Radio-Canada, la culture et l'identité

par Sauvageau, Florian

Bureaux de la Société Radio-Canada à Vancouver, 2009

La participation de la Société Radio-Canada au remue-méninges qui a mené à la Révolution tranquille des années 1960, au Québec, a maintes fois été célébrée. Au fil des années qui ont suivi, les émissions culturelles, d'information et de divertissement de la télévision publique, et avant elle, de la radio publique, ont contribué de façon importante à renforcer la culture et à forger l'identité québécoise, en propageant un grand vent d'air frais dans la société. L'apport de la Société Radio-Canada à la vie des communautés francophones du reste du Canada est cependant moins clair. Les francophones d'Acadie, de l'Ontario ou de l'Ouest canadien n'arrivent pas toujours à se reconnaître dans une radio et une télévision très majoritairement québécoises dans sa programmation et dans les intérêts de ses artisans.

 

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La société québécoise et Radio-Canada grandissent ensemble

Michelle Tisseyre à ses débuts à la radio de la Société Radio Canada, 1941

On attribue la boutade suivante au célèbre vulgarisateur Fernand Seguin: « Je retiens deux événements importants dans notre histoire : l'arrivée de Jacques Cartier... et celle de Radio-Canada.» (NOTE 1) Par le brassage d'idées et l'ouverture sur le monde qui caractérisaient ses émissions d'information, par l'originalité de ses téléromans et de ses émissions pour enfants, l'audace des émissions destinées aux auditoires féminins, de Place aux femmes à la radio à Femme d'aujourd'hui à la télévision, par son apport exceptionnel au raffermissement de la langue française, notamment par la francisation du vocabulaire des sports, la télévision publique des années 1950 a largement contribué à cristalliser ce qui bouillonnait déjà de façon éparse dans la société. Car la télévision ne crée rien, elle montre. « Dans notre milieu, disait Raymond David, qui a longtemps été vice-président et directeur général de la radiodiffusion française à la Société Radio-Canada, la télévision est arrivée au moment où de profondes transformations étaient en fermentation. Si l'action de la télévision a pu paraître si déterminante, c'est qu'elle a fait écho à tout ce qui était latent dans le milieu. » (NOTE 2) La fascination qu'exerçait la boîte à images sur les gens qui y consacraient de nombreuses heures d'écoute a fait le reste.

 

La radio, l'oubliée

Guy Mauffette dans les studios de Radio-Canada pour animer son émission «Le cabaret du soir qui penche»

Les éloges fréquents que reçoit la télévision pour sa contribution à la modernisation du Québec laissent le plus souvent dans l'ombre le rôle qu'a joué la radio de Radio-Canada. Pour certains en effet, bien avant la télévision, Radio-Collège (1941-1956) où cohabitent conférences scientifiques et réalisations culturelles, fut « un incubateur de la Révolution tranquille » (NOTE 3), et des émissions comme Le choc des idées ou Les idées en marche, animées, dès la fin des années 1940, par le journaliste Gérard Pelletier, ou, plus tard, la diffusion des conférences annuelles de l'Institut canadien des affaires publiques, annonçaient «l'ère du pluralisme» et «ont constitué avec d'autres lieux intellectuels des années 1950, les véritables débuts de la Révolution tranquille» (NOTE 4).  Des Joyeux Troubadours à Chez Miville et au Cabaret du soir qui penche, les souvenirs s'entremêlent d'émissions qui ont marqué l’imaginaire collectif québécois.

Mais il faut situer l'action de la radio de Radio-Canada dans le contexte de l'époque. Contrairement à la télévision qui a joui pendant plusieurs années d'un quasi-monopole qui lui a largement permis d'acquérir le crédit qu'on lui attribue, la radio publique a toujours vécu en situation de concurrence. Quand la Commission canadienne de la radiodiffusion est créée en 1932 (quatre ans avant d'être transformée en Radio-Canada), la radio privée fait déjà partie de la vie quotidienne de bon nombre de Canadiens français et elle a déjà de l'influence. Alors que la télévision publique est née en terrain vierge, la radio publique doit trouver sa place dans l'univers existant.

À Montréal, CKAC, la station radio du journal La Presse, créée en 1922, bilingue à l'origine, toute station privée qu'elle soit, se perçoit comme un service public. Elle veut « Renseigner, distraire, instruire » (NOTE 5), selon la devise de la radiodiffusion publique inventée à la BBC, en Angleterre. Bien avant Radio-Collège, de Radio-Canada, il y avait eu dès 1929 à CKAC L'Heure provinciale, une grande émission d'éducation populaire conçue par l'économiste Édouard Montpetit de l'Université de Montréal, financée par le gouvernement du Québec, qui alliait également conférences, créations théâtrales et programmes musicaux.

Gratien Gélinas pendant l'émission radiophonique de la première version de Fridolin vers 1937, avant les revues Fridolinons

La radio privée avait aussi été pionnière en matière de radioroman, l'ancêtre du téléroman. L'écrivain Robert Choquette a créé le « modèle initial » (NOTE 6) du radioroman à CKAC en 1935 avec Le Curé de Village. C'est aussi pour CKAC que Gratien Gélinas imagine son personnage de Fridolin en 1937. Et si Radio-Canada a donné son essor véritable à l'information radiophonique à l'occasion du deuxième conflit mondial (1939-1945), il ne faut pas oublier que CKAC diffusait dès 1938 un bulletin  quotidien, Les nouvelles de chez nous, dont le lecteur, l'acteur Albert Duquesne, avait en son temps la même autorité que les présentateurs de la télévision qui ont plus tard marqué leur époque, tels Bernard Derome ou Walter Cronkite aux Etats-Unis (NOTE 7).

Le patrimoine radiophonique francophone, auquel Radio-Canada a largement contribué par la suite, tire son origine de la radio privée, CKAC à Montréal, CHRC à Québec et d'autres stations, dont il ne faut jamais négliger le rôle quand il est question de la contribution du média « révolutionnaire » des années 1920 et 1930 à la modernisation de la société canadienne-française du temps. Ainsi, quand Jean Du Berger et ses collègues parlent de la radio qui « libéra l'accès à la parole publique » et qui « a subverti l'ordre établi », dans leur ouvrage sur la radio à Québec (NOTE 8), on peut penser qu'ils ont en tête tout autant, sinon davantage, la radio privée que la radio publique.

 

L’arrivée de la télévision

Une scène du téléroman La famille Plouffe avec Jean Duceppe, Paul Guèvremont et Amanda Alarie

Quand la télévision arrive en 1952, la radio de Radio-Canada, qui existe depuis 1936, avait déjà tracé la voie. Le Séraphin de Claude-Henri Grignon, La famille Plouffe de Roger Lemelin et Le Survenant de Germaine Guèvremont, déjà connus par la radio et la littérature, vont apparaître à l'écran. Viendront ensuite les personnages de Victor-Lévy Beaulieu  et de Pierre Gauvreau. Les spectateurs retrouvent leurs racines dans les récits du terroir et ils vivent les drames les plus actuels qui affligent les personnages des télé-théâtres de Marcel Dubé et des téléromans de Lise Payette. La télévision est devenue le miroir où une collectivité tout entière « a appris à se reconnaître et à s'aimer.» (NOTE 9) Des intellectuels dont les textes n'étaient lus que par quelques centaines de personnes dans des revues presque « confidentielles » débattent devant des milliers de téléspectateurs; des concerts et des œuvres théâtrales réservées aux grands centres sont vus dans toutes les régions. Radio-Canada participe, sans le mot, à la « démocratisation » de la culture. Hélas, des pans entiers de ce patrimoine culturel sont aujourd'hui disparus, puisque les émissions des débuts de la télévision, souvent diffusées en direct, ont été bien peu conservées.

 

Une concurrence sans cesse croissante

Intérieur d'un studio de télévision de Radio-Canada, 1954

De ses débuts en 1952 à l'arrivée de la station privée Télé-Métropole (le Canal 10) en 1961, Radio-Canada est en situation de monopole ou presque. Une station anglaise de CBC a bien été créée à Montréal en 1954 (la station bilingue des deux premières années ne satisfaisait  personne), mais le téléspectateur, s'il veut regarder la télévision en français, n'a d'autre choix que Radio-Canada. Des stations privées sont aussi créées, à Québec en 1954, à Sherbrooke en 1956, et ailleurs, mais elles diffusent pour l'essentiel les productions de Radio-Canada. Cela explique l'écoute importante de certaines émissions plus exigeantes (qu'il s'agisse de théâtre, de concert ou d'émissions d'information) qui ne recueilleraient aujourd'hui que des succès d'estime ou seraient relégués à des canaux pour initiés. Ce n'est pas faire injure à René Lévesque que de dire que son célèbre Point de mire, où il expliquait tableau noir et baguette professorale à l'appui les grands enjeux du monde, diffusé tard en soirée, n'aurait pas aujourd'hui le même retentissement qu'à l'époque. On écoutait le célèbre journaliste raconter la Hongrie ou l'Algérie ou bien on allait dormir. C'était la télévision de l'offre, celle où le diffuseur mène le bal.

Évolution du logo de la société Radio-Canada depuis ses débuts

Dès sa création, Télé-Métropole (la base du réseau TVA d'aujourd'hui) développe un style populaire, qui contraste avec le ton radio-canadien parfois un peu guindé, et crée à son tour des émissions et des vedettes qui contribueront, à leur manière, à façonner l'identité et font tout autant partie du patrimoine culturel québécois. Radio-Canada doit s'adapter à la concurrence et le fait souvent mal, comme le constate André Laurendeau dès 1966: « Il me semble que le réseau français (de Radio-Canada) tente de récupérer son auditoire en utilisant les armes de son principal adversaire montréalais... Je crois que c'est une erreur. » (NOTE 10) Aujourd'hui, les formules télévisuelles, fréquemment inspirées de l'étranger, et les artisans des télévisions publique et privée sont souvent interchangeables. À partir des années 1970, nous sommes entrés dans l'ère du câble, de la multiplication des canaux et des médias de niche, qui s'adressent à des auditoires ciblés, spécialisés. C'est la télévision de la demande, celle où le consommateur est roi. Radio-Canada, comme le disait déjà Raymond David dans une conférence de 1979 intitulée « Radio-Canada et la culture québécoise », ne peut plus avoir l'impact que « les circonstances particulières »  entourant le développement de la télévision dans les années 1950 lui ont permis d'exercer (NOTE 11). La société aussi a changé. Les projets sont davantage individuels que collectifs. Et les médias en sont le reflet. Avis aux nostalgiques!

 

Un drôle de mariage

Radio de Radio-Canada: émission Samedi Jeunesse, avec Lucille Vien, ici en septembre 1945

Dans sa conférence de 1979 Raymond David explique que la radiodiffusion française est le fruit d'un drôle de mariage : l'union entre les législateurs canadiens des années 1930 qui ont souhaité, pour contrer l'influence du système commercial de radio à l'américaine, une radiodiffusion de service public bâtie selon le modèle britannique de la BBC (le slogan de l'époque, « The State or the United States », illustre l'esprit des promoteurs du service public), et des hommes formés dans les collèges classiques qui aspiraient à « ouvrir le Canada français aux arts et au monde. » (NOTE 12) En partie libérés des contraintes qui emprisonnent la radio et la télévision commerciales, les dirigeants de Radio-Canada ont pu réaliser leur projet d'éducation populaire, jusqu'à ce que les préoccupations mercantiles les rattrapent, à la télévision, en particulier à partir des années 1980, alors que le poids des revenus publicitaires se fait davantage sentir.

D'autres causes expliquent aussi l'originalité de la télévision de langue française et l'engouement qu'elle suscite dès les premières années de son existence. Les heures d'antenne à meubler sont nombreuses. Les responsables du service français de Radio‑Canada peuvent bien sûr acheter certaines séries ou des films américains, mais il faut les traduire et, surtout, ils veulent plutôt créer une télévision à leur image, comme ils l'ont fait pour la radio. En outre, si la production de France est parfois intéressante, la distance tout autant géographique que culturelle en limite l'importation. Nécessité oblige, ces responsables n'ont d'autre choix que de produire localement. Montréal devient donc rapidement le troisième centre mondial de production de télévision originale après New York et Hollywood. De plus, contrairement à leurs collègues de Toronto qui sont déjà branchés sur les stations de télévision des villes américaines situées à proximité et qui s'inspirent des façons de faire de leurs voisins, nombreux sont les artisans montréalais qui n'ont même jamais vu d'émissions de télévision. Ils bricolent donc, ils inventent. Le résultat est loin d'être toujours parfait mais l'originalité et l'enracinement des émissions dans le milieu sont souvent au rendez-vous.

 

Des contenus québécois ou canadiens?

Timbre émis pour souligner les cinquante ans de la Société Radio-Canada, 1936-1986

La situation est différente pour les francophones des autres provinces canadiennes. Déjà, en 1956, André Laurendeau s'inquiétait du sous-développement de la télévision en français et de ses conséquences pour la « diaspora canadienne-française ». « La première constatation est catastrophique », écrit le rédacteur en chef du Devoir, qui anime aussi à Radio-Canada l'émission Pays et merveilles. « À part Ottawa, [...] deux heures de français à Winnipeg et paraît-il à Sudbury, la télévision canadienne, en dehors du Québec, parle exclusivement anglais. » (NOTE 13) La Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme qu'il co-présida plus tard soulignait que l'absence de médias de langue française accentuait l'assimilation des francophones en milieux minoritaires. La Loi sur les langues officielles (1969), tout comme la Loi sur la radiodiffusion (1968) qui l'avait précédée, entraînèrent des changements importants. Des stations de Radio-Canada (radio et télévision) surgirent partout au pays, mais les francophones de l'extérieur  du Québec ne se reconnaissaient pas dans des contenus largement québécois, sinon montréalais. On peut se demander si l'osmose tant célébrée entre Radio-Canada et la société québécoise n'a pas, en contrepartie, provoqué un certain effet de rejet chez les autres francophones du Canada, souvent étrangers à l'exubérance qui se manifestait au Québec à cette époque et que reflétait la télévision.

Regardez bien, regardez Radio-Canada : affiche promotionnelle 1966-67

Le problème est bien connu. Les récriminations des francophones du Canada ont été reprises depuis des années par de nombreux comités parlementaires et autres groupes de travail, y compris à Radio-Canada. La Société dit d'ailleurs accorder une grande importance aux régions dans sa planification. Mais on peut se demander si les stratèges s'attachent assez à la différence entre les régions du Québec et celles du reste du Canada; les besoins ne sont pas les mêmes. Plus de 95% des auditeurs de la radio et de la télévision de langue française vivent au Québec. Comment servir cet auditoire largement majoritaire, qui s'attend à bon droit à des émissions qui lui ressemblent, sans s'aliéner les autres francophones? C'est beaucoup demander à Radio-Canada, pas très loin de la quadrature du cercle. La radio communautaire, un autre visage du secteur public, apporte une partie de la solution. De nombreuses radios  créées à partir des années 1990 avec l'aide financière d'Ottawa, ancrées dans leur milieu, semblent correspondre davantage aux attentes et permettre aux franco-canadiens de s'entendre et de se reconnaître (NOTE 14). Radio-Canada leur apporte quant à elle l'ouverture sur le monde dont ils ont aussi besoin.

 

Radio-Canada au XXIe siècle

Internet fait maintenant partie de l'arsenal médiatique

André Laurendeau avait très tôt compris la puissance de la télévision. « Dans plusieurs secteurs, écrit-il dans son texte de 1956, la télévision joue un rôle "révolutionnaire".» Il se demande ensuite si les Canadiens français vont « survivre à la télévision » (NOTE 15). Internet nous invite aujourd'hui à faire le même constat et à poser la même question. Le rôle d'Internet est « révolutionnaire ». Le défi d'hier était américain, celui d'aujourd'hui est mondial. Les Québécois, les Acadiens et les Franco-Canadiens d’aujourd’hui, avec leurs cultures nationales, « vont-ils survivre » à Internet ? À Radio-Canada,  on a très tôt compris le potentiel des technologies nouvelles et la Société s'y investit de bien des manières. Ne serait-ce que pour ne pas perdre le contact avec les jeunes auditoires dont les attentes sont bien différentes de celles de leurs aînés. Quelle sera la contribution du service public web-radio-télé au patrimoine culturel québécois du XXIe siècle ? D'autres répondront à cette question dans quelques décennies.

 

 

Florian Sauvageau

Professeur titulaire, Département d'information et de communication, Université Laval

 

 

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Notes

1. L'anecdote, racontée dans un texte de Christine Eddie préparé pour le ministère de la Culture et des Communications du Québec, est rapportée dans l’introduction du livre de Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, t. V : 1960 à 1970, Québec, Septentrion, 2008.

2. Raymond David, « Radio-Canada et la culture québécoise », allocution prononcée en 1979 et publiée par les Relations publiques, Service français, Société Radio-Canada.

3. C'est le titre d'une étude de Marie-Thérèse Lefebvre, publiée dans Les Cahiers des Dix, no 60, 2006, p. 233-275.

4. Pierre Pagé, Histoire de la radio au Québec : information, éducation, culture, Montréal, Fides, 2007. Cet ouvrage est une source inépuisable de renseignements. C'est l'œuvre d'une vie.

5. Selon le titre d'un chapitre du livre publié par Roger Baulu, avec la collaboration de Raymond Taillefer, CKAC, une histoire d'amour, Montréal, Alain Stanké, 1982.

6. L'expression est de Pierre Pagé.

7. Ce constat est de Baulu et Taillefer.

8. Jean Du Berger, Jacques Mathieu et Martine Roberge, La radio à Québec, 1920-1960, Québec, Presses de l'Université Laval, 1997.

9. Raymond David, loc. cit.

10. André Laurendeau, « À Radio-Canada, il y a des valeurs à protéger », Le Magazine Maclean, novembre 1966.

11. Raymond David, loc. cit.

12. Ibid.

13. André Laurendeau, « Sur la télévision et les Canadiens français », L'Action nationale, 7 janvier 1959, p. 163-173. Ce texte avait été publié par le Queen's Quarterly en 1956.

14. Voir la section consacrée à Radio-Canada dans l'ouvrage de Michel Beauchamp et Thierry Watine (dir.), Médias et milieux francophones, Québec, Presses de l'Université Laval, 2006.

15. André Laurendeau, « Sur la télévision et les Canadiens français ».

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