Le Loudunais, terre d’origine de quelques familles acadiennes

par Kennedy, Gregory

Musée de Falaise, 2002

Le Loudunais est une ancienne province française, actuellement située dans le département de la Vienne, d’où venaient certaines des premières familles de l’Acadie. Après plusieurs décennies de débat scientifique sur l’ampleur de cette migration, l’hypothèse reste controversée auprès des experts, mais est largement acceptée par les gens du Loudunais, qui tentent de conserver la mémoire des racines du peuple acadien. Une étude comparative des sociétés acadienne et loudunaise décèlent certaines ressemblances, tels que l’influence de la guerre, le rôle des représentants sélectionnés par la communauté, l’importance des sacrements de l’Église catholique et une économie basée sur l’exportation de surplus agricoles.

 

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De la France à l’Acadie

Section d’un plan du Loudunais, 1635

Le Loudunais est un petit pays situé entre le Poitou et la Touraine, au Centre-Ouest de la France. Malgré les difficultés rencontrées par les chercheurs qui se sont intéressé aux origines des anciennes familles acadiennes, il est probable qu’une certaine proportion d’entre elles soient originaires du Loudunais. L’analyse des patronymes ainsi que la mise en perspective des similitudes entre le patrimoine culturel de l’Acadie et celui du Loudunais semblent en effet aller en ce sens. Il convient cependant de ne pas surestimer les liens entre les deux, car si nous admettons que peut-être une vingtaine de familles seraient originaires de cette région, cela laisse plus de la moitié des anciennes familles, et celles de plusieurs autres migrants tardifs, qui proviendraient de lieux différents. La diversité deviendrait alors la règle et l’héritage particulier du Loudunais viendrait s’insérer à travers d’autres expériences, d’autres cultures. Il n’en demeure pas moins que cette région française a joué un rôle dans la colonisation de la péninsule acadienne, et que l’identité loudunaise est dorénavant associée à la fondation de l’Acadie.

 

Une question controversée

Le plus grand défi lorsqu’on s’intéresse aux origines des Acadiens est le manque de sources documentaires pour cette période. Nous ne disposons pas de listes des passagers qui ont migré vers l’Acadie, pas plus que de correspondance officielle ou privée, ni de recensements ou de registres paroissiaux complets antérieurs à 1670. Ainsi, la plupart des experts hésitent à attribuer un lieu d’origine à la majorité des Acadiens.

Acte de baptême d’Andrée Brun, 21 août 1646

En 1959, la linguiste Geneviève Massignon a émis l’hypothèse voulant que la seigneurie d’Aulnay au Loudunais ait été le pays d’origine d’une vingtaine des plus anciennes familles de l’Acadie. Pour ce faire, elle a comparé les patronymes inscrits dans le recensement de la colonie de 1671 et ceux présents dans les registres paroissiaux d’Aulnay, La Chaussée et Martaizé (NOTE 1). En 1963, Gabriel Debien a insisté sur l’impossibilité de valider cette hypothèse. Plus récemment, Naomi Griffiths et Leslie Choquette déclaraient que les Acadiens venaient de plusieurs régions de la France et qu’il n’y a pas eu de migration concertée (NOTE 2).

Néanmoins, des preuves circonstancielles existent. Jacques Vanderlinden a démontré que les stratégies matrimoniales des premières familles suggèrent l’existence d’un groupe de la communauté de Port Royal constitué des migrants du Loudunais. D’ailleurs, Nicole Bujold et Maurice Cailleteau identifiaient l’un des agents qui a recruté ces familles dans la paroisse de La Chaussée, sous la direction de Charles de Menou, seigneur d’Aulnay. Quant à Henri Wittmann, il a souligné les similarités entre le dialecte acadien et celui du Loudunais. Pour Gervais Carpin, la preuve la plus importante en faveur de la thèse d’une origine loudunoise est le manque d’alternatives dont disposaient Menou. En effet, seul recruteur à cette époque et sans beaucoup de moyens, il semble évident qu’il ait cherché des colons chez lui, comme ses prédécesseurs l’avaient fait pour d’autres projets de colonisation (NOTE 3). Peut-être le dernier mot appartient-il à Ronnie-Gilles LeBlanc qui a effectué un bilan de tous les colons acadiens avant 1714 à l’aide du dictionnaire généalogique de Stephen White. Selon lui, l’hypothèse de Massignon mérite d’être examinée plus en profondeur, car le Centre-Ouest a fourni la plus grande proportion de colons dont on connaît l’origine, bien que 24 provinces différentes de la France soient représentées par au moins un colon et que nous soyons, par conséquent, encore loin d’une conclusion définitive (NOTE 4).

 

Guerre et paix au Loudunais… et en Acadie

Le tour carré de Loudun, construite en 1040

Jusqu’au XVIIe siècle, au moment où certaines familles étaient recrutées pour coloniser l’Acadie, l’histoire du Loudunais a été largement marquée par la guerre. Ses origines remontent à l’Antiquité, lorsque la ville de Lugdunum a été fondée par les Celtes avant l’arrivée des Romains. Choisie pour son emplacement stratégique au sommet d’une colline qui domine les plaines voisines, la ville sera davantage fortifiée sous Charlemagne quelques siècles plus tard. Pendant le Xe siècle, le Loudunais devint une zone frontalière entre les territoires dynastiques des Angevins et des Capétiens. Pour cette raison, des sommes considérables étaient dépensées pour construire des tours, des bastions et des murs dans les villes de Loudun et de Moncontour. Plusieurs batailles ont eu lieu dans la région pendant la Guerre de Cent Ans.

Après une période de paix, l’histoire militaire loudunaise s’est poursuivie avec les guerres de Religion du XVIe siècle qui opposèrent les catholiques et les huguenots (protestants). Moncontour, situé à l’ouest de Martaizé, fut le lieu de la plus grande bataille de cette période, la victoire du futur roi Henri III contre les huguenots en 1569 (NOTE 5). Malgré la violence endémique qui régnait dans la région, le pays du Loudunais était favorisé par des terres très fertiles et un climat tempéré propice à la culture du blé. À partir du XVe siècle, la région était incorporée au sein du réseau commercial de la Loire grâce au port de Saumur. Ce commerce mettait l’accent sur l’exportation du froment à destination de Tours, Paris, Orléans, Nantes et, plus tard, de l’Angleterre et de l’Espagne. Le Loudunais devenait ainsi un pays agricole assez riche, avec une paysannerie relativement prospère (NOTE 6).

Exile of the Acadians from Grand Pré

Les parallèles entre l’histoire du Loudunais et l’histoire de l’Acadie sont frappants. Grâce à l’exploitation des terres des marais fertiles, les colons profitaient de récoltes abondantes et d’un niveau de vie enviable. Leurs surplus (surtout du blé, des pois et des bestiaux) étaient vendus sur les marchés de la Nouvelle-Angleterre et, plus tard, de Louisbourg. Qui plus est, les colons pratiquaient le troc avec les Autochtones surtout leurs voisins immédiats, les Mi’gmaq. Cependant, tout n’était pas rose. En effet, la colonie, qui constituait une frontière stratégique sur le bord de l’océan Atlantique entre la Nouvelle-Angleterre et la Nouvelle-France, était aussi un endroit propice pour l’exploitation des ressources de la pêche, et a souvent été la cible d’attaques pendant les guerres impériales entre les Français et les Anglais. Bien que le chef-lieu de Port-Royal soit devenu un centre militaire comprenant un fort et une garnison, il fut pris par les Anglais à quatre occasions entre 1605 et 1710. Des attaques corsaires et des raids punitifs menés contre les communautés acadiennes comme celle de Grand Pré et de Beaubassin ajoutaient à l’insécurité des habitants, notamment pendant les années 1690 et 1700. D’ailleurs, le retour des guerres dans les années 1740 a motivé plusieurs familles à migrer vers l’Île Royale et l’Île Saint-Jean. Quant à Beaubassin, situé sur l’isthme de Chignectou, il fut incendié par les Français et leurs alliés autochtones en 1750. Quelques années plus tard, la situation culmine avec la Déportation dirigée par le lieutenant-gouverneur britannique Charles Lawrence et ses troupes. L’ironie dans tout cela est qu’à partir du milieu de XVIIe siècle le Loudunais devenait paisible. Rétrospectivement, nous pouvons nous demander si certaines familles ont regretté leur décision d’aller s’établir en Acadie!

Au fil des générations, les habitants du Loudunais ont évité de participer aux guerres. Leurs représentants ont négocié avec les commandants des forces militaires afin de protéger la communauté et de préserver autant que possible leur autonomie. Une certaine continuité apparaît ainsi à travers l’expérience des premiers colons de l’Acadie. Ils se trouvaient plongés au cœur d’une guerre impériale et il n’est donc pas surprenant qu’ils aient adopté de pareilles stratégies de négociation. En général, les commandants militaires envoyés pour gouverner la colonie, qu’ils soient Français ou Anglais, voulaient profiter des ressources et de la main-d’œuvre acadienne.  Ils ont donc négocié avec les délégués acadiens pour des vivres, des bestiaux et des services divers. D’habitude, les Acadiens accordaient ces demandes sous réserve de conserver leur neutralité. Cela ne veut pas dire pour autant qu’ils étaient pacifistes. En effet, plusieurs exemples indiquent que les Acadiens ont pris les armes pour se protéger, notamment pendant les attaques anglaises de 1704 et 1707 et le siège du Fort Beauséjour en 1755. Mais l’emploi de la force armée était pour eux un dernier recours, lorsqu’aucune autre possibilité ne s’offrait à eux, face à un ennemi implacable qui menaçait leur vie. En fin de compte, cette pratique de négociation et l’institution de délégués – des représentants élus par les chefs de ménage d’une communauté afin d’agir comme diplomates – étaient des traditions communes aux habitants de l’Acadie et du Loudunais.

 

Des traits culturels communs

Nous pouvons tracer d’autres liens qui caractérisent les deux communautés tels que l’importance des sacrements de l’Église catholique, les réseaux de parenté, les structures socioéconomiques au sein de la communauté et une économie basée sur l’exportation de surplus agricoles. De plus, la paroisse de Martaizé comprenait quelques cabanes au nord du village, métairies basées sur l’exploitation des marais, fondées vers 1650 et encore présentes deux siècles plus tard (NOTE 7). En même temps, il est évident que l’Acadie posait des défis particuliers, surtout en ce qui a trait au travail de défrichement, à la présence d’une société autochtone considérable et à l’isolement de la colonie. La décision de coloniser les marais et de disperser les habitations à travers les rives et ruisseaux de la baie Française (actuellement la baie de Fundy) a été particulière aux Acadiens. L’absence d’une administration cohérente ou d’infrastructures propices au développement socioéconomique et l’influence limitée des élites traditionnelles, comme les seigneurs et les curés, ont forcé les Acadiens à s’entraider et à prendre en main la vie politique de leur société. Après un siècle de guerre et de paix, il est clair que les colons ont développé une identité distincte, grâce à leur expérience particulière en Acadie. Les difficultés des réfugiés acadiens à s’intégrer en France après la Déportation démontrent bien cette évolution (NOTE 8).

 

Le patrimoine des Acadiens au Loudunais 

À la suite des publications de Massignon et celles d’autres chercheurs, il y a eu quelques initiatives visant à préserver et célébrer les possibles racines acadiennes au Loudunais, entre autre en exploitant mieux les archives disponibles et en mettant en valeur le patrimoine documentaire relatif à l’Acadie. Ainsi, les archives départementales de la Vienne proposent des documents intéressants pour l’histoire des Acadiens, la plupart concernant les tentatives de relocaliser les réfugiés de la Déportation. Leur site web présente en outre quelques pistes à suivre pour les gens intéressés au parcours et à la vie des migrants du XVIIe siècle, en incluant les registres paroissiaux.

Plaque commémorative du départ vers l'Acadie de migrants guidés par Isaac de Razilly

C’est cependant la Maison de l’Acadie qui a consacré le plus d’efforts sérieux pour rassembler une collection impressionnante de documents et de livres concernant les Acadiens et la seigneurie d’Aulnay, y compris des exemplaires des microfilms conservés à la Bibliothèque Nationale de France. Fondée en 1984 dans une annexe de l’église paroissiale de La Chaussée, la Maison de l’Acadie comprend un petit musée et une bibliothèque importante consacrée aux Acadiens. Ouverte pendant la saison estivale, la Maison accueille les généalogistes, les chercheurs et, bien sûr, les touristes.

En juin 2011, une journée « Découvrez vos racines » était organisée par la Maison de l’Acadie, en partenariat avec des groupes tels que les Cousins Acadiens de Poitou et le Comité de jumelage Shippagan-Loudun. L’office du tourisme de Loudun et les nombreux sites web de l’industrie touristique, ainsi que le journal d’actualité de la région de Poitou-Charentes, La Nouvelle République, appuient la Maison et ont déclaré que le Loudunais est « terre acadienne ».

Il y a plusieurs autres groupes actifs dans la grande région de Poitou-Charentes, et ailleurs en Bretagne et en Normandie, tels que les Amitiés Acadiennes et les Amis du Canada et de l’Acadie, mais ces derniers mettent plutôt l’accent sur le développement de relations culturelles. D’autres groupes, basés à Châtellerault et à Belle-Île-en-Mer, commémorent l’expérience des réfugiés acadiens dans leurs communautés après la Déportation. Toutefois, seul le Loudunais prétend au titre de terre d’origine des familles acadiennes.

 

Des origines floues, une identité forte

Stèle commémorative de Nicolas Denys à Place Availles-en-Châtellerault, Vienne, Poitou-Charentes

Les origines des Acadiens restent controversées et il est probable que cette question ne sera jamais résolue à la satisfaction de tous. Cependant, le Loudunais est bel et bien le pays d’origine d’au minimum quelques colons et cela constitue une base pour mieux comprendre les motivations et les traditions de ces migrants ainsi que l’évolution graduelle d’une identité distincte dans le contexte colonial de l’Amérique française. Des centres d’archives et des organisations, de part et d’autre de l’Atlantique, tentent de préserver les traces de ce riche patrimoine.

 

 

Gregory M. W. Kennedy
Professeur adjoint, département d’histoire et de géographie, Université de Moncton

L’auteur aimerait remercier Ronnie-Gilles LeBlanc pour ses commentaires sur une version préliminaire de cet article.

 

 

 


Documents complémentairesCertains documents complémentaires nécessitent un plugiciel pour être consultés

Photos

Notes

1. Geneviève Massignon, Les parlers français de l’Acadie : enquête linguistique, Paris, Librairie C. Klincksieck, 1962.

2. Gabriel Debien, “Les Loudunais en Acadie au 17e siècle,” Bulletin de la Société des Antiquaires de l’Ouest et des Musées de Poitiers Tome VII – 4e série, 1963, pp. 153-161; Naomi Griffiths, From Migrant to Acadian: A North American Border People, 1604-1755, Montréal-Kingston, McGill-Queen’s University Press, 2005, 65; Leslie Choquette, Frenchmen into Peasants: Modernity and Tradition in the Peopling of French Canada, Cambridge, Harvard University Press, 1997, 71-84, 263.

3. Jacques Vanderlinden, Se marier en Acadie française, Moncton, Chaire d’études acadiennes, 1998, 78; Nicole T. Bujold et Maurice Caillebeau, Les origines françaises des premières familles acadiennes, le sud loudunais, Poitiers, l’Imprimerie Union, 1979; Henri Wittmann “L’Ouest français dans le Français des Amériques: le jeu des isoglosses morphologiques et la genèse du dialecte acadien” dans Georges Cesbron, dir., L’Ouest français et la Francophonie nord-américaine, Angers, Presses de l’Université d’Angers, 1996; Gervais Carpin, Le Réseau du Canada: etude du mode migratoire de la France vers la Nouvelle-France (1628-1662), Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2001, 259-260.

4. Ronnie-Gilles LeBlanc, « Les origines françaises du peuple acadien avant 1714 » dans André Magord, (Dir.), Le fait acadien en France : histoire et temps présent, Poitiers/Moncton, Geste éditions/l’Institut d’études acadiennes, Université de Moncton, 2010, 25-49; Stephen White, Dictionnaire généalogique des familles acadiennes, Moncton, Centre d’études acadiennes, deux tomes, 1999.

5. Aimé Souché, Loudun et les pays Loudunais et Mirebelais, Loudun, L’imprimerie de A. Roland, 1921, 19; Robert Fauvreau, “Les débuts de la ville de Loudun” Société des Antiquaires de l’Ouest, Tome III – 5e série, 1989, pp. 163-182; Auguste-Louis Lerosey, Loudun: Histoire Civile et Religieuse, Loudun, Lafitte Reprints, 1977 (1908).

6. Judith Miller, Mastering the Market: The State and the Grain Trade in Northern France, 1700-1860, Cambridge, Harvard University Press, 1998, 5-32; Paul Raveau, L’agriculture et les classes paysannes: la transformation de la propriété dans le Haut-Poitou au XVIe siècle, Paris, Marcel Rivière, 1926, 96; Abbott Payson Usher, The History of the Grain Trade in France, 1400-1710, New York, 1973 (1913), 25.

7. Archives départementales de la Vienne, Cadastre, 1828-1830 4P 2571 (Martaizé) et G9 61 Curé de Martaizé, 21 Juillet 1677 and 1680.

8. Jean-François Mouhot, Les réfugiés acadiens en France, 1758-1785 : l’impossible réintégration?, Québec, Septentrion, 2009.

Bibliographie

Bujold, Nicole T., et Maurice Caillebeau, Les origines françaises des premières familles acadiennes, le sud loudunais, Poitiers, l’Imprimerie Union, 1979.

Carpin, Gervais, Le Réseau du Canada: étude du mode migratoire de la France vers la Nouvelle-France (1628-1662), Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2001.

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White, Stephen, Dictionnaire généalogique des familles acadiennes, Moncton, Centre d’études acadiennes, deux tomes, 1999.

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