Représentation de l'identité canadienne chez les diplomates écrivains

par de Raymond, Jean-François

Dr. Philippe Panneton. BAnQ

La réflexion et l’action des diplomates écrivains du Canada sont doublement significatives. Leurs analyses politiques et leurs œuvres littéraires les désignent comme des personnalités représentatives d’un pays qui s’est affirmé comme puissance autonome au cours du XXe siècle. Ces diplomates furent non seulement des pionniers de la diplomatie canadienne, mais aussi de remarquables auteurs dont les œuvres, poèmes, romans et mémoires, attestent l’originalité. Parmi eux, Philippe Panneton Ringuet (1895-1960) illustra les lettres canadiennes-françaises avant de représenter le Canada au Portugal. Jean Bruchési (1901-1979), historien et essayiste, fut aussi ambassadeur en Espagne et au Maroc, puis en Argentine. Charles Ritchie (1906-1995), dans ses Mémoires, remarqua que le Canada était devenu « une Nation dotée d’une âme qui lui est propre ». Ces diplomates écrivains ont contribué à construire l’identité du Canada sur la scène internationale, une identité marquée par son engagement pour la liberté.

 

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Des diplomates écrivains : acteurs et auteurs d’une tradition

Les Alliés autour de la table de conférence. Traité de Versailles, 1919. BAC

En 1867, l’Acte de la Confédération fait du Canada un pays autonome par rapport au Royaume-Uni. Ce n’est toutefois qu’au cours du XXe siècle que le Canada affirme sa position au sein de la diplomatie mondiale. Le pays prend part à la Conférence de la paix à Paris et il contribue à créer la Société des Nations à Genève, en 1920. Il participe à la Conférence impériale de 1926 regroupant des dominions indépendants associés à la Grande-Bretagne au sein d’un « Commonwealth ». Dans les années 1930, le Canada crée ses premières missions diplomatiques dans le monde. Enfin, après la Seconde Guerre mondiale, grâce à la création du ministère des Affaires extérieures, le Canada institue les conditions de sa participation aux relations internationales. Parmi les hauts fonctionnaires qui ont mis en œuvre cette diplomatie, deux types de diplomates ont joué un rôle très important : d’une part ceux qui ont mené, à titre personnel, une activité littéraire inconnue au début de leur carrière et, d’autre part, des écrivains que le ministère a choisis comme diplomates en raison de leur notoriété.

Jean Bruchési. BAnQ

Les « diplomates écrivains » francophones et anglophones ont représenté leur pays tout en poursuivant une carrière littéraire. Ils rapportent de manière vivante leurs missions d’ambassadeurs, leurs rencontres, des conversations et des lectures. Dana Wilgress (1892-1969), qui voyage d’un continent à l’autre, assiste à la Révolution bolchevique et, témoin de deux guerres mondiales, présente ses Memoirs (1967) comme le récit d’aventures pittoresques. Marcel Cadieux (1915-1981) rapporte ses souvenirs dans Premières armes et Embruns (1951), et écrit une sorte de manuel à l’usage des futurs diplomates : Le diplomate canadien (1962). Enfin, parmi les plus célèbres figure aussi Jean Bruchési, qui est issu de la fonction publique du Québec. Connu pour ses travaux d’histoire, ce diplomate présente avec l’art d’un commentateur la culture francophone et exerce ses fonctions dans deux ambassades, au Maroc puis en Argentine. Ces expériences lui permettent d’enrichir ses souvenirs qu’il publie entre 1929 et 1972.

Les autres, plutôt « écrivains diplomates », choisis pour leur notoriété littéraire, sont issus d’origines diverses. De la médecine et de la littérature de fiction pour Philippe Panneton qui, sous le pseudonyme de Ringuet, maintint vivante sa liberté d’expression à travers des ouvrages bientôt renommés, notamment Trente arpents (1938); du journalisme et de la littérature, comme Robert Choquette (1905-1991), le poète de Metropolitan Museum (1931) et Suite Marine (1953). Envoyés dans des missions diplomatiques pour y remplir essentiellement une fonction d’information sur le Canada, chacun d’eux s’interroge à sa manière sur l’identité canadienne(NOTE 1).

Une identité à reconnaître

Cette dualité politique et culturelle, francophone et anglophone, qui révèle et constitue à la fois le patrimoine du Canada, s’avère doublement significative de l’identité canadienne chez ces diplomates écrivains. En effet, on constate une attitude générale dénuée d’a priori face à la découverte de l’étranger et de tout pays avec lequel ils ont à traiter. On trouve cette ouverture d’esprit dans l’intérêt manifesté par Dana Wilgress dans ses pérégrinations en Sibérie à l’époque de la Révolution bolchevique, celui-ci refusant de se laisser influencer par les préjugés répandus contre les Russes dont il appréciait le cœur largement ouvert(NOTE 2). Lors de leur rencontre, le roi Hassan II fait part à Jean Bruchesi d’une opinion similaire en exprimant son estime pour le Canada « qui vient en aide à ceux dont les besoins sont réels dans une attitude d’humilité, avec modestie », ajoutant que ce pays peut « se glorifier d’être l’un des grands États du monde, voire au premier rang des nations modernes, mais qu’il ne prenait pas plaisir à le proclamer(NOTE 3)».

Robert Choquette. Archives de la Ville de Montréal

Mais cet esprit traduit plus largement une identité commune riche de spécificités propres; or celle-ci se dérobe à la définition par l’étranger qui ne sait pas toujours dire spontanément ce qu’est un Canadien, comme Choquette le constate : « Tous s’accordent à dire que l’âme canadienne semble plus fuyante que les autres, lorsqu’il s’agit de la cerner dans une définition(NOTE 4). » La question de l’identité se trouve rapidement au cœur des textes des diplomates écrivains, accentuée par le recul et la distance du diplomate écrivain vivant à l’étranger.

Ainsi, comme son aîné Panneton et son cadet Ritchie, pour qui le sentiment d’appartenance semble plus clairement dessiné à partir de l’étranger, Cadieux remarque l’effet de perspective procuré par le regard porté sur son pays depuis l’extérieur où « le Canadien ne peut s’empêcher de prendre une notion plus claire de ses traits particuliers(NOTE 5)». Bien qu’admiratif de ce qu’il avait découvert ailleurs et qui l’avait enthousiasmé, « il restait fidèle dans son cœur à certaines valeurs qu’il ne retrouvait pas dans les contrées qu’il observait et qui restaient à ses yeux le symbole et la justification du Canada ». C’est toujours la quête de ce fonds commun ou de « ce quelque chose de si spécial qui les faisait se sentir plus Canadiens où qu’ils fussent », qui relève à ses yeux de « l’âme canadienne » et atteste un sentiment national de plus en plus conscient, comme « une réalité qui se développe graduellement ». Dans son œuvre, Cadieux exprime ainsi les interrogations d’un peuple penché sur lui-même et cherchant à discerner ses traits essentiels(NOTE 6).

Des qualités propres

Quoi de plus patrimonial que les qualités d’une nation ou d’un peuple? Et quel meilleur témoin que le diplomate qui les incarne dans l’action, que l’écrivain qui les décrit? Ces qualités convergent en la figure du diplomate canadien qui représente « quelques-unes de nos vertus nationales », selon l’expression de Cadieux. Parmi celles-ci, il reconnaît « la sobriété, la générosité dans le service à autrui, le respect scrupuleux de la loi, l’application soutenue au travail, l’intérêt porté au personnel […], le sérieux, la modération, l’esprit de travail, le dévouement à l’intérêt du pays, le souci de comprendre les points de vue divers, la conscience des responsabilités nationales(NOTE 7)». Concernant les qualités des Canadiens, Robert Choquette s’accorde avec Cadieux, tout en ajoutant : « Nous sentons en nous une énergie plus grande que celle que nous osons mettre en jeu(NOTE 8)

Au dire de Choquette, c’est sur ces points que les Canadiens se différencient de leurs voisins : « À la bousculade américaine, nous opposons tout bas nos manières plus amènes; au matérialisme américain notre appréciation des valeurs spirituelles. » Il va jusqu’à se demander « si, jusqu’à un certain point, notre retenue n’est pas aussi une réaction contre l’assurance, contre l’exhibitionnisme américain », avec la certitude ressentie intimement que « tout bas, les Canadiens sentent, se disent qu’il y a quelque chose de plus vrai, de plus humain, dans notre philosophie de la vie(NOTE 9)».

En général chez les Canadiens, le sens de l’idéal se conjugue, selon Charles Ritchie, avec l’énergie, la réserve, l’esprit pratique. Selon lui, tous les interlocuteurs qui ont eu à traiter avec des diplomates canadiens leur reconnaissent un mélange de bonne volonté et de sens pratique, de cordialité et de proximité. Ils respectent leur esprit de conciliation et leur discernement réaliste des limites du possible, mêlés à une droiture personnelle – qualités autant marquées chez les anglophones que chez leurs collègues francophones. C’est pourquoi, vus de l’étranger, ajoute-t-il, tous les Canadiens, quelles que soient leurs différences d’origine, se ressemblent entre eux par des traits communs, davantage qu’avec toute autre race ou nation, y compris celles dont ils proviennent(NOTE 10).

L'unité dans la diversité

Marcel Cadieux cherchait « certains traits plus familiers de l’âme canadienne française ». Selon lui, le Canadien français n’est pas marqué par l’exubérance des Français mais il conserve un certain laconisme, empreint de l’homme de la terre. En quête d’« un rapport entre le moi et la réalité spirituelle de la mère patrie » qui éluciderait « certains aspects de ma personnalité », écrivait-il, il cherchait à retrouver dans ses voyages l’état d’âme qu’inspire la France, fait « d’une sorte d’équilibre, d’harmonie, de contentement et de paix qui n’appartiennent qu’à elle et que ces initiés retrouvent chez elle d’emblée(NOTE 11)».

Couverture du livre de Jean Bruchési.

En même temps, selon Robert Choquette, des traits britanniques ont un rôle central dans cette identité : « la volonté, le self-control » provenant de l’éducation et de la religion, qui font la réserve ordinaire, « dont les émotions maîtrisées brûlent en dedans(NOTE 12)». Ils marquent historiquement le service diplomatique car « britannique par origine et par tradition », résume Cadieux, « le Service s’est distingué par sa façon empirique d’opérer ». Les diplomates canadiens se caractérisant par « la modération de leurs interventions et leur souci de trouver des solutions pratiques aux problèmes qui se posent(NOTE 13)», le compromis et l’efficacité primant l’idéologie. Ces traits caractérisent l’ensemble du Commonwealth. Mais, selon Jean Bruchési, « [ê]tre en même temps britanniques et eux-mêmes : tel était le problème que les Canadiens avaient à résoudre au lendemain de la Première Grande Guerre […], [un problème] moins aigu qu’il ne l’est devenu depuis(NOTE 14).» En ce sens, Marcel Cadieux considère que c’est principalement en pratiquant « l’intégration »(NOTE 15) que le diplomate canadien exerce son métier.

Au total, ces références à des origines, à des attaches et à des langues différentes désignent « l’aspect culturel du grand problème à résoudre(NOTE 16)» que Bruchési formulait ainsi en 1954 : « On a dit du Canada qu’il était un réservoir d’idées civilisatrices dans un monde tourmenté. Ces idées civilisatrices, nous les avons puisées dans le patrimoine européen, à deux sources principales : l’anglaise et la française qui, toutes les deux, à des degrés divers, doivent le meilleur d’elles-mêmes à la Grèce et à Rome. Nous y avons ajouté notre apport, avec le temps et sous l’influence plus ou moins prononcée du milieu physique, social et politique dans lequel nous avons grandi, sans oublier l’influence que le voisinage des États-Unis, pour le bien comme pour le mal, a pu exercer sur nous. Deux cultures se sont ainsi développées au Canada, côte à côte, […]. Notre culture canadienne, si tant est que nous en reconnaissons une, n’est pas franco-anglaise ou anglo-française : elle est française et elle est anglaise(NOTE 17). » La tension et la complémentarité de cette richesse culturelle maintiennent l’unité vivante de cette diversité illustrée par les diplomates écrivains.

La tradition d’une voie nouvelle

Délégation canadienne, conférence des Nations Unies, 1945. BAC

Ces spécificités et ces qualités expliquent le fait que le Canada développe une politique d’ouverture qui est aujourd’hui une tradition dans son action internationale. Comme l’observent tous ces diplomates écrivains, il a progressivement affirmé sa propre conception des relations internationales, distincte de celle des deux grandes puissances du monde, les États-Unis et l’URSS. La richesse de ses traditions culturelles britannique et française qui l’attachaient au Vieux Continent et l’absence de guerre récente sur son sol, ont également contribué à façonner sa conception de la diplomatie. Grand défenseur de la pratique de l’arbitrage, le Canada a joué à plusieurs reprises un rôle de conciliateur. Depuis la conférence de San Francisco qui est à l’origine de la création de l’Organisation des Nations Unies, il a occupé un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies et à la Commission de contrôle de l’énergie atomique.

Finalement, à travers l’action de ses diplomates écrivains, le Canada a bien illustré les principes énoncés le 13 janvier 1947 à l’Université de Toronto par le premier ministre Louis Saint-Laurent, qui fondaient sa politique internationale sur « l’unité nationale, la liberté politique, le respect de la loi, les valeurs de la civilisation chrétienne et, surtout , l’acceptation de responsabilités internationales(NOTE 18)».

Les qualités littéraires des œuvres de ces diplomates ont été largement reconnues. Ainsi, plusieurs de leurs créations ont reçu le Prix du Gouverneur général ou ont été couronnées par l’Académie française(NOTE 19), et certains diplomates écrivains furent élus à la Société royale du Canada, tels Bruchési qui la présida, Cadieux, Ritchie. Leurs œuvres sont de natures diverses : poèmes sensibles ou cosmiques, mémoires pittoresques ou méditations sur les événements, fictions romanesques ou récits historiques; elles instaurent la tradition des diplomates écrivains dont ils ont été les pionniers et dont l’apport constitue un jalon considérable de l’élaboration du patrimoine du Canada. Ces textes demeurent des contributions décisives pour préciser « le contenu spirituel(NOTE 20)» de la nationalité canadienne selon Cadieux ou, pour reprendre les mots de Charles Ritchie, afin de montrer que « [n]ous sommes un nouveau type parmi les Nations du monde(NOTE 21). » Cette tradition des diplomates écrivains qui s’est ouverte simultanément à l’institution et au fonctionnement du service diplomatique du Canada s’est poursuivie de façon féconde, comme on peut l’observer chez des représentants les plus remarquables, parmi lesquels figurent non seulement le premier ministre Lester B. Pearson, prix Nobel de la paix en 1957, mais également René de Chantal, spécialiste de Proust, fondateur de la revue Études françaises, et aujourd’hui Émile Martel, poète et romancier, ou, parmi les anglophones, Arnold Heeney, auteur de Memoirs, et John Starnes, à qui l’on doit plusieurs nouvelles.


Jean-François de Raymond
Ancien diplomate
Professeur associé à l'Université Laval
Membre étranger de la Société royale du Canada

 

NOTES

1. Pour l’ensemble des références aux diplomates écrivains cités, voir les chapitres correspondants et la bibliographie dans Jean-François de Raymond, Diplomates écrivains du Canada : des voix nouvelles, Bruxelles, P.I.E. Peter Lang, 2007.

2. Ibid., p. 41.

3. Jean Bruchési, Souvenirs d’ambassade : mémoires, 1959-1972, Montréal, Fides, 1976, p. 111.

4. Robert Choquette présente un texte de huit pages, provenant d’une causerie radiophonique prononcée en 1948, La personnalité du Canadien, qui sera publié en 1967 lorsqu’il sera commissaire associé de l’Administration du centenaire de la nation. Dans le même sens, Dana Wilgress cite le poème « Our Lady of the Snows » de Rudyard Kipling (1897), l’année du Jubilé de la reine Victoria, dont les premiers vers mettent cette déclaration sur les lèvres du Canada : « A Nation spoke to a Nation / A Queen sent Word to a Throne / Daughter am I in my mother’s house / But mistress in my own. » Voir Jean-François de Raymond, op. cit., p. 55-56.

5. Marcel Cadieux, Premières armes, Montréal, Cercle du livre de France, 1951, p. 201.

6. Ibid., p. 203, 206.

7. Ibid., p. 205; Marcel Cadieux, Embruns, Montréal, Cercle du livre de France, 1951, p. 159.

8. Robert Choquette, La personnalité du Canadien, Ottawa, Conseil du centenaire de la Fédération, 1948, p. 2.

9. Ibid., p. 5.

10. Charles Ritchie, Storm Signals : More Undiplomatic Diaries, 1962-1971, Toronto, Macmillan, 1983, p. 156. La citation de Charles Ritchie reproduite au premier paragraphe, à savoir que le Canada est « une Nation dotée d’une âme qui lui est propre », est tirée de The Siren Years : A Canadian Diplomat Abroad, 1937-1945, Toronto, Macmillan, 1974, p. 165.

11. Marcel Cadieux, Premières armes, p. 71; Embruns, p. 63.

12. Robert Choquette, op. cit., p. 2.

13. Marcel Cadieux, Le diplomate canadien : éléments d’une définition, Paris et Montréal, Fides, 1962, p. 123.

14. Jean Bruchési, Canada : réalités d’hier et d’aujourd’hui, préf. d’Étienne Gilson, Montréal, Beauchemin, 1948, p. 229.

15. Marcel Cadieux, Le diplomate canadien, p. 124.

16. Jean Bruchési, Canada : réalités d’hier et d’aujourd’hui, p. 229.

17. Jean Bruchési, Souvenirs à vaincre, Montréal, Hurtubise HMH, 1974, p. 130.

18. John Hilliker et Donald Barry, Le ministère des Affaires extérieures du Canada, vol. II : L’essor, 1946-1968, Québec, Presses de l'Université Laval; Toronto, Institut d'administration publique du Canada, 1995, p. 30.

19. Le Prix du Gouverneur général fut attribué à Robert Choquette en 1930 pour ses travaux sur la littérature canadienne, de même qu'à Philippe Panneton Ringuet en 1939 et à Charles Ritchie pour The Siren Years en 1974. L’Académie française couronna Histoire du Canada pour tous de Jean Bruchési en 1934, puis son ouvrage Canada : réalités d’hier et d’aujourd’hui en 1949, de même que Trente arpents de Panneton Ringuet en 1939 et Suite marine de Choquette en 1953.

20. Marcel Cadieux, Premières armes, p. 206.

21. Charles Ritchie, The Siren Years, p. 148.

 

BIBLIOGRAPHIE

Bruchési, Jean, Canada : réalités d’hier et d’aujourd’hui, préf. d’Étienne Gilson, Montréal, Beauchemin, 1948.

Bruchési, Jean, Souvenirs à vaincre, Montréal, Hurtubise HMH, 1974.

Bruchési, Jean, Souvenirs d’ambassade : mémoires, 1959-1972, Montréal, Fides, 1976.

Cadieux, Marcel, Embruns, Montréal, Cercle du livre de France, 1951.

Cadieux, Marcel, Premières armes, Montréal, Cercle du livre de France, 1951.

Cadieux, Marcel, Le diplomate canadien : éléments d’une définition, Paris et Montréal, Fides, 1962.

Choquette, Robert, La personnalité du Canadien, Ottawa, Conseil du centenaire de la Fédération, 1948.

Hilliker, John, Le ministère des Affaires extérieures du Canada, vol. I : Les années de formation, 1909-1946, Québec, Presses de l'Université Laval; Toronto, Institut d'administration publique du Canada, 1990.

Hilliker, John, et Donald Barry, Le ministère des Affaires extérieures du Canada, vol. II : L’essor, 1946-1968, Québec, Presses de l'Université Laval; Toronto, Institut d'administration publique du Canada, 1995.

Raymond, Jean-François de, Diplomates écrivains du Canada : des voix nouvelles, Bruxelles, P.I.E. Peter Lang, 2007.

Ritchie, Charles, The Siren Years : A Canadian Diplomat Abroad, 1937-1945, Toronto, Macmillan, 1974.

Ritchie, Charles, Storm Signals : More Undiplomatic Diaries, 1962-1971, Toronto, Macmillan, 1983.

 

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