Les Huguenots en Amérique, un patrimoine paradoxal

par Joutard, Philippe

Église huguenote de Charleston en Caroline du Sud

 

Huguenots est le surnom donné aux protestants français à partir des années 1560. Après l’interdiction du culte réformé en France, en 1685, le terme désigne aussi ceux d’entre eux qui émigrent clandestinement dans le monde entier  Un tout petit nombre s’établit en Amérique britannique (futurs Etats-Unis), où, dès le XIXe siècle, ils laissent des traces mémorielles et patrimoniales sans aucune mesure avec leur importance, sous plusieurs formes : lieux, monuments, objets, toponymes et groupes associatifs. Depuis les années 1990, le Québec explore lui aussi la part de ses origines huguenotes et les patrimonialise à son tour. Cette créativité patrimoniale demande une explication.

 

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Un patrimoine aux multiples facettes

A New-York, au cœur de Manhattan, près de  la célèbre Park Avenue, sur la soixantième rue, se niche une « église de village ». On peut lire sur la plaque posée sur  sa façade : « Eglise française du Saint Esprit, fondée par des réfugiés huguenots dans la Nouvelle Amsterdam en 1628 et transportée dans ce lieu en 1940. Cette plaque leur a été dédiée par leurs descendants et la Congrégation du Saint Esprit pour marquer le quatre-centième anniversaire de l’Edit de Nantes, un édit de tolérance promulgué en 1598 sur lequel sont fondées les libertés religieuses garanties par la Constitution des Etats-Unis et par la Déclaration universelle des droits de l’Homme. »

Plus au nord, dans la vallée de l’Hudson, New Paltz s’enorgueillit de posséder une Historic Huguenot Street avec des maisons de pierre datant du XVIIe siècle. Le lieu se présente comme la plus ancienne rue du Nouveau Monde et a reçu le label de National historic Landmark. Ce label est aussi attribué à la French Huguenot Church, de Charleston en  Caroline du Sud, grand édifice néogothique de 1844 qui a remplacé la première église construite en 1687. Dans cette même ville, la Manigault House¸résidence d’une riche famille huguenote de La Rochelle, est aussi classée monument historique ; dans les environs, deux chapelles et une plantation le sont également (Goose Creek, Pompion Hill et la Middleburg Plantation). La Hanover House et la Guillebeau House complètent ce riche patrimoine  huguenot de la Caroline du Sud.

Carte postale de la Historic huguenot street à New Paltz

En Virginie, il existe au dessus de la James River un Huguenot Memorial Bridge, nommé ainsi « en l’honneur des Huguenots français qui s’établirent dans la région  au XVIIIe siècle pour fuir les persécutions en France ». A Yorktown, sur l’emplacement de la maison du huguenot Nicolas Martiau fut érigée en 1931 une stèle avec une plaque en bronze surmontée d’une croix huguenote pour une raison bien compréhensible : Martiau, qui a émigré au début des années 1620 est l’arrière-grand père de la mère du président Georges Washington! 

 Au XVIe siècle, la première expédition française conduite par des huguenots a laissé d’importantes traces patrimoniales en Caroline du Sud, à Parish Island, où l’on rappelle la première installation du capitaine huguenot Ribault à Charlesfort en 1562, par une colonne reproduisant la marque de prise de possession de ce territoire au nom du Roi de France. Plus au Sud, en Floride, près de Jaksonville, Fort Caroline National Mémorial Park évoque de la même façon la deuxième expédition que Ribault conduisit à cet endroit en 1564.

Il serait fastidieux de relever tous les toponymes huguenots accrochés à des avenues, des parcs ou des routes. Seulement à New Rochelle, près de New-York, fondée par des huguenots venus de La Rochelle en 1688, l’index du site officiel de la ville contient près de 300 mentions !

Les associations de mémoire huguenote entretiennent et expriment ce précieux patrimoine. La première d’entre elles, Huguenot Society of America, fut fondée en 1883. Son premier président fut John Jay II, petit fils d’un célèbre père fondateur de la révolution américaine, John Jay, négociateur du traité d’Indépendance. Deux ans plus tard, les huguenots de Caroline du Sud créent leur propre association, puis ceux de New Paltz en 1894 : la Huguenot Historical Society, avec bibliothèque, archives et périodique. La plus active est aujourd’hui la Huguenot Society of the Founders of Manakin in the Colony of Virginia, créée en 1922. S’ajoutent à ces groupes les associations familiales huguenotes comme celles des Dubois ou des Lefevre, particulièrement développées à New Paltz.

Plus récemment, Internet a apporté sa contribution à ce patrimoine, puisque ces associations ont un site plus ou moins actif. La Cyndi’s List, qui recense les références utiles aux généalogistes, propose sur son site une catégorie « huguenot » analogue à celle de catholique,  méthodiste ou luthérien. La version anglaise de Wikipedia contient également un important article Huguenot de près de 11000 mots, dépassant la française de plus de 2000 mots avec un très long développement sur les huguenots d’Amérique, plus important que chacun des autres lieux d’émigration, y compris l’Allemagne.  

Une réalité historique modeste compensée par une forte mémoire

La première entreprise, « la Floride huguenote » est un échec cuisant. De 1562 à 1565, Coligny veut implanter dans le Sud de l’Amérique du Nord une colonie majoritairement  peuplée de protestants, pour faire pièce aux Espagnols. Ces derniers, à la fois pour des raisons nationales et religieuses, réussissent à s’emparer du dernier fort construit par les huguenots et massacrent la plupart des colons, dont leur chef Ribault.

Sept décennies plus tard, les premiers émigrants francophones dans le nord actuel des États-Unis, sont bien des protestants, mais des Wallons, c’est-à-dire des sujets de la couronne d’Espagne qui, persécutés, se sont réfugiés en Hollande et accompagnent l’entreprise de colonisation néerlandaise qui fonde New Amsterdam. D’ailleurs, les cultes se font alternativement dans les deux langues. Il en est de même de l’installation dans la vallée de l’Hudson de protestants francophones à New Paltz, autrement dit le Nouveau Palatinat, puisque ces protestants sont des Wallons qui s’étaient réfugiés dans cette région avant l’invasion française. Au sens strict du terme, ils n’étaient donc pas huguenots.

Monument Ribault à Jacksonville

Il est vrai que l’essentiel de l’émigration protestante francophone survient  après 1685 et provient du royaume de France. Emigration indirecte. La plupart des huguenots se sont d’abord réfugiés en Angleterre ou en Hollande. La liberté de pratiquer leur religion une fois assurée, ils allèrent chercher fortune en Amérique comme la plupart de ceux qui traversaient l’Atlantique à cette époque. Mais ils  furent peu nombreux, au maximum 2500 personnes, c’est-à-dire à peu près 1% de la population coloniale d’alors. Ils créèrent seulement une dizaine d’établissements, un en Virginie, quatre en Caroline du Sud, deux dans la colonie de New York, deux aussi dans celle du Massachusetts et un dans le Rhode Island. Ils atteignirent une masse critique de 10% de la population uniquement dans la ville de New York et en Caroline du Sud à la fin du XVIIe siècle. Après 1700, l’émigration fut encore moins importante et en général individuelle, à l’exception de l’entreprise d’un pasteur cévenol, Gibert, fondateur de New Bordeaux, en 1765.  

A cette faiblesse numérique, s’ajoute une intégration rapide, tant religieuse et linguistique que familiale. La plupart des églises se rattachent alors à l’anglicanisme (appelée épiscopalisme après 1783), très éloigné du protestantisme huguenot. Seule, Charleston reste indépendante. La langue française est aussi abandonnée dès la deuxième génération et l’endogamie disparait rapidement. Aujourd’hui, l’Eglise du Saint Esprit conserve, seule, le culte en Français ; ses fidèles ne sont pas majoritairement descendants de huguenots mais francophones venus de Haïti, des Antilles ou de l’Afrique chrétienne subsaharienne. Charleston, symboliquement, célèbre un culte chaque année en français. L’intégration est donc totale, sans aucune spécificité française.

Peter Horry, leader de la milice en Caroline du Sud et descendant huguenot.

En revanche, nombre d’entre eux, même avec des gouttes de sang huguenot de plus en plus rare, n’oublieront jamais leurs origines. Ainsi, un des héros de l’indépendance américaine, Henri Laurens, lorsqu’il  passe à La Rochelle en 1772, recherche les traces de ses ancêtres. Deux ans plus tard, il reçoit une lettre d’un lointain cousin qui lui répond en racontant le périple qu’a fait son grand père d’Angleterre en Irlande, puis à New York, et enfin jusqu’à Charleston. Un autre protagoniste de la guerre d’indépendance, Peter Horry, commence ses mémoires par le récit de la fuite de son grand père. Même type de récit chez un combattant de Yorktown, Daniel Trabue, pionnier du Kentucky.

Intérêt qui ne se dément pas : en 1875,  le futur historien de l’émigration huguenote en Amérique, Charles W. Baird, signale au Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français que l’on vient de retrouver la tombe des époux Neau, fidèles de l’Eglise du Saint Esprit de New York au début du XVIIIe siècle et que l’inscription a été restaurée par ordre de leurs descendants de la sixième génération.

Voilà l’une des bases de la forte créativité  patrimoniale autour des huguenots.

En Nouvelle-France, une présence protestante réelle mais occultée

Le contraste est spectaculaire avec la situation du patrimoine huguenot au Canada, où le rôle des protestants est pourtant loin d’être négligeable. Après les explorations de Cartier, la première colonisation est tentée en 1541-1543 par un protestant, le sieur de Roberval. Un demi siècle plus tard, c’est un autre réformé, Dugua de Mons, qui établit la première colonisation en Acadie, à l’Ile Sainte-Croix, en 1604. Ensuite, à partir de 1627, Richelieu interdit officiellement aux protestants de s’installer en Nouvelle-France ou en Acadie. Mais ceux-ci sont loin d’être absents et pour cause ! Marins et marchands actifs en Amérique viennent des provinces atlantiques en grande partie gagnées à la Réforme. Mais on préfère nier leur existence, même après la conquête anglaise, tant l’identité linguistique se confond longtemps avec l’identité religieuse, langue française étant synonyme de catholicisme. Les anglophones s’accordent fort bien de la situation et contribuent à cette occultation.

Ancienneté de la patrimonialisation huguenote aux Etats-Unis

Au contraire, la mise en mémoire et la patrimonialisation sont anciennes aux États-Unis. On en trouve l’origine dans le premier grand historien de ce pays, Georges Bancroft. Dans son deuxième volume publié en 1835, il fait un vibrant éloge des huguenots « qui ont les vertus des puritains anglais sans leur bigoterie » et conclut :« Les enfants des Calvinistes de France ont raison de respecter la mémoire de leurs ancêtres.» (NOTE 1). Il consacre douze pages favorables de bout en bout à la Floride huguenote. Une génération plus tard, Francis Parkman, autre historien reconnu revient abondamment sur l’épisode. Est-ce alors surprenant qu’un National Memorial Park  ait été installé pour rappeler Fort Caroline en 1953 et que lors du bicentenaire de la proclamation de l’indépendance américaine, en 1976, une cérémonie officielle franco-américaine en présence de l’ambassadeur de France ait commémoré l’épisode ? 

Au début des années 1920, le Chapitre de Floride des « Filles de la Révolution américaine » veut mettre en valeur le rôle pionnier du capitaine français Ribault dans la création d’un Nouveau Monde.  Son objectif est de montrer que le Sud des Etats-Unis a précédé de plus d’un demi-siècle l’arrivée des « Pères Pélerins » en Nouvelle-Angleterre. Il finit par obtenir l’édification d’une colonne qui sera inaugurée en 1924 dans le cadre du tricentenaire de l’arrivée des « huguenots-Wallons » en Amérique.

Timbre de 5 cents du tricentenaire de New-York soulignant la présence des Wallons.

En 1926, la Holland Society de New York se préparait à commémorer le troisième centenaire de New York, avec l’achat de la presqu’île de Manhattan aux Indiens par Pierre Minuit, gouverneur de la Nouvelle-Nederlande ! Mais des descendants de  « Wallons-Huguenots », soutenus par les Eglises protestantes de la ville, proposèrent de choisir plutôt 1924, qui rappelait l’arrivée d’un groupe de Wallons-Huguenots à Manhattan en 1624 ; ils  privilégiaient ainsi l’origine francophone des premiers habitants permanents plutôt que leurs commanditaires hollandais. Ils obtinrent satisfaction grâce à leur position dans la haute société new-yorkaise et à des appuis internationaux. Ce tricentenaire devint l’occasion de célébrer le rôle des huguenots dans l’ensemble des Etats-Unis, avec la participation officielle des présidents américains et français, Coolidge et Doumergue, lui-même d’origine huguenote, et l’édition de trois timbres et d’une pièce de monnaie. C’est l’apogée de la patrimonialisation huguenote aux Etats-Unis.

Un patrimoine fondateur

Les raisons de cette réussite patrimoniale sont faciles à comprendre. Les huguenots renvoient à l’ère des pionniers du Nouveau Monde, contemporains et même, pour quelques-uns, précurseurs des célèbres Pères Pèlerins du Massachussets. Ces protestants français étaient peu nombreux, mais ils furent les premiers et par leur langue d’origine, ils témoignent aussi de la diversité tant revendiquée par les créateurs de l’identité américaine. L’image maintes fois utilisée des vaisseaux – notamment au centre du sceau de l’American Huguenot Society – en est le signe fort. Persécutés, ils ont atteint la « terre promise » avec la même légitimité que les Pères Pèlerins.

Les huguenots des Etats-Unis veulent être les meilleurs des patriotes américains et s’insèrent totalement dans la mémoire du pays, comme le montrent les textes et les insignes de leurs différentes associations. L’opposition entre la monarchie française persécutrice et la terre de liberté du Nouveau Monde est le discours fondateur de leur patrimoine.

Logo de la Huguenot Society of America

Il subsiste cependant deux liens sérieux avec la France : la mémoire historique du temps de Coligny, de Henri IV et de l’Edit de Nantes, où les protestants jouaient un rôle dans le royaume; cette période combine alors patriotisme américain et attachement aux origines françaises. Encore aujourd’hui, l’Eglise du Saint Esprit célèbre chaque année un Huguenot Day fixé au dimanche le plus proche du 13 avril, date longtemps retenue pour la signature de l’Edit de Nantes.  C’est aussi la date choisie par l’Eglise protestante-huguenote de Charleston pour célébrer son culte annuel en français. La croix huguenote, petit bijou inventé par un artisan de Nîmes peu après 1685, qui était porté par les femmes huguenotes restées en France qui rejetaient la croix latine assimilée au catholicisme, est le dernier signe qui relie ces Américains avec le pays de leurs ancêtres.

Les débuts d’une patrimonialisation au Québec

Le Québec où la présence protestante a été longtemps niée, est aussi le lieu où se manifeste le mieux, aujourd’hui, une nouvelle créativité patrimoniale.

A l’origine, comme ce fut le cas aux Etats-Unis, les historiens ont donné l’alerte. Marcel Trudel, dans les années 1960, avait déjà évoqué les huguenots ignorés de la colonie, avant que Marc-André Bédard leur consacre un ouvrage entier publié par la Société historique de Québec en 1978. La même année, Dale Miquelon, un Canadien anglophone, en rajoute. .Si l’on voulait chercher plus loin des précurseurs, on rencontrerait le fondateur de l’historiographie québécoise, François-Xavier Garneau, très attentif aux huguenots dans la première édition de son Histoire du Canada, regrettant même qu’en leur fermant l’accès à la Nouvelle France, Richelieu « portait un coup fatal au Canada » parce que les protestants émigraient plus volontiers que les catholiques!

 

Bibles, psautiers et livres protestants mis à l'index provenant de la section Enfer de la bibliothèque du Séminaire de Québec

Une quinzaine d’années après, un mouvement d’intérêt pour le patrimoine huguenot s’esquissait, dont le premier signe fut en 1993 l’exposition au Musée du Séminaire de Québec intitulée : Un autre son de cloche. Les protestants francophones au Québec. L’une des organisatrices de cette exposition, Marie-Claude Rocher, animait en 2006 un colloque avec Marc Pelchat sur la richesse et la vulnérabilité du patrimoine des minorités religieuses québécoises. Celui des huguenots apparaissait le plus invisible et le plus vulnérable. Mais cette fragilité est un attrait et un défi à relever, sans parler de l’intérêt pour une vision pluraliste de la société québécoise! Une autre exposition tenue en 2008 au Musée de l’Amérique française rappelait Une présence oubliée, les huguenots en Nouvelle France. Puis, en 2014, la publication d’une synthèse sur ce problème patrimonial marque une étape importante. L’originalité québécoise est l’interrogation sur la longue durée : les franco-protestants apparus au Bas-Canada dans la décennie 1830 sous l’influence du Réveil suisse sont-ils en continuité historique et patrimoniale avec les huguenots ?  

De la réponse à cette question  dépend  la poursuite de cette patrimonialisation ; car la fragilité des traces matérielles impose le recours au patrimoine immatériel sous la forme d’éventuelles traditions orales conservées dans des familles franco-protestantes d’origine huguenote. Pour les Etats-Unis, il n’est pas douteux que le patrimoine huguenot a perdu de sa force : la Floride huguenote subit la rude concurrence de la première nation floridienne Timucuan et les huguenots ont disparu des histoires nationales récentes. Seule la Caroline du Sud suscite encore un intérêt historiographique. Faut-il pour autant prévoir sa disparition prochaine ? Rien n’est moins sûr car l’obsession des origines et la passion généalogique lui garantissent une certaine permanence. Un indice en est fourni par l’article « Fort Caroline » de la populaire encyclopédie Wikipédia : celui-ci a connu en février et mars 2014 une importante révision avec le compte-rendu de fouilles archéologiques mettant en cause la localisation traditionnelle du fort. Toujours les origines !

 

 

Philippe Joutard

Historien

Université de Provence\EHESS



 

 

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Notes

Note 1: George Bancroft, History of the United States, Boston , nous citons d’après la dixième 1844.t.2, p. 181 et 183

Bibliographie

Bancroft George, History of the United States, Boston, 1835, t..2

Bédard Marc-André, « Les Protestants en Nouvelle-France », Cahiers d’Histoire, n° 31, Québec, Société Historique du Québec,, 1978

Butler Jon, The Huguenots in America, aRefugee People in New World Society,Cambridge, Harvard University press, 1983, réed. 1993

Caron Isabelle Caroline, « Une fondation française de New Yorkn le tricentenaire huguenot-Wallon de 1924 » dans  Wien Thomas , Vidal  Cecile et Frenette Yves, (dir.) De Québec à l’Amérique française , Histoire et mémoire, textes choisis du deuxième colloque de la commussion franco-Québécoise des lieux de mémoire communs, Québec, Presses Université Laval, 2007, p.175-191.

Joutard, Philippe et Geneviève, « L’Amérique huguenote est-elle un paradoxe ? »,Bulletin de la Société de l’Histoire du Protestantisme Français (BSHPF), t. 151 , 2005,     pp.65-70.

Pelchat Marc et Rocher Marie Claude Le Patrimoine des minorités religieuses du Québec, richesses et vulnérabilité,Québec,  Presses Universités de Laval 2006

Pelchat Marc, Rocher Marie Claude, Chareyre Philippe Poton Didier (dir.) « Huguenots et protestants francophones au Québec. Fragments d’histoire. » Éditions Bayard/Novalis,  août 2014, 

Van Ruymbeque Bertrand,  From New Babylon to Eden. The Huguenots and Their Migration Colonial South Carolina, Columbia, University of South Carolina Press, 2006, 

Van Ruymbeque Bertrand « Lieux de mémoire et musées huguenots aux Etats-Unis et en Afrique du Sud »,BSHPF, t157, 2011, p.592-620

Références électroniques

Sites de sociétés huguenotes américaines

http //www.huguenotsocietyofamerica.org/to

lhttp://www.huguenotstreet.org/

http://huguenot-manakin..org

 Les Huguenots, article français et anglais : http://fr.wikipedia.org/wiki/Huguenot

 

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