Fort-Témiscamingue-Obadjiwan : lieu de rencontres et d'échanges

par Neveu, Lily Pol

Le site du centre d'interprétation. © Parcs Canada

Le Lieu historique national du Canada du Fort-Témiscamingue-Obadjiwan illustre l’importance de la traite des fourrures dans l’économie canadienne et témoigne de la rivalité franco-anglaise pour le contrôle de ce commerce. Il joue également un rôle central dans la définition identitaire des habitants du Témiscamingue, qu’ils soient d’origine anishinabe (algonquine), française ou anglaise. Cet endroit est fréquenté depuis 6 000 ans. Il a servi de lieu de rencontre et d’échange aux Anishinabes, aux voyageurs français et anglais qui se sont livrés à la traite des fourrures, aux colons canadiens-français du Témiscamingue. Devenu aujourd'hui lieu touristique, le site fonctionne dans un esprit de gestion conjointe entre Parcs Canada et la Timiskaming First Nation en vertu d’une entente de partenariat sur le point d'être conclue. Cette entente a pour objectif d'offrir aux visiteurs un programme d’interprétation pluriculturel.

Article available in English : Fort Témiscamingue on Obadjiwan Point: a Place for Meeting and Exchange

 

Localisation de Fort-Témiscamingue-Obadjiwan

La mission des Oblats près du fort Témiscamingue, en 1887 © Bibliothèque et Archives Canada

Fort-Témiscamingue-Obadjiwan est situé aux confins du Nord-Ouest québécois, à la frontière des provinces de Québec et de l’Ontario, là où les rives du lac Témiscamingue, longues de plus de 110 kilomètres se rejoignent presque, à 200 mètres l’une de l’autre. Cette particularité géographique a d’ailleurs valu à cet endroit le nom d’Obadjiwan, qui signifie « détroit du lac » ou « lieu de rencontre » en langue algonquine. Le lac Témiscamingue est un renflement de la rivière des Outaouais, situé entre le fleuve Saint-Laurent et la baie d’Hudson. La vue imprenable qu’on a sur cette route d’eau a donné au site une grande importance stratégique. C’est pourquoi les Anishinabes, les Français et les Anglais l’ont fréquenté tour à tour et que le lac Témiscamingue agit aujourd’hui comme lieu identitaire pour les descendants de tous ces groupes.

Le site de Fort-Témiscamingue-Obadjiwan offre aux visiteurs un paysage naturel exceptionnel, comprenant une plage de galets qui borde le majestueux lac Témiscamingue et un sentier qui traverse la « forêt enchantée ». Le centre d’interprétation présente une exposition historique interactive incluant la projection de films. Des plates-formes d’interprétation, situées sur l’emplacement originel des anciens bâtiments des diverses compagnies de traite, complètent la mise en valeur historique.

Un lieu de rencontre à travers les âges

Des fouilles archéologiques effectuées entre 1992 et 1995 ont révélé la présence séculaire des autochtones à Obadjiwan. Des pointes de flèches, des outils et des éclats de pierre taillée découverts sur place prouvent que les Anishinabes du Témiscamingue fréquentaient ce site il y a plus de 6 000 ans. Son emplacement facilement reconnaissable et ses berges accueillantes en faisaient un lieu de prédilection pour les rassemblements anishinabes et les rencontres avec d’autres nations autochtones. Les pierres trouvées sur le site, qui provenaient des territoires inuit et cri, au nord, et de la région des Grands Lacs, au sud-ouest, montrent la grande mobilité des communautés autochtones avant l’arrivée des Européens et indiquent l'importance des échanges entre ces groupes.

Artéfacts archéologiques. © Parcs Canada.

L’implantation des Français dans la région, qui venaient pour y développer le commerce des fourrures, a transformé la vie des Anishinabes. La Compagnie du Nord, qui appartenait à des marchands de la Nouvelle-France, a mis en place un premier poste de traite sur le lac Témiscamingue entre 1679 et 1688, à l’embouchure des rivières Montréal et Mattabetchwan. Cet établissement avait pour but de concurrencer les postes de traite que la Compagnie de la Baie d’Hudson, basée à Londres, venait d’établir sur les rives de la baie James et de la baie d’Hudson. Ce premier poste est aujourd’hui inondé, à cause de barrages construits sur le lac Témiscamingue au début du XXe siècle. La Compagnie du Nord a établi un second poste de traite sur le site actuel de Fort-Témiscamingue en 1720. Après la conquête de la Nouvelle-France par les Anglais, ce poste de traite est passé aux mains de la North-West Company, propriété d’Écossais demeurant à Montréal et pour laquelle travaillaient un grand nombre de Canadiens français. Puisque le territoire du Témiscamingue était très riche en fourrures, la North-West Company a livré une compétition féroce à la Compagnie de la Baie d’Hudson.

À cette époque, une relation d’interdépendance qui satisfaisait les deux parties s’était établie entre les autochtones du Témiscamingue et les employés d’origine européenne du poste de traite. Ces compagnies avaient besoin des autochtones et de leur connaissance du territoire pour développer le commerce des fourrures. En échange, elles fournissaient des vivres et du matériel aux trappeurs anishinabes qui devaient affronter les rudes hivers de la région. Les mariages assez fréquents entre les hommes d’origine européenne et les femmes autochtones sont symptomatiques des bonnes relations qui régnaient alors entre les autochtones et les non-autochtones au Témiscamingue. Les noms de famille Mackenzie, Chevrier, King et Polson sont aujourd’hui répandus parmi les autochtones du Témiscamingue et témoignent de cet héritage. Les Anishinabes étaient aussi employés pour construire des canots, transporter les fourrures et les marchandises entre Montréal et le fort Témiscamingue, aux côtés des voyageurs canadiens français, et pour travailler autour du poste.

En 1821, le fort Témiscamingue passe aux mains de la Compagnie de la Baie d’Hudson qui absorbe la North-West Company et détient dès lors le monopole de la traite de fourrures sur tout le territoire canadien actuel. La Compagnie de la Baie d’Hudson fermera son poste du Fort Témiscamingue en 1902, laissant derrière elle des bâtiments d’un raffinement impressionnant, symbole de sa puissance. Par la suite, l’exploitation forestière deviendra la principale activité économique. Puis l’agriculture se développera au Témiscamingue avec l’arrivée de colons canadiens-français et la fondation d’un premier village à la baie des Pères en 1886 (aujourd’hui Ville-Marie), à environ cinq kilomètres du fort-Témiscamingue.

Ce mouvement de colonisation survient plusieurs années après l’arrivée des premiers missionnaires sulpiciens venus convertir les autochtones, à partir de 1836. Les sulpiciens s’installent tout à côté du poste de traite et construisent une petite chapelle à l’extérieur de la zone commerciale. Les oblats de Marie-Immaculée (OMI) prennent ensuite le relais et fondent la mission Saint-Claude de l’autre côté du lac, en face du poste. L’un de ces oblats, le frère Moffet, constatant la fertilité du sol témiscamien, fait le premier la promotion de la colonisation au Témiscamingue. Avec la venue de plusieurs colons, la population non autochtone consolide son emprise sur la région.

Des relations qui se transforment

Le cimetière protestant © Parcs Canada.

En 1851, le gouvernement colonial crée une réserve indienne à la tête du lac Témiscamingue, où vivent encore aujourd’hui les membres de la Timiskaming First Nation, juste à côté du village de Notre-Dame-du-Nord. Graduellement, la relation d’interdépendance entre autochtones et non-autochtones se transforme en une relation de dépendance des premiers envers les seconds. Le confinement dans une étroite réserve change radicalement le mode de vie des Anishinabes. Les maladies amenées par les non-autochtones déciment la population. Puis l’envoi des enfants anishinabes en pensionnats non autochtones contribue à la perte de la culture et de la langue. Enfin, les Anishinabes se voient graduellement dépossédés de leur territoire par la colonisation. Jusqu’en 1880, les sources écrites indiquent que la nomination des chefs avait encore lieu à Obadjiwan. Par la suite, ce site - où de nombreuses cérémonies spirituelles avaient lieu - cesse d’être utilisé par les Anishinabes.

Les non-autochtones s’approprient dès lors ce lieu de rencontre et y créent leurs propres mythes. Le fort devient un lieu de loisir où les gens viennent se baigner, faire la fête et pique-niquer. En 1924, les habitants de Ville-Marie y célèbrent pour la première fois la Saint-Jean-Baptiste, fête du saint patron des Canadiens français. Comme les bâtiments du poste de traite se dégradent, on finit par les détruire. Le dernier bâtiment disparaît en 1962. Mais les habitants du Témiscamingue en ont préservé la mémoire jusqu’à aujourd’hui et continuent de qualifier communément le site de « Vieux Fort ». De plus, deux cimetières chrétiens ont ajouté une forte valeur identitaire à ce site. Dans le cimetière catholique, plus d’une centaine d’Algonquins convertis, de missionnaires et de voyageurs de la traite de fourrures sont enterrés. Juste à côté, des chefs de poste et des commis des deux compagnies anglaises reposent dans le cimetière protestant.

Patrimonialisation du site, de « Vieux Fort » à Fort-Témiscamingue-Obadjiwan

Plusieurs démarches des Témiscamiens témoignent de l’importance du fort Témiscamingue à leurs yeux. En 1931, suite aux démarches de la Société d’histoire du Témiscamingue et de la Chambre de commerce de Ville-Marie, la Commission des lieux et monuments historiques du Canada souligne l’importance historique du fort Témiscamingue en en faisant un site « désigné ». De nouveau, en 1967, à la faveur du centenaire de la Confédération canadienne, la Commission réaffirme la grande valeur patrimoniale du site en érigeant un cairn surmonté d’une plaque commémorative, à la demande de la communauté régionale. Puis, entre 1967 et 1970, Donat Martineau, OMI, écrit l’histoire du fort Témiscamingue et soumet son travail de recherche au Ministère des affaires indiennes et du Nord du Canada, alors responsable de Parcs Canada. Cette initiative convainc Parcs Canada d’acquérir le site des mains des OMI, en 1970, et de le mettre en valeur. Des fouilles archéologiques sont alors entreprises pour déterminer l’emplacement exact des bâtiments construits par les compagnies de traite successives. Parcs Canada dresse également une grande tente qui abrite une exposition temporaire où l’on présente des films sur la traite des fourrures. Enfin, une équipe de guides offre des visites aux touristes et aux écoliers, malgré le peu de vestiges rappelant l’existence du poste de traite.

À cette époque, l’interprétation est centrée sur l’histoire des non-autochtones : l’arrivée des Européens, la traite des fourrures, le mode de vie des dirigeants anglophones, des employés du poste et des voyageurs canadiens-français. L’accès au site est gratuit. Les Témiscamiens non autochtones le fréquentent régulièrement, entre autres pour profiter de la plage surveillée qu’on y a aménagée. Les gens viennent toujours pique-niquer sur les lieux et visiter la fameuse « forêt enchantée », ainsi nommée à cause des arbres auxquels les vents forts ont donné des formes étranges. Cette forêt de cèdres a remplacé la forêt d’origine composée de pins rouges, blancs et gris qui ont servi à la construction du poste de traite.

La fameuse «Forêt enchantée»© Parcs Canada.

En 1990, la municipalité de Duhamel-Ouest et Parcs Canada s’entendent sur un projet de développement du site. Une deuxième campagne de fouilles archéologiques se déroule donc entre 1992 et 1995, afin de mieux connaître le mode de vie des employés et de reconstruire certaines infrastructures. L’objectif est de faire du fort une attraction touristique majeure. On découvre alors avec surprise des artefacts autochtones qui démontrent que les Anishinabes du lac Témiscamingue ont fréquenté le site plus de 6 000 ans auparavant. L’énoncé d’intégrité commémorative adopté en 1997 fait mention de cette importante découverte mais elle n'a pas été retenue dans les messages historiques d'importance nationale à transmettre en priorité au public. L’utilisation millénaire du site par les autochtones est signalée dans l’exposition; cependant, elle n’occupe que très peu de place dans l’ensemble du programme d’interprétation.

En 1998, Parcs Canada commence les travaux de mise en valeur de Fort-Témiscamingue. Il est prévu de construire un centre d’interprétation, de réaménager le site afin d’évoquer le poste de traite et de monter une exposition. Pendant les travaux d’excavation, cependant, on découvre d’autres vestiges autochtones, c’est-à-dire des sépultures algonquines. Il s’agit de plusieurs ossements datant de l’époque de la traite des fourrures et indiquant l’existence d’un troisième cimetière algonquin, juste à côté des deux cimetières chrétiens. Une onde de choc traverse alors la région et transforme complètement la nature des relations entre les communautés autochtones et non autochtones. L’importance des vestiges anishinabes sur le site étant maintenant connue de tous, les relations entre les deux groupes deviennent très tendues. La Timiskaming First Nation décide même d’occuper le site, elle construit des barricades sur ses voies d’accès et organise des manifestations. Pendant deux ans, le site du Fort-Témiscamingue est donc fermé au public; Parcs Canada et la Timiskaming First Nation en assurent conjointement la surveillance.

Pendant cette période, la population non autochtone a le sentiment que les autochtones tentent de « s’emparer » du « Vieux Fort », qui leur appartient, eux qui le fréquentent depuis plusieurs générations. Quant aux autochtones, ils sont en colère parce qu’ils ont été écartés du processus de reconnaissance d’un site qu’ils fréquentent depuis plusieurs milliers d’années et qui fait donc partie de leur territoire ancestral. Finalement, en l’an 2000, les deux communautés s’entendent pour négocier une forme de partenariat et rouvrir le site au public. Un matin, au lever du soleil, les ossements autochtones déterrés pendant les travaux sont remis en terre, à la faveur d’une cérémonie privée organisée par les aînés de la Timiskaming First Nation. Ensuite, les travaux d’aménagement du site reprennent. Cet épisode a agi comme un élément déclencheur permettant à des relations moins conflictuelles de s’établir.

La situation actuelle

Depuis ces événements, le site de Fort-Témiscamingue-Obadjiwan est exploité dans une optique de cogestion. L’entente définitive entre Parcs Canada et la Timiskaming First Nation n’est pas encore conclue, mais ce sera une première au Canada : elle prendra la forme d’une fiducie patrimoniale où les deux parties, les gestionnaires de Parcs Canada et de la Timiskaming First Nation, administreront conjointement le site. D’ores et déjà, les activités qui se déroulent à Fort-Témiscamingue-Obadjiwan pendant la saison estivale sont conduites dans cet esprit : ce sont des activités représentatives de la culture traditionnelle algonquine, comme la fabrication de canots d’écorce, de paniers d’écorce et de wigwams; on y propose en outre une interprétation historique axée sur la traite des fourrures et la vie des employés et dirigeants non autochtones du poste de traite.

Canot d'écorce sur le lac Témiscamingue. © Parcs Canada.

Fort-Témiscamingue-Obadjiwan et son patrimoine continuent de se transformer, mais on perpétue la fonction de lieu privilégié de rencontre et d’échange du site. L'histoire dynamique, et, parfois, mouvementée, de Fort-Témiscamingue-Obadjiwan constitue un exemple de dialogue entre les communautés autochtones et non-autochtones du Témiscamingue; elle contribue à instaurer une façon harmonieuse de vivre-ensemble et à favoriser une meilleure compréhension mutuelle. Ce site permet en outre de transmettre à un large public la nature interdépendante des liens qui ont depuis longtemps unis les communautés autochtones, françaises et anglaises au Témiscamingue.



Lily Pol Neveu

Titulaire d'une maîtrise en philosophie à l’Université Laval,
guide-interprète du patrimoine à Fort-Témiscamingue-Obadjiwan de 2003 à 2005.


Merci à Jean Cotten, Marlyn Rannou et Karl Chevrier

 

BIBLIOGRAPHIE

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Société de développement du Témiscamingue, Portail régional du Témiscamingue [en ligne], http://www.temiscamingue.net/decouvrir/historique/index.html, consulté le 12 octobre 2006.

 

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  • Lieu historique du Fort-Témiscamingue-Obadjiwan Ce film présente le lieu historique du Fort-Témiscamingue-Obadjiwan, fondé pour le commerce des fourrures à l’époque de la Nouvelle-France et maintenu par les Anglais après 1760. Ce site d’interprétation historique retrace les grandes étapes du Fort-Témiscamingue au sein desquelles les Anglais, les Français et les Amérindiens ont collaboré à la traite. On reconstitue aussi diverses activités reliées à la traite des fourrures, telles que la construction de canots d’écorce. * Durée: 1min29.
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