Québec, d'hier à aujourd'hui

Forts et châteaux Saint-Louis (Québec)

par Guimont, Jacques

La basse-ville de Québec et le château Saint-Louis, vus du parapet de la haute-ville, 1833

Le site des forts et châteaux Saint-Louis occupe le sommet de la falaise dominant la ville basse de Québec, à proximité de l'hôtel Château Frontenac, sous la terrasse Dufferin. Bien qu'il s'agisse d'un site archéologique majeur associé à tous les gouverneurs français et à la majorité des gouverneurs britanniques de la période coloniale, il n'a été désigné lieu historique national qu'en 2001. À la suite d'une campagne de fouilles archéologiques fructueuses effectuées par Parcs Canada entre 2005 et 2007, le site a été ouvert au public à l'occasion du 400e anniversaire de Québec, en 2008. Plus de 300 000 personnes ont alors visité les vestiges des châteaux Saint-Louis successifs, signe d'un engouement indéniable du public pour ce patrimoine exceptionnel.


Article available in English : Saint Louis Forts and Châteaux National Historic Site (Quebec City)

Persistance et éclipse de la valeur patrimoniale

Danse au château St-Louis, 1801

Le dernier château Saint-Louis est la proie des flammes en 1834. Après l'incendie seuls quelques éléments architecturaux rappelleront à la population que cet endroit était le centre du pouvoir exécutif de la colonie. Un peu en retrait de l'édifice incendié, le château Haldimand, construit au milieu des années 1780, ainsi qu'une ancienne poudrière datant du Régime français (1685) et quelques bâtiments secondaires érigés au Régime anglais rappelleront ce fait. La construction de la terrasse Durham en 1838, puis son allongement en 1854, font disparaître à la vue tout vestige des châteaux Saint-Louis et accélèrent la transformation du lieu en une promenade publique très fréquentée (NOTE 1).

En 1892, la construction de l'hôtel Château Frontenac ressuscitera temporairement l'intérêt des citoyens de Québec pour la protection de ces deux derniers témoins de l'ère glorieuse des forts et châteaux Saint-Louis : le château Haldimand et la poudrière datant du Régime français, car la construction de l'hôtel nécessite leur démolition. Le mouvement de contestation mené par plusieurs citoyens influents restera cependant lettre morte et ces bâtiments anciens disparaîtront définitivement (NOTE 2). Le choix du terme « château » accolé au nom d'un des gouverneurs français les plus célèbres, le comte de Frontenac, pour baptiser ce nouvel hôtel de prestige, contribue néanmoins à rappeler que ce site était le lieu de résidence des gouverneurs de l'époque coloniale.

Quelques années plus tard, plus précisément le 21 septembre 1898, l'inauguration du monument élevé à la mémoire de Samuel de Champlain par la Société Saint-Jean-Baptiste, à l'extrémité est de la terrasse Dufferin, à l'intérieur même de l'enceinte du premier fort Saint-Louis que Champlain fit construire en 1620, soulignera non seulement l'importance du personnage, mais aussi le prestige de cet endroit. En juillet 1908, c'est également au pied du monument Champlain que les cérémonies d'ouverture des célébrations du tricentenaire de la fondation de Québec se déroulent. En 1912, l'historien Ernest Gagnon publie un imposant ouvrage dédié à la gloire passée du lieu, intitulé Le fort et le château Saint-Louis, Québec - Étude archéologique et historique, qui reconstitue l'histoire de ce centre du pouvoir colonial dans un esprit plutôt romantique (NOTE 3).

Les prestigieux vestiges enfouis sous la terrasse Dufferin tomberont ensuite largement dans l'oubli  : il faudra plusieurs décennies avant qu'on leur accorde à nouveau l'attention qu'ils méritent.

 

Rappel historique

Le Fort Saint-Louis, détail de la maquette « La ville de Québec en 1635 »

Samuel de Champlain construit le fort Saint-Louis au sommet du cap Diamant en 1620 parce que l'endroit offre une excellente défense naturelle sur trois côtés. Mais le petit fort de bois devient vite inadéquat et le fondateur de Québec doit bientôt ordonner la construction d'un nouvel ouvrage de défense en 1626. Un nouveau corps de logis en pierre est construit dans l'enceinte intérieure de ce deuxième fort.

Le premier gouverneur en titre de la Nouvelle-France, Charles Huault de Montmagny, arrive à Québec en 1636. Conscient de l'importance stratégique du fort Saint-Louis, il s'empresse de faire revêtir les remparts de maçonnerie (NOTE 4) en lieu et place des palissades en bois élevées à l'origine par les hommes de Champlain. Ces travaux ne seront toutefois terminés que plusieurs décennies plus tard. Montmagny entreprend aussi la construction d'une nouvelle résidence, le premier château Saint-Louis, terminé en 1648. Il s'agit d'un bâtiment de pierre d'un seul étage de 26,2 mètres sur 7,3 mètres, surmonté d'un toit en bardeau. Cet édifice sera agrandi au début des années 1680.

Plan du fort Saint-Louis en 1683

Si la configuration du fort et du château Saint-Louis changera quelque peu au cours des décennies suivantes, résultat des travaux des gouverneurs en poste entre 1648 et 1689, il faut attendre le second mandat de Louis de Buade, comte de Frontenac, avant d'assister à des changements majeurs. À la suite du siège de Québec par l'amiral Phips, en 1690, Frontenac fait installer dès l'année suivante une nouvelle batterie de 17 canons au sud du château, puis il entreprend de reconstruire le fort Saint-Louis qui quadruple presque de superficie. Ce nouveau fort, qui respecte les principes d'un ouvrage bastionné à la Vauban (NOTE 5), ne changera plus de configuration par la suite.

En 1694, le gouverneur dresse les plans d'un nouveau château Saint-Louis qui sera digne du représentant du roi de France dans la colonie. Il est prévu que l'édifice fasse plus de 36 mètres de long, ait deux étages, comporte un avant-corps central et deux pavillons (un à chaque extrémité de l'édifice), le tout recouvert d'un toit en ardoise. Malheureusement, Frontenac ne pourra parachever son œuvre faute de moyens financiers et il faudra attendre près de 30 ans avant que l'ouvrage ne soit complété sous le mandat du marquis de Vaudreuil, en 1723. Outre le pavillon sud, qui sera terminé à cette occasion, on ajoute deux ailes de latrines à chaque extrémité du bâtiment.

Par la suite, le violent bombardement de l'été 1759 affecte considérablement le fort et le château Saint-Louis. Le pavillon nord de même que la terrasse dominant le fleuve sont touchés de façon tellement importante qu'on doit se résigner à les démolir. Les autorités britanniques restaurent le reste de l'édifice entre 1765 et 1768. Quant à la terrasse, elle ne sera refaite que dix ans plus tard. 

Le château Saint-Louis après son rehaussement et son agrandissement en 1808-1811

Au tournant de la décennie 1780, la construction de la Citadelle temporaire sonne le glas du fort Saint-Louis à titre d'ouvrage défensif. Le château Saint-Louis étant devenu trop étroit, à la fois pour les besoins des services administratifs et pour loger le représentant du roi d'Angleterre, le gouverneur Haldimand entreprend la construction d'une nouvelle résidence officielle, le château Haldimand, dont les travaux s'échelonneront de 1784 à 1787. Cependant, à la fin de la première décennie du XIXe siècle, le nouveau gouverneur, James Craig, décide de réintégrer le château Saint-Louis.

Celui-ci est alors rehaussé d'un étage et agrandi vers l'avant. Son architecture adopte le style palladien très en vogue en Angleterre à cette époque : frontons triangulaires agrémentés d'oculi, porche à colonnades, fenêtres palladiennes et porte centrale avec imposte vitrée viennent orner la façade de l'édifice. De plus, comme dans les grands domaines anglais, de nombreux bâtiments secondaires viennent agrémenter la cour du château et contribuent au confort du gouverneur et de sa suite : boulangerie, cuisine, buanderie, serres, glacières, manège, écuries, remises, etc.

Ce château est la proie des flammes dans la nuit du 23 janvier 1834. L'édifice est une perte totale et il ne sera jamais reconstruit. En 1838, on élèvera sur ses ruines une grande terrasse piétonnière, la première terrasse Durham. Cette terrasse et ses agrandissements successifs ont largement contribué à la protection des vestiges archéologiques des quatre forts et de deux châteaux Saint-Louis, qu'on a fouillés dans les années 1980, 1990 et 2000.

 

Un site archéologique majeur

Escalier de pierre du deuxième fort Saint-Louis de 1626

Plus de 500 vestiges architecturaux ont été mis au jour et plus de 500 000 artefacts ont été récoltés au cours des fouilles de 2005 à 2007. On a retrouvé les vestiges d'ouvrages défensifs associés aux quatre forts Saint-Louis qui s'y sont succédé, dont le tout premier fort construit par Champlain en 1620, de même que celui érigé par le gouverneur Frontenac au début des années 1690. Éperon en maçonnerie du premier fort (1620-1626), escalier en pierre et plate-forme à canon en bois du second fort (1626-1635), redoute et portions des murs d'enceinte en pierre des troisième (1636-1690) et quatrième forts (1691-1834) s'y côtoient. Les vestiges des huit plates-formes à canon de la batterie du château de 1691 font également partie des découvertes. Par ailleurs, certains ouvrages portent encore les traces du bombardement de 1759; plusieurs projectiles d'artillerie ont d'ailleurs été retrouvés sur le site. Des traces de réparations effectuées par les militaires britanniques après 1760 ont aussi été observées à plusieurs endroits sur les murs d'enceinte du fort.Les vestiges des deux châteaux Saint-Louis sont présents en grand nombre sur le site. Ceux du premier château érigé par le gouverneur Charles Huault de Montmagny, en 1647-1648, ont été en partie intégrés à ceux de l'édifice commencé sous le gouverneur Frontenac en 1694 et terminé lors du mandat du marquis de Vaudreuil en 1723. Toutes les pièces du sous-sol de cette résidence ont été mises au jour, à l'exception de deux d'entre elles occupées aujourd'hui par le funiculaire de la terrasse Dufferin. Des vestiges des deux ailes de latrines, sises aux extrémités nord et sud-ouest du château, ont été dégagés, dont trois fosses qui ont révélé de multiples artefacts témoins de la vie quotidienne des gouverneurs, tant français que britanniques. Plusieurs des pièces de la cave sont associées au complexe culinaire du château, comme la cuisine, l'office et le garde-manger. Les vestiges imposants d'un four à pain, d'un âtre et d'un foyer ont d'ailleurs été dégagés dans deux de ces pièces, dont les murs sont préservés sur une hauteur atteignant parfois près de trois mètres et sur lesquels sont toujours visibles les amorces des voûtes séparant les caves du château de son rez-de-chaussée. 

Vue générale des fouilles au château Saint-Louis en 2006

Les travaux d'agrandissement du château réalisés entre 1808 et 1811 ont aussi laissé de nombreuses traces archéologiques : fondations de la cage d'escalier, fondations du grand hall d'entrée et de deux passages pour les domestiques, en plus des murs de l'aile sud-ouest qui a été agrandie à cette époque. Des dallages en pierres calcaires et des planchers de bois du Régime français, de même que des dallages en grès du Régime anglais ont également été retrouvés dans toutes les pièces du sous-sol du bâtiment.

La résidence officielle du représentant du roi dans la colonie était entourée de nombreux bâtiments de service, tant pour les besoins des gouverneurs que pour ceux de leur domesticité. Les vestiges de plusieurs de ces bâtiments secondaires sont toujours en place sous la terrasse Dufferin : boulangerie datant du Régime français dans la cour avant du château, et hangar à bois, remise à voitures, écurie, glacière, serres, passage couvert, cuisine, etc., datant du Régime anglais dans la cour sud.

Les fouilles de la cour sud du château Saint-Louis

Comme le château Saint-Louis est érigé au bord d'une falaise et que les eaux de ruissellement y convergent tout naturellement, le drainage a été une préoccupation constante pour les autorités coloniales. C'est pourquoi plusieurs systèmes d'évacuation des eaux se sont succédé sur le site, à la fois pour canaliser les eaux usées des châteaux Saint-Louis et Haldimand et pour favoriser l'écoulement des eaux de pluie. Plusieurs éléments de ces anciens systèmes ont été mis au jour.

Il ne reste que fort peu de vestiges de la première terrasse Durham qui reposait sur les murs dérasés du château Saint-Louis incendié quatre ans plus tôt, à l'exception d'une petite portion de son mur de soutènement au sud du château. Deux murs de maçonnerie érigés dans l'ancienne cour sud du château témoignent de l'allongement de cette terrasse en 1854. Vingt-cinq ans plus tard, une nouvelle terrasse voit le jour sous l'égide de lord Dufferin, telle que nous la connaissons aujourd'hui. Le mur de front actuel de la terrasse est le même que celui érigé au cours des années 1879, 1887 et 1889.

 

La valeur patrimoniale exceptionnelle du site

Plusieurs facteurs contribuent à la valeur patrimoniale exceptionnelle du site des forts et châteaux Saint-Louis. La succession des quatre forts Saint-Louis au sommet de la falaise confirme la pertinence du choix de cet emplacement par le fondateur de Québec comme point névralgique de la défense de la ville coloniale au XVIIesiècle. Le choix du site comme lieu de résidence de l'autorité coloniale s'est en outre avéré particulièrement judicieux au plan symbolique, puisqu'il domine entièrement le paysage. Le site a donc abrité la résidence des gouverneurs généraux pendant plus de 200 ans, logée dans deux édifices, le château Saint-Louis puis le château Haldimand. Le choix de Champlain n'aura jamais été démenti par ses successeurs, tant français que britanniques. Il n'existe au Canada aucun autre lieu aussi fortement associé au pouvoir exécutif colonial. La situation du fort Saint-Louis a par ailleurs été un élément primordial de la mise en place de la trame urbaine radiale, puisque les premières artères de la ville convergeaient toutes vers ce lieu de pouvoir. Ces éléments sont toujours perceptibles dans le paysage urbain actuel. C'est notamment le cas des rues Saint-Louis et Sainte-Anne.

Le lieu historique national du Canada des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis, désigné en 2001, constitue un des lieux de fondation de Québec, au même titre que Place Royale (le site de l'Habitation de Champlain), le palais de l'intendant de la Nouvelle-France (autres vestiges archéologiques majeurs à Québec), le lieu historique national Cartier-Brébeuf ou le site Cartier-Roberval à Cap-Rouge.

Un groupe de dignitaires visitant les vestiges du château Saint-Louis en 2008

Le site a toujours été un lieu très fréquenté. D'abord par l'élite politique, militaire et religieuse, à l'époque où la résidence du gouverneur y était établie. Puis avec la construction des terrasses Durham et Dufferin, on assiste à sa démocratisation : le lieu devenant un point de convergence tant pour la population de la ville que pour les visiteurs issus de tous les horizons. La construction de ces terrasses confirme l'exceptionnelle beauté du lieu qui offre une vue imprenable sur le fleuve Saint-Laurent, les rives sud et nord et l'île d'Orléans. Depuis plus de cent ans, la présence de l'hôtel Château Frontenac, véritable icône de la ville, ajoute au prestige du site. Sans compter la statue de Champlain et le monument qui souligne l'inscription de l'arrondissement historique de la ville de Québec sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1985.

En 2008, profitant des célébrations entourant le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec et de l'accès public aux vestiges qui ont été protégés avec soin, puis de nouveau masqués par la terrasse Dufferin, une plaque commémorative a été installée à proximité du kiosque Frontenac et du funiculaire, qui rappelle l'existence des forts et châteaux Saint-Louis.



Jacques Guimont

archéologue,
Agence Parcs Canada

 

 

NOTES

1. À la fin des années 1870, la terrasse Durham est prolongée une nouvelle fois aux dimensions qu’on lui connaît aujourd’hui par lord Dufferin, alors gouverneur général du Canada, qui laisse d’ailleurs son nom à la terrasse. Cependant, un autre projet qui lui est cher ne verra jamais le jour, soit la reconstruction du château Saint-Louis.

2. Le château Haldimand a servi de résidence aux gouverneurs britanniques entre 1787 et 1811 et la poudrière a été construite selon les plans de l’ingénieur Robert de Villeneuve en 1685.

3. Mentionnons également l’historien et archiviste Pierre-Georges Roy qui crée en 1895 le Bulletin des recherches historiques, auquel il consacrera la plus grande partie de sa vie et dans lequel il publiera de nombreux documents relatifs au site des forts et châteaux Saint-Louis.

4. Le mot « rempart » signifie une masse de terre (on dit aussi levée de terre) servant à protéger une place. Il ne s’agit pas en soi d’un ouvrage de maçonnerie. Cette masse de terre peut cependant être protégée par un ouvrage de maçonnerie (ou par un ouvrage en bois tel qu’une palissade, par exemple). Cet ouvrage de maçonnerie est alors appelé un « revêtement ». C’est le cas à Québec. Les revêtements sont ces murs en maçonnerie que l’on voit entre les portes Saint-Jean, Kent et Saint-Louis. C’est derrière ce revêtement que se trouve le rempart de terre proprement dit, d’où l’appellation courante « les remparts de Québec ».

5. Sébastien Le Prestre Vauban (1633-1707) est le plus célèbre ingénieur militaire français du XVIIe siècle. On lui doit le perfectionnement de la « fortification bastionnée ». Les fortifications de Québec sont un remarquable exemple de l’application de ses principes.

 

Bibliographie

Ethnotech inc. (Christine Chartré, Jacques Guimont, Yves Laframboise et Gérald Pelletier), Évolution historique de la terrasse Dufferin et de sa zone limitrophe de 1838 à nos jours, rapport interne, Québec, Parcs Canada, 1981, 2 vol.

Ethnotech inc. (Jacques Guimont), Étude sur l'évolution historique du secteur du château Saint-Louis et de sa zone limitrophe de 1760 à 1838, rapport interne, Québec, Parcs Canada, 1983, 371 p.

Guimont, Jacques, L.H.N.C. des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis : campagne de fouilles de 2006, les faits saillants, rapport interne, Québec, Parcs Canada, Centre de services du Québec, Service du Patrimoine culturel, avril 2007, 20 p.

Guimont, Jacques, avec la collab. de Pierre Cloutier, Michel Brassard et Paul-Gaston L'Anglais, L.H.N.C. des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis : compte rendu de la campagne de fouilles de 2005, rapport interne, Québec, Parcs Canada, Centre de services du Québec, Service du Patrimoine culturel, mai 2006, 146 p.

Laurent, Jeannine, et Jacques St-Pierre, Les forts et châteaux Saint-Louis, 1620-1760, rapport interne, Québec, Parcs Canada, 1982, 455 p.

Parcs Canada, Énoncé d'intégrité commémorative : lieu historique national du Canada des Fortifications-de-Québec (Québec, Québec), Québec, Parcs Canada, Unité de gestion de Québec, 2004.

Parcs Canada, Énoncé d'intégrité commémorative : lieu historique national du Canada des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis (Québec, Québec), Québec, Parcs Canada, Unité de gestion de Québec, 2004.

Il existe sur le site Balado.tv deux clips touchant les forts et châteaux Saint-Louis : « Découverte majeure en bordure du Château Frontenac » et « 1759 : les bombardements de Québec ». Voir Balado.tv, « Vieux-Québec », Vidéos [en ligne], http://www.balado.tv/collection.php.

 

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