Parc national d’Oka, un patrimoine naturel

par Piédalue, Gilles

Héronnière de la Grande-Baie

En plus de comprendre le site historique de grande valeur de la colline du Calvaire, le Parc national d'Oka, au Québec, se situe dans un environnement naturel d'une richesse exceptionnelle. La géographie et la géologie ainsi que la faune et la flore de ce milieu y ont favorisé l'activité humaine dès la préhistoire. C'est au début des années 1960 que débutent les efforts de protection et de sauvegarde du territoire actuel du Parc, avec la création de la Réserve de chasse et de pêche de Deux-Montagnes, bientôt rebaptisée parc provincial d'Oka, puis parc national d'Oka. Ce territoire couvre actuellement 23,7 kilomètres carrés et abrite plusieurs écosystèmes qui font l'objet d'un programme permanent de suivi scientifique. Refuge pour la flore et la faune laurentiennes, ce parc témoigne de l'étonnante diversité biologique et géomorphologique du Québec méridional.


Article available in English : Parc national d’Oka, a natural heritage site

Mise en valeur d'un riche patrimoine naturel et culturel(NOTE 1)

Le territoire actuel du Parc national d'Oka était partie intégrante de la seigneurie du lac des Deux-Montagnes concédée aux Sulpiciens en 1717. Par un concours de circonstances exceptionnelles, la plus grande partie de ce territoire est restée aux mains de ses premiers propriétaires jusqu'à la création du parc. Les Sulpiciens réservaient ce secteur pour leurs propres besoins (chasse, coupe de bois, exploitation agricole). La crise de 1929 et la construction de l'Université de Montréal durant la Grande Dépression vont pousser les Sulpiciens au bord de la faillite. Ils vendent alors une partie de leurs terres, notamment la colline du Calvaire d'Oka(NOTE 2). En 1939 et en 1942, les Sulpiciens donnent également en garantie sur un prêt du gouvernement du Québec des terres dont une partie de la bande riveraine de la plage d'Oka(NOTE 3). Cet emprunt sera réglé en 1962 par l'acquisition par le gouvernement du Québec du secteur de la plage, un terrain équivalent à 1,6 kilomètre carré. C'est ce terrain qui fut appelée Réserve de chasse et de pêche de Deux Montagnes, puis rebaptisé parc provincial d'Oka l'année suivante. En 1968, il prendra le nom de parc Paul-Sauvé, en l'honneur de ce député du comté de Deux Montagnes qui avait été premier ministre du Québec en 1959-1960.                                        

Sentier  patrimonial, colline du Calvaire

Rapidement, les infrastructures de la plage et du camping du parc Paul-Sauvé ne suffisent plus à la forte demande pour les activités de plein air. En 1974, le gouvernement du Québec acquiert aussi les secteurs du Calvaire, de la colline Masson et de la Grande Baie et les intègre au parc. Sa superficie passe alors à 23,7 kilomètres carrés. Jusqu'alors réserve de chasse et de pêche, l'endroit obtient en 1990 le statut de parc de récréation d'Oka avec mandat d'assurer la protection du milieu naturel tout en favorisant la pratique d'activités de plein air(NOTE 4).

Enfin, en 2001, ce territoire est classé parc national sous la gestion de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq). Pour être reconnu tel selon les critères de l'Union internationale pour la conversion de la nature, le gouvernement responsable doit avoir pris des mesures qui éliminent toute forme d'exploitation sur le territoire et qui protègent ses caractéristiques écologiques, géomorphologiques ou esthétiques. Depuis 2001, la Loi du Québec sur les parcs ajoute à ces critères la préoccupation de la diversité biologique. Ainsi, l'objectif premier du parc national d'Oka est d'assurer de façon permanente la conservation et la protection de ce territoire représentatif de l'une des régions naturelles du Québec, dont la biodiversité possède un caractère exceptionnel. La Loi précise aussi que les sites protégés doivent être accessibles au public pour des fins d'éducation et de récréation(NOTE 5).

Un environnement témoin d'un passé géologique exceptionnel(NOTE 6)

Les collines précambriennes

Roches précambriennes, sentier du Calvaire

La dizaine de collines situées dans la région d'Oka forme un ensemble d'une quarantaine de kilomètres carrés(NOTE 7). Dans cette zone, les plus vieilles roches voisinent les plus récentes au Québec, ce qui en fait un site unique. Les plus anciennes, les roches précambriennes, se sont formées il y a 1,5 milliards d'années : elles composent six collines dont les collines Masson et du Calvaire(NOTE 8).

De la collision entre deux socles rocheux il y a un milliard d'années naissaient les Laurentides, la chaîne de montagnes à laquelle la plupart des collines d'Oka appartiennent. À cette époque, les Laurentides culminaient à la façon de l'Himalaya aujourd'hui(NOTE 9). Dans les cinq cents millions d'années suivantes, le déplacement de la plaque continentale créera une série de dépressions qui vont former la vallée du Saint-Laurent. Ce déplacement isolera aussi les collines d'Oka du reste des Laurentides.

Le mont Oka, une montérégienne

Plus près de nous, il y a 130 millions d'années, le mouvement de la plaque nord-américaine fissurera la croûte continentale. Une roche en fusion s'infiltrera ensuite dans les fissures et déformera la couche de surface sans la percer. C'est ainsi que sont nées les collines « montérégiennes » de la vallée du Saint-Laurent, dont fait partie le mont Oka. De formation récente, le mont Oka voisine au nord-est le relief très ancien des collines Masson et du Calvaire.

La fonte de la calotte glacière qui recouvrait l'Amérique du Nord il y a 18 000 ans va donner son aspect actuel au paysage environnant. Les glaciers vont découvrir les collines en arrachant les sédiments qui les entouraient. Dans le cas du mont Oka, le rabotage des glaciers a emporté la roche très dure qui couronnait l'intrusion de magma. Moins dure, cette roche intrusive s'est érodée plus rapidement, laissant dans le paysage la base du mont Oka.

Le mont Oka prend la forme d'un plateau légèrement incliné vers le lac des Deux-Montagnes. Sur ce plateau se profilent les collines montérégiennes des secteurs de la Trappe, du rang Sainte-Sophie et de la Grande Baie. Les collines de la Grande Baie occupent la partie orientale du parc national d'Oka(NOTE 10). La formation géologique du mont Oka représente environ 35% de l'ensemble des collines d'Oka. Avec l'intrusion de Saint-André-Est, le mont Oka serait la première montérégienne à se former, environ 17 millions d'années avant le mont Mégantic qui fut la dernière montérégienne à apparaître(NOTE 11).

Témoins de la dernière glaciation

Les indices du passage des glaciers sont nombreux au parc national d'Oka. En fondant, le glacier libère un amalgame de débris allant d'argiles très fines à des blocs rocheux de près d'un mètre. Peu propices à l'agriculture, ces dépôts de till ont conservé leur couverture forestière. Ils peuvent être observés le long du chemin des collines. Signalons aussi la présence de blocs erratiques pouvant mesurer près de trois mètres. Transportés par le glacier sur de longues distances, ils ne reposent plus sur le socle rocheux mais sur du sol meuble. Le rabotage des glaciers a aussi donné aux collines environnantes leur forme très arrondie. Née de la fonte de la calotte glaciaire, la mer de Champlain a par la suite recouvert la région durant quelques millénaires. Les dépôts de silts et d'argile qu'elle a laissés en se retirant comptent maintenant parmi les terres les plus fertiles au Québec.

La plage du parc national d'Oka est le témoin le plus spectaculaire de la fin de l'ère glaciaire. Cet immense banc de sable d'une longueur de près de huit kilomètres a été créé par la décharge de la rivière des Outaouais de grandes quantités de sable dans le lac des Deux-Montagnes. Au cours des années 1950, trois cimenteries pompaient d'ailleurs ce sable du fond du lac.

 

Des traces de fréquentation humaine vieilles de 4 500 ans

Des traces préhistoriques ont été retrouvées dans le secteur de la plage. Site exceptionnel autant que stratégique, cette plage, la plus vaste du lac des Deux-Montagnes, se situe au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais. Ce secteur est dominé par la colline du Calvaire qui constitue un repère important pour les voyageurs.

De 4 500 à 1 500 ans avant aujourd'hui, des nomades ont fréquenté le site de façon intermittente, surtout durant l'été pour y pêcher. Les artéfacts retrouvés témoignent d'une présence plus régulière entre 2 500 et 1 500 ans avant aujourd'hui(NOTE 12). La pêche se pratiquait à l'embouchure de la rivière aux Serpents. La corde des lignes dormantes et des filets était faite de l'écorce du tilleul d'Amérique et de la tige de plantes présentes dans le parc. On y pêchait principalement l'esturgeon, le brochet, le maskinongé et le doré. Très présent dans le lac, le doré - « oka » en langue algonquine - est resté associé à la région. Si la pêche occupait principalement les Amérindiens campés à Oka, le produit de la chasse au petit gibier et à la sauvagine complétait leur diète.

En plus de fabriquer de la poterie sur le site, les Amérindiennes ramassaient des moules, très nombreuses sur les rives du lac. La diversité de la flore de la région leurs permettait  aussi de cueillir divers fruits sauvages, certaines plantes médicinales et les fibres végétales nécessaire à la vannerie et aux teintures.

Pour des raisons que l'on s'explique mal, le site d'Oka sera presque déserté par les Amérindiens il y a 1 500 ans. Ce moment coïncide avec l'introduction de la culture du maïs dans la vallée du Saint-Laurent(NOTE 13). À cette époque, le réchauffement progressif du climat en Amérique a permis l'extension vers le nord du domaine agraire et des territoires de chasse. Sans trop de heurts, les chasseurs nomades ont pu se déplacer plus au nord tandis que des représentants de la culture du maïs occupaient progressivement les basses terres du Saint-Laurent. Jusqu'à la fondation de la mission du lac des Deux-Montagnes en 1721, le site d'Oka ne sera plus fréquenté de façon régulière. La mission du lac des Deux-Montagnes deviendra entre autres un important poste de traite des fourrures au XVIIIe siècle. Fait méconnu, le premier emplacement de la mission se situait à l'embouchure de la rivière aux Serpents, à la limite ouest du parc. Traversant le parc à cet endroit, une piste cyclable permet d'accéder aux principaux sites patrimoniaux de l'ancienne seigneurie du lac des Deux-Montagnes.

Un refuge pour la flore laurentienne  

Érablière à sucre, colline du Calvaire

La grande diversité des habitats qu'on trouve sur le territoire du parc d'Oka explique la présence de plusieurs espèces rares, tant animales que végétales. Ainsi, le parc abrite une trentaine d'espèces végétales menacées, vulnérables ou susceptibles de l'être. Plusieurs espèces présentes sur son territoire apparaissent sur la liste des plantes protégées par la loi, dont l'ail des bois et la corallorhize d'automne(NOTE 14).

La liste des plantes rares du parc contient aussi trois plantes qui auraient été introduites par les Amérindiens à des fins curatives, soit le podophylle pelté, le chimaphile maculé et le ténidia à feuilles entières(NOTE 15). Présentes dans le sud de l'Ontario et dans l'est des États-Unis, elles sont très rares ailleurs au Québec.

En 2005, l'habitat floristique de la hêtraie-du-Calvaire-d'Oka est désigné comme un milieu important dans la conservation d'espèces particulières par le gouvernement du Québec. Deux des huit écosystèmes forestiers exceptionnels du parc national d'Oka se trouvent sur la colline du Calvaire: une cédrière humide et une hêtraie partiellement composée de chênes rouges et d'érables à sucre.

 

Biodiversité et multiplicité des écosystèmes représentés(NOTE 16)

En plus de la colline du Calvaire, le parc abrite plusieurs écosystèmes différents, par exemple les environnements humides de la Grande Baie et de la rivière aux Serpents,  la bande riveraine du lac des Deux-Montagnes, les milieux terrestres naturels ou marqués par l'activité humaine du chemin des collines.

Milieux humides de la Grande Baie et de la rivière aux Serpents

On reconnaît maintenant l'importance du rôle écologique des marais. Habitats de nombreux animaux, ils fournissent des aires de protection, de reproduction et d'alimentation nécessaires à leur survie. En plus de protéger les berges contre l'érosion et de réduire l'impact des crues printanières, leur flore contribue à l'épuration des eaux.  En 2001, on estime que 90% des milieux humides ont disparus dans le sud-ouest du Québec, d'où l'importance de préserver ces zones dans le parc national d'Oka.

La couleuvre d'eau, la plus aquatique des couleuvres du Québec, y prolifère(NOTE 17). On y trouve aussi la seule plante carnivore du parc, l'utriculaire vulgaire, ainsi que la zizanie des marais, un riz sauvage autrefois récolté par les Amérindiens. En bordure des marécages, les érablières argentées et les associations végétales particulières qu'elles favorisent constituent l'habitat du canard branchu, une espèce qui était en voie de disparition au début des années 1900. Grâce au programme de rétablissement de sa population et à un environnement propice à sa nidification, le canard branchu est maintenant bien établi dans le parc(NOTE 18). Nichant dans les arbres, le grand héron trouve dans cet environnement un lieu de nidation idéal. La héronnière de la Grande Baie se situe parmi les premières en importance dans la région des Laurentides(NOTE 19). De plus, au parc national d'Oka, on trouve au moins trois des neuf espèces de tortues du Québec. Rares,  la tortue des bois et la tortue géographique sont considérées comme des espèces vulnérables(NOTE 20). Une des plus communes, la tortue serpentine, peut posséder une carapace de près d'un demi-mètre de long(NOTE 21).

Bande  riveraine  du lac des Deux-Montagnes

Le parc national d'Oka est réputé pour son immense plage de sable blond bordant le lac des Deux-Montagnes(NOTE 22). Le sol sablonneux et la profondeur de la bande riveraine sont propices à la croissance d'espèces ligneuses autrefois abondantes dans cette région. Mentionnons le chêne blanc, un géant menacé qui peut vivre plusieurs centaines d'années et le pin blanc, une espèce que l'exploitation intensive a pratiquement fait disparaître en Outaouais(NOTE 23). Bordant cette zone, on trouve aussi une forêt mature composée de chênes rouges, de tilleuls d'Amérique, de frênes blancs, d'érables rouges et d'ormes rouges. Espèce rare, le chêne bicolore peut aussi y être admiré.

Depuis la fin de la pêche commerciale et l'arrêt des rejets des papetières dans la rivière et le lac, les différentes populations de poissons restent relativement stables. Mentionnons par exemple l'esturgeon jaune, le grand brochet, le doré jaune, la barbotte brune, la barbue, la perchaude et l'alose.

Milieux terrestres du chemin des collines

Les terres fertiles de la région sont exploitées depuis le XVIIIe siècle. Le sol très riche que l'on retrouve à Oka ainsi qu'à Saint-Hyacinthe donne à ces deux régions le plus fort potentiel agricole du Québec. Il subsiste encore sur le territoire du parc, au pied de la colline du Calvaire, une exploitation agricole qui produit de l'orge et des plantes fourragères. En plus de celle de la colline du Calvaire, deux autres érablières à sucre se trouvent le long du chemin des collines. Témoins d'anciens vergers, quelques pommiers ponctuent le paysage.

Autrefois cultivés, plusieurs terres sont laissées en friche dans le parc. Elles forment entre les champs et la forêt des zones de transition qui favorisent une flore et une faune très variées. On y retrouve par exemple l'asclépiade commune, une plante dont les papillons monarques se nourrissent. La grande diversité des milieux représentés au parc attire plus de 200 espèces d'oiseaux. Elle permet de soutenir certaines populations, comme celle du merle bleu de l'est, une espèce qui était en déclin durant les années 1990(NOTE 24).

 

Programme scientifique de suivi des écosystèmes

Marais de la Grande-Baie

Le parc national d'Oka doit relever plusieurs défis afin de maintenir des équilibres environnementaux souvent fragiles : suivi d'espèces menacées ou vulnérables, contrôle des espèces non indigènes ou envahissantes, stabilisation des berges, surveillance et limitation des espèces nuisibles (herbe à la puce, goélands à bec cerclé, castors), qualité de l'eau de baignade, dégradation des aires de service et de récréation. La capacité du parc à maintenir un certain équilibre naturel demande un suivi systématique des écosystèmes. On surveille notamment les paramètres suivants : qualité de l'air, salubrité de l'eau, indice d'envahissement des espèces exotiques, répartition des espèces sensibles, indicateurs de dégradation et de perturbation des infrastructures de services, etc.

Le parc national d'Oka mène annuellement plus d'une vingtaine de projets de recherche scientifique dont certains conjointement avec des universités, des centres de recherche et des firmes spécialisées. Les sujets étudiés touchent des domaines aussi variés que la biologie végétale, la géologie, l'ornithologie, l'entomologie et le génie forestier.

En plus de contribuer à la conservation d'un des sites les plus représentatifs du patrimoine naturel du Québec, le parc national d'Oka entend renforcer sa mission d'éducation, en particulier par son implication auprès des institutions d'enseignement et des organismes voués au tourisme culturel. La préservation et la mise en valeur de la colline du Calvaire en est exemple éloquent(NOTE 25).


Gilles Piédalue
Historien, parc national d'Oka

 

 

NOTES

1. Parc national d'Oka, Service de la conservation et de l'éducation, Synthèse des connaissances : parc national d'Oka, 2008, p. 11, 103-104.

2. Elle est cédée à la Compagnie immobilière en 1936. Fondée en 1935 sous le nom de Compagnie immobilière belgo-canadienne par le baron Louis Empain, la société entendait investir au Canada avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale : « La session mémorable est terminée. Le bill 33 reste en panne et les Sulpiciens cèdent le domaine d’Oka – 3 700 acres de terres en culture et 1 600 acres de forêts – au baron Louis Empain qui attire et installe des cultivateurs belges » (Robert Rumilly, Histoire de la province de Québec, t. XXXV : Chute de Taschereau, Montréal, Fides, 1966, p. 185). Mais cette société renoncera à ses projets immobiliers au Québec dès 1945.

3. Les Sulpiciens y avaient un projet immobilier depuis les années 1930, mais ils y renonceront en 1957, freinés par la volonté de la municipalité d’Oka de lever un impôt foncier. De plus, le chemin de fer qui devait amener les futurs résidents de la gare de Deux-Montagnes jusque là ne sera pas construit. Les Sulpiciens vont par ailleurs continuer de louer des emplacements de chasse à des notables dans le secteur de la Grande Baie d’Oka.

4. Notons que la Loi sur les parcs prohibe toute forme de chasse, de prospection, d’utilisation et d’exploitation des ressources à des fins de production forestière, minière ou énergétique, de même que le passage d’oléoduc et de ligne de transport d’énergie.

5. Le parc national d’Oka doit son statut de parc national au fait qu’il regroupe un échantillon représentatif des systèmes biologiques et géomorphologiques d’une des grandes régions naturelles du Québec, la région des Basses Terres du Saint-Laurent, plus particulièrement de sa partie méridionale.

6. Lucie Ste-Croix, Géologie des environs d’Oka, Oka (Qc), Parc Paul-Sauvé, 1985, 67 p.

7. En 1990, son statut est celui de parc de récréation d’Oka. Déclaré parc national en 2001 et géré depuis par la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq), il porte maintenant le nom de Parc national d’Oka.

8. Collines précambriennes d’Oka : colline du Calvaire, colline Masson, colline Le Sommet, montagne du Radar, mont Bleu ou Saint-Alexis, montagne Jumelle de Saint-Joseph-du-Lac.

9. Bruno Landry et Michel Mercier, Notions de géologie, 3e éd., Mont-Royal (Qc), Modulo éditeur, 1992 [1983], p. 530.

10. Les collines du secteur de la Grande Baie : colline de l’Est, butte du secteur Le Portage, butte du secteur Le Coq-Rond (D. P. Gold, Bedrock Geological Map of the Oka Complex, 1961).

11. Parc national d'Oka, Service de la conservation et de l'éducation, op. cit., p. 110, 185.

12. Claude Chapdelaine, « Un site du Sylvicole moyen ancien sur la plage d’Oka », Recherches amérindiennes au Québec, vol. XX, no 1, 1990, p. 19-36.

13. Ibid.

14. Québec, Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, « Corallorhize d'automne, variété de Pringle », Biodiversité. Espèces menacées ou vulnérables : plantes désignées [en ligne], http://www.mddep.gouv.qc.ca/biodiversite/especes/corallorhize/corallorhize.htm.

15. Québec, Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, « Podophylle pelté », Biodiversité. Espèces menacées ou vulnérables : plantes désignées [en ligne], http://www.mddep.gouv.qc.ca/biodiversite/especes/podophylle/podophylle.htm.

16. Parc national d'Oka, Service de la conservation et de l'éducation, op. cit., p. 13-64.

17. Société d'histoire naturelle de la vallée du Saint-Laurent, « Couleuvre d'eau », Atlas des amphibiens et des reptiles du Québec [en ligne], http://www.atlasamphibiensreptiles.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=38&Itemid=48.

18. Environnement Canada et Fédération canadienne de la faune, « Le canard branchu », Faune et flore du pays [en ligne], http://www.hww.ca/fr/especes/oiseaux/le-canard-branchu.html.

19. Environnement Canada et Fédération canadienne de la faune, « Le grand héron », Faune et flore du pays [en ligne], http://www.hww.ca/fr/especes/oiseaux/le-grand-heron.html.

20. Société d'histoire naturelle de la vallée du Saint-Laurent, « Tortue des bois » et « Tortue géographique », Atlas des amphibiens et des reptiles du Québec [en ligne]http://www.atlasamphibiensreptiles.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=32&Itemid=41 et http://www.atlasamphibiensreptiles.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=30&Itemid=39.

21. Société d'histoire naturelle de la vallée du Saint-Laurent, « Tortue serpentine », Atlas des amphibiens et des reptiles du Québec [en ligne], http://www.atlasamphibiensreptiles.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=27&Itemid=36.

22. Celle-ci peut accueillir jusqu'à 10 000 personnes par jour durant l’été. Si vous désirez obtenir un aperçu des activités de loisir et de villégiature, consultez le site de la Société des établissements de plein air du Québec, « Parc national d'Oka : des siècles d'histoire et de nature », Parcs Québec [en ligne], http://www.sepaq.com/pq/oka/.

23. Québec, Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, « Réserve écologique des Îles-Avelle-Wight-et-Hiam » et « Réserve écologique Irénée-Marie », Biodiversité. Aires protégées : terres publiques [en ligne], http://www.mddep.gouv.qc.ca/biodiversite/reserves/iles_avelle-wight/res_49.htm et http://www.mddep.gouv.qc.ca/biodiversite/reserves/irenee_marie/res_13.htm.

24. « Merlebleu de l'Est », Wikipédia [en ligne], http://fr.wikipedia.org/wiki/Merlebleu_de_l'Est.

25. Voir Gilles Piédalue, « Colline du Calvaire d'Oka », Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française [en ligne], http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-474/Colline%20du%20Calvaire%20d’Oka.

 

BIBLIOGRAPHIE

Bourque, Pierre-André, « 5. Le Québec géologique : 5.4 Les collines montérégiennes du Crétacé », Planète Terre [en ligne], http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/intro.pt/planete_terre.html.

Chapdelaine, Claude, « Un site du Sylvicole moyen ancien sur la plage d’Oka », Recherches amérindiennes au Québec, vol. XX, no 1, 1990, p. 19-36.

Gold, D. P., Bedrock Geological Map of the Oka Complex, 1961.

Harris, R. Cole, Atlas historique du Canada, vol. I : Des origines à 1800, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, 1987, 198 p.

Landry, Bruno, et Michel Mercier, Notions de géologie, 3e éd., Mont-Royal (Qc), Modulo éditeur, 1992 [1983], 565 p.

Parc national d'Oka, Service de la conservation et de l'éducation, Synthèse des connaissances : parc national d'Oka, 2008, 197 p.

Ste-Croix, Lucie, Géologie des environs d'Oka, Oka (Qc), Parc Paul-Sauvé, 1985, 67 p.

 

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