aventurier et commerçant, Québec, Septentrion, 2001.  FRÉGAULT Guy, Pierre Le Moyne d'Iberville, Ottawa, Éditions Fides, 1968.

2. Relation des Jésuites 1611-1636, [1972], p. 10

3. Cette remarque de Colden exprime bien leur état d'esprit : « Europeans will hardly think it possible that Men could make such a March through the Wilderness in the Severest Frosts, without any Covering from the Heavens, or any Provisions, except what they carried on their Backs », History of the Five Indian Nations, 114. Cité dans Guy Frégault, 1968 : 134.

4. FRÉGAULT, Guy, Pierre Le Moyne d'Iberville, [1968], p. 158-159

5. CARPENTIER, Paul, La raquette à neige, présence et fabrication au Canada français, Université Laval, 1972

6. CARPENTIER, Paul, La raquette à neige, [1972], p. 171.

7. TURGEON, Laurier, Patrimoines métissés, contextes coloniaux et postcoloniaux, Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme et Presses de l’Université Laval,  2003, p. 18.

8. Une nouvelle gamme de raquette en babiche vient d'être créée avec un laçage synthétique remplaçant le cuir de vache, ce qui permet de renforcer la solidité de la raquette et de ne plus subir les odeurs désagréables liés au travail du cuir pour tresser la babiche, tout en conservant le « cachet traditionnel ».

Bibliographie

CARPENTIER, Paul, La raquette à neige, présence et fabrication au Canada français, Université Laval, 1972

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