Pistes métisses de l'Ouest canadien

par Kermoal, Nathalie

Winnipeg, par David Garneau, 2008

Le 17 février 1997, une plaque était dévoilée à la législature albertaine à Edmonton. Simultanément, on commémorait le même événement à l'hôtel Fort Garry, à Winnipeg. En ce jour de célébration étaient réunis des membres de la Nation métisse de l'Alberta et du Manitoba ainsi que des représentants du ministère du Patrimoine canadien et d'associations historiques locales. On n'inaugurait aucun monument, on ne rendait hommage à aucune personne. En fait, les représentants des différents organismes présents soulignaient l'importance historique nationale d'une route de transport qui a marqué le Nord-Ouest au cours du XIXe siècle : la piste Carlton.


Article available in English : Métis Trails of Western Canada

Des voies de communication indispensables

Un métis et ses deux épouses, vers 1825-1826

Cette route, ou plutôt piste, longue de 1 400 kms entre Fort Garry (Winnipeg) et Fort Edmonton correspond aujourd'hui à l'autoroute Yellowhead, qui suit en partie l'ancien chemin de terre. Pendant des siècles, les chasseurs autochtones ont voyagé régulièrement sur ce sentier, laissant derrière eux des vestiges découverts au XXe siècle par les archéologues. Au milieu du XIXe siècle, les fréteurs métis sont les plus nombreux à emprunter la route. Étant interprètes, guides, messagers, transporteurs, commerçants et fournisseurs, ils deviennent très vite des partenaires indispensables à la traite des fourrures et dans le transport des marchandises. Les sentiers et les cours d'eau sont leurs voies de communication et la charrette de la rivière Rouge, leur mode de transport préféré.

Outre les déplacements pour chasser le bison, la diversité des activités économiques entourant la traite des peaux ou le transport des marchandises fait de ces hommes et de ces femmes des partenaires indispensables au développement de l'Ouest canadien et du Canada. La main-d'œuvre métisse est très demandée en raison de ses habiletés et de son endurance. Aujourd'hui, bien qu'il soit difficile de retracer certains de ces sentiers (la nature ayant repris du terrain), les Métis ont tout de même laissé une empreinte sur le territoire en construisant non seulement des routes de terre mais aussi des villages temporaires et permanents aux abords des ruisseaux, des rivières et des boisés reconnaissables à leurs lots allongés. Certains de ces villages se nomment Saint-Boniface, Saint-François-Xavier, Saint-Laurent, Batoche, Willow Bunch, Edmonton, Saint-Albert, Lac Sainte-Anne, etc. Souvent, les nouveaux immigrants sont venus se greffer à ces communautés métisses.

Détail d'une carte montrant la route reliant le lac Supérieur et l'établissement de la Rivière Rouge, 1870

Les cartes du XIXe siècle témoignent de la présence métisse sur le territoire mais aussi de leurs activités commerciales. Par exemple, la carte de S.J. Dawson, datant de 1859, montre l'étendue du réseau de sentiers ainsi que sa complexité. Établie grâce aux informations recueillies auprès des Métis, sa carte accompagnait son rapport de l'expédition de la Rivière-Rouge lancée par le gouvernement du Canada en 1857-58 dans l'éventualité d'une colonisation intensive de l'Ouest (NOTE 1). Puisqu'ils participent à des activités indispensables à la bonne marche de la traite des fourrures comme la trappe, la pêche, la chasse commerciale, la fabrication du pemmican, le fret, le rôle des Métis est primordial au maintien d'une économie mercantile tout au long du XIXe siècle. En effet, ceux-ci travaillent soit pour la Compagnie de la baie d'Hudson, soit pour la Compagnie du Nord-Ouest, jusqu'à la fusion des deux compagnies en 1821, ou bien comme gens libres, c'est-à-dire n'étant rattachés à aucune compagnie. Le système de transport par voie fluviale, mais aussi terrestre, est au cœur d'une vie marquée par la mobilité.

 

La piste Carlton

Campement sur la Rivière Rouge

La piste Carlton, « après avoir franchi la Saskatchewan du Sud près de la future agglomération de Batoche, traversait la Saskatchewan du Nord et se développait en plein Park Land, sur la rive gauche du fleuve, à l'abri des agressions toujours possibles des tribus des plaines qui menaçaient les routes plus méridionales » (NOTE 2). Étant donné sa longueur, la piste parcourait des régions géographiquement diversifiées et était ainsi connue sous plusieurs noms selon l'endroit où l'on se situait sur le sentier. Du côté de Minnedosa, le chemin porte le nom de petite Saskatchewan ou de chemin Minnedosa. À Shoal Lake (où la Police montée du Nord-Ouest avait un poste), on l'appelait le chemin de Fort Ellice (Saint-Lazare) (NOTE 3). À l'Ouest de Fort Ellice, on parlait du chemin qu'Appelle. Les voyageurs qui l'empruntaient pour aller vers l'est l'appelaient le chemin du Fort Garry. En Saskatchewan et en Alberta, on l'appelait le chemin de la Saskatchewan, de Carlton, de Battleford ou d'Edmonton (NOTE 4).

Il fallait environ deux mois pour se rendre du Fort Garry au Fort Edmonton en charrette. Au Fort Edmonton, une piste allait vers le nord pour rejoindre les bassins hydrographiques des rivières Athabasca et Mackenzie. Vers l'ouest, un sentier partait du Fort Edmonton vers Jasper en passant par Saint-Albert et le Lac Sainte-Anne. Un autre se dirigeait vers le sud en passant par Tail Creek (près de Red Deer), Fort McCleod et allait jusqu'au Montana (dans la région de la rivière au Lait). De Carlton House, la piste allait vers le lac Vert (Green Lake). Les marchandises et les fourrures étaient transportées vers Île-à-la-Crosse puis vers La Loche ou Methye Portage. Ensuite, des brigades de bateaux de la Compagnie de la baie d'Hudson partaient vers l'Athabasca. Dans les années 1870, le célèbre leader métis Gabriel Dumont aurait travaillé à l'entretien de la piste du lac Vert, contribuant à la construction des ponts par-dessus les cours d'eau et les ravins et au défrichement d'une route de 12 pieds de large (NOTE 5). Les Métis du lac Vert étaient impliqués dans la traite des fourrures puis, avec le déclin de cette dernière, devinrent commerçants, ouvriers et fréteurs (NOTE 6).

Charrette de la Rivière Rouge

Dans les années 1890, la piste Carlton cesse d'être utilisée pour le transport, dans la mesure où des tronçons du chemin de fer du Canadien Pacifique commencent à s'étendre vers le Nord. Le train supplante peu à peu le service de transport par charrettes.

 

Les autres sentiers

Outre la piste Carlton, plusieurs pistes terrestres se développent à l'intérieur du Canada mais aussi entre le Canada et les États-Unis. Ces pistes traversent tout le Nord-Ouest, passant de la Prairie aux zones boisées qui comprennent la forêt boréale mais aussi un espace transitoire que l'on nomme le parkland. Les routes se dessinent dans le paysage au fur et à mesure que des postes de traite sont créés au Canada et aux États-Unis. Les garnisons américaines « prirent [aussi] l'habitude de demander à la Rivière Rouge les provisions de viande de bœuf ou de blé nécessaires à leur subsistance » (NOTE 7). Les Métis transportent donc ces marchandises vers Pembina ou Saint-Paul (au Minnesota) et ramènent des produits américains fabriqués à de meilleurs prix, leur permettant ainsi de contourner le contrôle de la Compagnie de la baie d'Hudson.

Scène estivale aux environs du fort Douglas de la Compagnie, sur la rivière Rouge. Dessiné d'après nature en juillet 1822

Les Métis partaient de Fort Garry et longeaient la rivière Rouge en passant par le village de Sainte-Agathe (Manitoba). De Pembina, il existait trois routes possibles : deux passaient par la plaine et une par les bois. Les deux premières longeaient soit le côté ouest de la rivière, soit le côté est. La première allait jusqu'à Fort Snelling et l'autre jusqu'à Saint-Cloud. La troisième piste commençait au sud de Wild Rice River et continuait vers le sud en direction de Saint-Cloud et finalement Saint-Paul (les Métis longeaient alors le côté est du Mississippi). Ce sentier était connu sous plusieurs noms dont notamment la piste de Saint-Paul (ou de Pembina) ou Crow Wing Trail.

Quoique les origines de ces sentiers restent obscures, le trafic entre le Fort Garry et Saint-Paul est important en 1849 et le demeure tout au long des années 1850-60. Il semblerait que la piste de Saint-Paul ait été créée afin d'éviter d'éventuelles attaques de Sioux. Après 1870, outre la disparition de plus en plus apparente du bison, les Métis perdent l'accès à la traite des peaux de bisons entre la Rivière Rouge et Saint-Paul, en raison de la hausse des tarifs et de nombreux contrôles douaniers entre le Canada et les États-Unis. L'armée américaine patrouille fréquemment la frontière. La traite nord-sud, notamment entre Pembina et Saint-Joseph, n'est donc plus rentable; de plus, la contrebande étant trop risquée, les Métis déplacent leurs activités vers l'Ouest canadien et américain (surtout le Montana). En fait, ils suivent les bisons.

Le long de la rivière Assiniboine, les Métis empruntaient le sentier Pelly qui menait au Fort Pelly, construit en 1829. Ce poste de traite était construit à un endroit stratégique et recevait les peaux en provenance de York Factory (NOTE 8) établi sur la rive ouest de la baie d'Hudson. D'autres sentiers existaient à travers le Nord-Ouest, permettant ainsi un meilleur ravitaillement des postes de traite des communautés métisses mais aussi des missions.

Femme autochtone de la Rivière Rouge

Les missions catholiques de l'Ouest canadien dépendaient de la main d'œuvre métisse pour le transport des marchandises. Isolées les unes des autres, elles devaient, en théorie, être autosuffisantes. En pratique, la rareté des marchandises, la difficulté de les transporter et leur coût élevé faisaient en sorte qu'elles dépendaient du bon vouloir de la Compagnie de la baie d'Hudson, pas toujours disposée à transporter les produits des missions catholiques à un moindre coût. Les Oblats font donc construire des entrepôts pour stocker les marchandises dont ils ont besoin. De 1869 à 1889, Notre-Dame-des-Victoires, au Lac La Biche (située stratégiquement entre les bassins hydrographiques des rivières Mackenzie et Churchill) sert d'entrepôt pour les marchandises destinées aux missions du nord. Pour assurer le transport du matériel de construction et des denrées, on construit une route entre la mission et la rivière Athabasca, évitant ainsi le problème du niveau d'eau trop faible de certaines rivières de la région (NOTE 9).

Les Métis circulaient en caravane ou train de chariots et sillonnaient ainsi le pays. Les charrettes de la rivière Rouge étaient particulièrement bien adaptées au transport à travers la Prairie. Toutefois, la circulation devenait impossible si le terrain était trop accidenté. Nombre de charrettes s'arrêtaient auprès des cours d'eau ou des lacs afin de charger ou décharger des marchandises ou des ballots de fourrures. Les brigades de bateaux qui arrivaient ou partaient vers l'Athabasca ou le Mackenzie étaient ainsi ravitaillées.  Les Métis assuraient aussi ce transport fluvial.

Avec le temps, les corridors principaux empruntés par les Métis pour le transport des marchandises et la circulation des services reliant le nord et l'ouest au reste du Canada et aussi aux États-Unis ont été remplacés par les bateaux à vapeur et le chemin de fer, puis par les routes et le transport en camion.

 

Les sentiers de la mémoire

Les Métis n'ont pas foulé la terre de ces sentiers uniquement pour le transport des marchandises ou pour se rapprocher des troupeaux de bisons. L'exode les a poussés toujours plus loin vers l'Ouest. Après les événements de 1870 à la Rivière-Rouge qui déposent le gouvernement provisoire de Louis Riel et marginalisent les Métis, la question des terres métisses tarde à se résoudre et certaines familles décident alors de quitter le Manitoba pour tenter leur chance ailleurs. La plupart d'entre elles empruntent la piste Carlton.

Edmonton, par David Garneau, 2008

Outre les Métis, de nombreux voyageurs célèbres, témoins d'un Canada en pleine expansion, ont foulé la terre de ces sentiers : citons Robert Rundle, premier missionnaire Wesleyen auprès des Stoneys de l'Alberta, les explorateurs John Palliser et Henry Youle Hind à la fin des années 1850 ainsi que des missionnaires comme le père Albert Lacombe. En plus des voyageurs, des chasseurs sportifs, des missionnaires, des aventuriers, des dignitaires, de la Police à cheval du Nord-Ouest et de la North West Field Force durant les événements autochtones et métisses de 1885, les émigrants empruntent aussi les chemins de terre (NOTE 10).

Depuis l'avènement de la traite des fourrures, les choses ont certes bien changé. Pourtant la piste Carlton est encore très présente dans l'imaginaire métis. David Garneau, arrière-arrière-petit-fils de Laurent Garneau, célèbre homme d'affaires métis ayant donné son nom à un quartier d'Edmonton, présentait en 2008 une exposition intitulée Along the Carlton Trail. Inspiré par les voyages qu'entreprenaient son ancêtre paternel ainsi que les Métis pour affaires ou par obligation (exode), l'artiste retrace, en utilisant la technique du pointillé - rappelant le travail de perles des femmes (NOTE 11) -, leur parcours sur le sentier de la Rivière Rouge des années 1870, en passant par le village de Sainte-Madeleine, aujourd'hui disparu, jusqu'à Edmonton dans les années 1880. En s'inspirant de la cartographie du XIXe siècle, l'artiste met à l'honneur l'abondance des rivières pour accentuer le passé métis de ces villes et villages. Parcourant régulièrement la Yellowhead en voiture, Garneau prend également des photos des animaux tués sur la route. Les formes étranges de ces Road Kills se transforment en tableaux, accentuant ainsi les effets de la colonisation sur la nature : « Je voyage sur cette route comme si c'était un sentier de trappeurs! J'attrape ces animaux, j'en fais des peaux et j'essaie de les vendre » (NOTE 12). Les Métis ont également organisé une expédition à caractère patrimonial, le « Red River Métis Heritage Journey », en charrettes de la rivière Rouge, le long des anciennes pistes métisses, en 2004.

Si, les sentiers métis ont été incontournables pendant des siècles (car, à part les rivières, il n'existait pas d'autres routes), le territoire a changé progressivement pour laisser place à une réalité coloniale axée sur le développement de l'agriculture, le chemin de fer et l'arrivée d'immigrants. Les Métis sont, après 1885, de plus en plus dispersés. Même si les pistes ne disparaissent pas complètement des cartes officielles du début du XXe siècle, elles demeurent marginales, à l'instar de ceux qui les empruntaient auparavant. Aujourd'hui, les quelques tronçons de sentiers qui subsistent témoignent du rôle central joué par les Métis dans le développement du Canada, mais aussi de la mobilité d'un peuple qui a assuré, grâce à ses activités de transport et de chasse, la survie de nombreux colons. Cet héritage mérite d'être mieux connu.

 

Nathalie Kermoal
Professeure agrégée
Faculté d'études autochtones et au Campus Saint-Jean de l'Université de l'Alberta

 

 

NOTES

1. Étienne Rivard, « Territorialité métisse et cartographie du Nord-Ouest canadien au XIXe siècle : exploration cartographique et toponymique », Cahiers franco-canadiens de l'Ouest, vol. 14, nos 1-2, 2002, p. 15.

2. Marcel Giraud, Le Métis canadien, Paris, Institut d'ethnologie, 1945, p. 981.

3. On l'appelait aussi chemin de Touchwood (car il passait à travers les collines Touchwood).

4. Frank Hall, « Carlton Trail : First Western Highway », Manitoba Pageant [en ligne], vol. 14, no 3, printemps 1969, p. 2-3, http://www.mhs.mb.ca/docs/pageant/14/carltontrail.shtml.

5. Frank Tough et Alison Magill, The History and Development of the Green Lake – Carlton Trail, Saskatoon, Infinity Research, Development & Design Inc., 2003, p. 6.

6. La Compagnie du Nord-Ouest y construit un fort dès 1782.

7. Marcel Giraud, op. cit., p. 975.

8. Harry Baker Brehaut, « The Red River Cart and Trails : The Fur Trade », Manitoba Historical Society Transactions [en ligne], sér. 3, no 28, 1971-1972, p. 12-13, http://www.mhs.mb.ca/docs/transactions/3/redrivercart.shtml.

9. Raymond Huel, Proclaiming the Gospel to the Indians and the Métis, Edmonton, University of Alberta Press, 1996, p. 60-61.

10. Frank Hall, loc. cit., p. 2.

11. Garneau parle aussi de l'influence de la technique du pointillisme de Seurat ainsi que de l'influence de la peinture aborigène australienne.

12. David Garneau, « Along the Carlton Trail : Artist Statement » [en ligne], exposition présentée à la Godfrey Dean Art Gallery, 25 septembre-31 octobre 2008, p. 3, http://www.deangallery.ca/files/pdf/GarneauArtist.pdf.

 

Bibliographie

Brehaut, Harry Baker, « The Red River Cart and Trails : The Fur Trade », Manitoba Historical Society Transactions [en ligne], sér. 3, no 28, 1971-1972, p. 1-21, http://www.mhs.mb.ca/docs/transactions/3/redrivercart.shtml.

Fonseca, William G., « On the St. Paul Trail in the Sixties », Manitoba Historical Society Transactions [en ligne], sér. 1, no 56, 1900, p. 1-7, http://www.mhs.mb.ca/docs/transactions/1/stpaultrail.shtml.

Garneau, David, « Along the Carlton Trail : Artist Statement » [en ligne], exposition présentée à la Godfrey Dean Art Gallery, 25 septembre-31 octobre 2008, 3 p., http://www.deangallery.ca/files/pdf/GarneauArtist.pdf.

Giraud, Marcel, Le Métis canadien, Paris, Institut d'ethnologie, 1945, 1316 p.

Hall, Frank, « Carlton Trail : First Western Highway », Manitoba Pageant [en ligne], vol. 14, no 3, printemps 1969, p. 1-3, http://www.mhs.mb.ca/docs/pageant/14/carltontrail.shtml.

Huel, Raymond, Proclaiming the Gospel to the Indians and the Métis, Edmonton, University of Alberta Press, 1996, 387 p.

Rivard, Étienne, « Territorialité métisse et cartographie du Nord-Ouest canadien au XIXe siècle : exploration cartographique et toponymique », Cahiers franco-canadiens de l'Ouest, vol. 14, nos 1-2, 2002, p. 7-32.

Tough, Frank, et Alison Magill, The History and Development of the Green Lake Carlton Trail, Saskatoon, Infinity Research, Development & Design Inc., 2003, 41 p.

 

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Vidéo
  • De la rivière Rouge à Batoche en charrette métisse Ce film suit le périple d’un groupe de Métis parti de rivière Rouge, au Manitoba, jusqu’à Batoche, en Saskatchewan, en utilisant la traditionnelle charrette de la rivière Rouge pour commémorer les chemins parcourus par leurs ancêtres et l’importance de cette démarche pour l’identité métisse. En traversant des forêts, des rivières et des routes, ces gens font l’expérience des difficultés rencontrées par les voyageurs métis pour pratiquer la chasse et le commerce. Lors de leur passage dans quelques villages, des célébrations ont lieu à la mémoire de leurs ancêtres. Cette randonnée en charrette fait découvrir l’importance de l’histoire, des traditions et de la famille pour la communauté métisse. Durée: 6 min. 24 sec.
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