Église catholique française en Louisiane (19e-20e siècles)

par LeBlanc, Phyllis E.

Cathédrale Saint-Louis, La Nouvelle-Orléans

L’Église catholique française a joué un rôle clé dans la définition et le soutien du patrimoine culturel de la Louisiane contemporaine.  L’archidiocèse de la Nouvelle-Orléans a longtemps été le noyau spirituel de ce patrimoine.  Au cœur de la Nouvelle-Orléans, sur la place Jackson, la première église catholique dédiée à Saint-Louis s’est transformée au fil des années en Cathédrale-Basilique de Saint-Louis, siège du diocèse puis de l’archidiocèse de la Nouvelle-Orléans et symbole du pouvoir ecclésiastique.  Au XIXe siècle, l’Église catholique de la Louisiane entame une longue campagne visant à préserver la langue française comme langue de la foi.  Elle réclame aussi sa reconnaissance comme institution culturelle francophone au sein d’une église nationale américaine de langue anglaise.  Au siècle suivant, c’est au diocèse de Lafayette, constitué en 1912, que revient la responsabilité de préserver le français et la foi catholique comme fondements de l’identité franco-louisianaise.  L’histoire de l’Église catholique française en Louisiane est donc étroitement liée à l’identité distincte dont se réclament aujourd’hui les populations d’origine franco-louisianaise.

 

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Évolution structurelle de l’Église catholique en Louisiane

La Louisiane est fondée sous l’autorité de la France en 1699; son histoire est liée à celle de l’Église catholique car sa population, d’origine canadienne, acadienne et européenne, est catholique. La couronne française encadre les responsabilités de l’Église dans cette colonie française, soit la christianisation des sociétés autochtones et les services pastoraux auprès des fidèles. Jusqu’à la fin du Régime français, la Louisiane relève de l’autorité de l’évêque de Québec, mais en réalité son administration est assurée par un vicaire général et relativement autonome (NOTE 1).

Détail du plafond de la cathédrale Saint-Louis, Nouvelle-Orléans

Fondée en 1718, la Nouvelle-Orléans connait un développement rapide. Elle remplace rapidement Mobile comme capitale politique, économique et spirituelle de la Louisiane. Sa première église est construite sur l’allée Père Antoine, au cœur de la ville, entre 1721 et 1727 (elle est faite de briquettes entre poteaux, selon les plans de l’ingénieur français Adrien de Pauger). Elle dessert la paroisse Saint-Louis, nommée en reconnaissance du roi français. Cette église sera réaménagée et agrandie à plusieurs reprises au cours des XVIIIe et XIXe siècles pour devenir la Cathédrale-Basilique St-LouisA ce titre, elle constitue le siège du pouvoir ecclésiastique de la Louisiane catholique (NOTE 2) qui contrôle un vaste territoire ecclésiastique (NOTE 3). Jusque dans les années 1840, la population blanche de la Nouvelle-Orléans est constituée en majorité de francophones catholiques : ce sera le cas pendant encore plusieurs décennies dans les paroisses du sud-ouest de la Louisiane (NOTE 4).

La vente de la Louisiane aux États-Unis en 1803 a pour effet de priver l’Église catholique du soutien de l’État français.  La constitution américaine impose par ailleurs la séparation de l’Église et de l’État. Dorénavant donc, l’autorité de l’Église catholique en Louisiane est limitée à l’influence morale qu’elle exerce auprès des fidèles, ainsi qu’à l’autorité spirituelle qu’elle détient à titre de porte-parole de l’Église de Rome.  

Une croissance difficile au XIXe siècle

L’Église éprouve d’énormes difficultés à constituer une église indigène en Louisiane. Ce n’est qu’en 1923 qu’un séminaire est fondé dans la région pour assurer la formation d’un clergé local (NOTE 5). Au cours du XIXe siècle donc, le diocèse de la Nouvelle-Orléans continue à recruter son clergé dans les pays de l’Europe francophone, surtout en France et en Belgique. Cette pratique est tellement répandue, selon l’archevêque Janssens, qu’encore en 1888, parmi les 170 prêtres de son archidiocèse, 107 sont nés en France, 48 viennent d’autres régions d’Europe, 9 du Canada, 4 des États-Unis et seulement 2 sont originaires de la Louisiane (NOTE 6).  

Plaque du couvent des ursulines, Nouvelle-Orléans

Compte tenu du poids du clergé francophone dans ce diocèse à cette époque, il n’est pas surprenant de constater que les postes clés au sein de la hiérarchie ecclésiastique de l’Église louisianaise sont encore détenus par des clercs francophones à la fin XIXe siècle et que la langue française constitue la principale langue d’usage.

Outre les difficultés d’établir une église indigène, deux défis importants se posent l’Église catholique française en Louisiane au cours du XIXe siècle. D’une part, elle doit consolider son autorité sur la communauté de fidèles catholiques qui contestent souvent son autorité, surtout les Cajuns, ou Cadiens. D’autre part, l’Église doit transiger avec les nombreuses transformations d’ordre social, économique et culturel qui surviennent au cours du XIXe siècle, car ces transformations menacent son hégémonie comme institution de pouvoir. 

Au début du XIXe siècle, l’imposition de l’autorité de l’Église auprès de la communauté de fidèles est difficile à réaliser, entre autres parce que le clergé n’est pas assez nombreux sur le territoire louisianais. Mais le recrutement de prêtres « étrangers » progresse plus rapidement après la réorganisation du diocèse en 1830 et on constate par la suite une progression rapide du nombre de nouvelles paroisses. L’Église se fait donc plus présente auprès de la population catholique de la Louisiane et cherche à faire reconnaître son autorité en matière spirituelle, ainsi qu’à imposer le respect du clergé et celui des règlements liés à la pratique de la foi catholique (NOTE 7). 

Les pratiques religieuses dans les communautés catholiques, et surtout celles de langue française en Louisiane, avaient connu une certaine relâche au tournant du XVIIIe et XIXe siècles. On avait remarqué des habitudes floues dans la pratique de la foi, associées en partie à l’absence de prêtres sur le territoire. Au milieu du XIXe siècle, les curés plus nombreux se plaignent souvent à leurs supérieurs de la Nouvelle-Orléans d’un manque de respect à leur égard, ainsi que d’habitudes relâchées quant à la pratique de la foi chez les populations catholiques et surtout, cadiennes, soit les descendants des Acadiens déportés de l’ancienne Acadie (province de la Nouvelle-Écosse actuelle).

Groupe de statues du petit cimetière -jardin du couvent des ursulines, La Nouvelle-Orléans

À ce sujet, l’historien Carl Brasseaux soutient que les Cadiens, influencés dès la deuxième moitié du XVIIIe siècle par le courant des Lumières, en France, auraient développé une mentalité anticléricale, ce qui expliquerait leur refus de se plier à l’autorité du clergé et ce, même sur les questions liées directement à la pratique de la foi. Au XIXe siècle, l’influence morale du clergé dans les paroisses cadiennes serait inexistante, conclut Brasseaux (NOTE 8).  D’autres historiens interprètent autrement le comportement cadien à cette époque. Amélie Giroux y voit un prolongement naturel de l’esprit d’indépendance développé dans le cadre de la politique de neutralité des Acadiens qui habitaient le territoire sous juridiction britannique avant la Déportation (la colonie de la Nouvelle-Écosse), pendant la période 1713-1755. Cet esprit d’indépendance qu’entretenaient les Acadiens dans leurs rapports avec les autorités tant britanniques que françaises sur le territoire de l’ancienne Acadie, afin de vivre le plus possible en marge des perturbations causées par les conflits entre les deux métropoles européennes, se serait prolongé naturellement dans d’autres sphères de leur vie quotidienne, dont la pratique de la foi.

En Louisiane, les Acadiens, devenus Cadiens, en seraient arrivés à dissocier leur foi catholique et l’Église catholique en tant qu’institution. Ceci aurait mis les prêtres dans une position difficile, voire intenable, car leur autorité au sein de la communauté de fidèles dépendait de la reconnaissance de l’autorité de l’Église sur les fidèles. L’influence des prêtres et l’exercice de leur autorité se trouvaient donc compromis par l’attitude indépendante qu’adoptaient les Cadiens par rapport à l’institution de l’Église catholique (NOTE 9). 

Stratégies culturelles de l’Église catholique en Louisiane au XIXe-XXe siècles

Lettre de Thomas Jefferson aux ursulines de La Nouvelle-Orléans, 15 mai 1804

Les représentants de l’Église répondent à cette résistance à leur autorité et à leur influence auprès des communautés franco-louisianaises en élaborant une stratégie de promotion du rôle culturel de l’Église auprès des fidèles, en se redéfinissant comme une institution bienveillante, protectrice de la langue française et de la culture catholique en Louisiane.

Le contexte était propice à une telle stratégie. au cours du XIXe siècle, en effet, plusieurs transformations sociales s’opèrent en Louisiane. La plus visible est la vague de migration vers l’Ouest américain qui amène une population composée surtout d’anglophones et de protestants, mais aussi nombre de Catholiques. Ces derniers, d’origine surtout allemande et irlandaise, s’installent surtout dans la section sud de la Louisiane.  Par ailleurs, l’immigration française – et catholique – vers le sud de la Louisiane se poursuit au cours du XIXe siècle (NOTE 10). Ces vagues migratoires modifient le portrait démographique et par conséquent, culturel, linguistique et religieux de la Louisiane : le nord est dorénavant habité par une population majoritairement anglo-protestante et le sud demeure très majoritairement catholique, mais connaît une plus grande diversité culturelle qu’auparavant. Cette pluralité culturelle menace l’hégémonie de la langue française et de la religion catholique en Louisiane et force l’Église catholique à réagir à cette nouvelle réalité. Selon James G. Dauphine, les vagues successives d’immigration en Louisiane au XIXe siècle provoquent une réaction défensive de la part des franco-catholiques du sud; ceux-ci se tournent vers l’Église pour soutenir leur culture et leur langue (NOTE 11).

Croix ornementée, couvent des ursulines, Nouvelle-Orléans

Par ailleurs, la guerre civile américaine, ainsi que son impact sur la société et l’économie, signalent un deuxième défi auquel l’Église catholique doit faire face. Ces transformations annoncent la fin d’un mode de vie et d’une mentalité définis par des traditions françaises, ainsi qu’une rupture dans l’économie louisianaise qui dépendait du dur labeur des esclaves.

L’Église cherche à assurer sa stabilité et à consolider les bases de son pouvoir devant ces transformations qui bouleversent la société louisianaise. Nos recherches démontrent que l’Église réagit aux transformations, tant démographiques que sociales, économiques et culturelles, en s’alliant aux traditions et aux mentalités portées par les anciens habitants.

L’Église catholique française en Louisiane opte donc pour une stratégie basée sur le statu quo. Elle se présente comme une institution qui défend les valeurs traditionnelles face aux transformations anglicisantes et assimilatrices. L’Église propose de protéger et de promouvoir la langue et la culture francophone en Louisiane afin de contrer les transformations en cours qui menacent son hégémonie comme institution culturelle dominante en Louisiane catholique. 

L’Église catholique se rapproche ainsi de la population franco-catholique louisianaise. En 1842, le Propagateur catholique, journal catholique de langue française publié à la Nouvelle-Orléans, exprime de façon éloquente les liens serrés qui se tissent entre la langue française et la foi catholique en Louisiane : « Enfin, un objet qui, à nos yeux est de la plus haute importance, c’est la conservation de la langue française parmi nous. Que la Louisiane soit toujours la Louisiane; pour cela qu’elle reste catholique, et qu’avec la foi de ses pères, elle conserve le langage si catholique qu’ils lui ont légué.  C’est là un noble héritage qu’il n’est point permis de répudier. » (NOTE 12) Conservation de la langue et préservation de la foi sont ici étroitement liées; la perte de l’une annonce la chute de l’autre. L’Église se présente donc comme un rempart contre l’anglicisation et l’assimilation au protestantisme et, surtout, les valeurs et la mentalité que celles-ci représentent. 

Église Sainte-Marie du couvent des ursulines de La Nouvelle-Orléans, 1845

Afin de rencontrer cet objectif, l’Église catholique en Louisiane réclame le droit et la nécessité de se définir comme une institution de pouvoir francophone. Le recrutement de son haut-clergé doit se poursuivre au sein des communautés de culture française afin de consolider les liens que tisse l’Église louisianaise entre la langue et la foi. Surtout, son siège de pouvoir à la Nouvelle-Orléans doit continuer de se définir comme francophone (NOTE 13). 

Cette orientation de l’Église en tant qu’institution représentant un pouvoir bienveillant et protecteur des besoins culturels et linguistiques des anciens habitants francophones de la Louisiane, justifie son opposition au partage du pouvoir ecclésiastique avec les communautés anglo-catholiques qui s’établissent dans la région au cours du XIXe siècle. Ainsi, chaque demande de la part du clergé allemand ou irlandais pour assurer leur représentation plus équitable au sein des instances de pouvoir de l’Église catholique en Louisiane est réfutée, non seulement dans le diocèse, mais aussi auprès des instances du pouvoir institutionnel aux États-Unis et à Rome (NOTE 14). Cette philosophie d’exclusion est justifiée par l’Église louisianaise en raison de son engagement auprès des franco-catholiques de la Louisiane, visant à assurer leur protection contre les conséquences de la modernité, de l’anglicisation et de la montée du protestantisme dans cette région des États-Unis. 

Cette statue de Notre-Dame-des-Victoires est arrivée à La Nouvelle-Orléans en 1727 en même temps que les premières ursulines

Mais l’Église catholique francophone de la Louisiane ne peut soutenir indéfiniment cette stratégie. Car une Église louisianaise francophone constitue une anomalie  au sein de l’Église catholique aux États-Unis, pour qui l’anglais constitue la langue de l’écrasante majorité des fidèles du pays. Au XXe siècle, l’Église francophone en Louisiane se trouve devant un contexte social et culturel différent du siècle précédent, car la population catholique de langue anglaise constitue désormais la majorité des fidèles, y compris dans le chef-lieu de son pouvoir ecclésiastique : la Nouvelle-Orléans. Ainsi, à la toute fin du XIXe siècle, le siège épiscopal est occupé par un archevêque de langue anglaise, né aux Pays-Bas : l’archevêque Jannsens. Selon Charles E. Nolan, entre 1888 et 1918, « l’archidiocèse s’inscrit de plus en plus dans le courant principal du catholicisme américain et s’éloigne de sa particularité francophone. » (NOTE 15) L’Église dessert une population de plus en plus anglicisée et sensible aux valeurs américaines. 

Pourtant, dans les régions du sud-ouest de la Louisiane pendant la première moitié du XXe siècle, et même par la suite, une forte présence francophone se maintient parmi la population catholique. À cette époque, le diocèse de Lafayette situé au cœur de cette nouvelle Acadie (NOTE 16) cherche toujours à représenter les intérêts et les besoins spirituels de ces communautés franco-catholiques. Le recrutement des prêtres continue à se faire surtout à l’extérieur de la Louisiane et l’Église fait un effort particulier pour recruter des prêtres francophones afin de servir les communautés de langue françaises du diocèse dans leur langue (NOTE 17).   

Créé en 1916, le premier titulaire de l’évêché de Lafayette est Jules B. Jeanmard, un Louisianais d’origine cadienne. Dans son discours inaugural en tant qu’évêque de Lafayette, Jeanmard prend soin de rappeler les souches françaises de l’histoire de l’Église en Louisiane, bien qu’il le fasse en Anglais, démontrant ainsi la pression qui s’exerce sur la communauté francophone de la Louisiane : « if we cannot forget that it was the sons of France who, under the leadership of Lafayette, helped to make our country free, neither can we forget that it was the sons of that same France who, as missionaries, brought to our forefathers, and preserved to their children, and their children’s children, what is even more precious than liberty – our Catholic faith. » (NOTE 18) (« si nous ne pouvons oublier que ce sont les Français, sous les ordres de Lafayette, qui ont aidé à faire des États-Unis un pays libre, nous ne pouvons oublier non plus que ce sont aussi des missionnaires français qui ont apporté à nos ancêtres et transmis à leurs enfants, puis aux enfants de leurs enfants, ce qui est encore plus précieux que la liberté – soit notre foi catholique »)

L’Église actuelle et pour l’avenir

Murale présentant une imagerie catholique dans le faubourg Marigny, La Nouvelle-Orléans

À la Nouvelle-Orléans comme ailleurs en Louisiane, le XXe siècle s’est essentiellement caractérisé par l’intégration des structures et des pratiques de l’Église catholique louisianaise au cadre culturel américain dominant. Une très grande majorité des Franco-louisianais ont par ailleurs délaissé la langue française au profit d’une identité pluraliste marquée par des valeurs fondamentalement américaines. En Louisiane catholique, à la fin du XXe siècle, la langue n’est plus l’élément qui définit l’identité culturelle, malgré le long combat de l’Église qui a fini par s’adapter, elle aussi, à cette nouvelle réalité. Cette foi qui a longtemps animé la communauté francophone a au moins laissé des legs significatifs en termes de patrimoine bâti : les églises mais aussi les monastères (dont celui des Ursulines) rappellent magnifiquement l’importance qu’occupait la vie religieuse dans la vie des catholiques de la Nouvelle-Orléans aux siècles précédents.

 

Phyllis E. LeBlanc
Professeure d’histoire
Université de Moncton

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Notes

1. Alfred Olivier Hero, Jr., La Louisiane et le Canada francophone 1673-1989, Longueuil, éditions du Fleuve, 1991, page 143.

2. http://stlouiscathedral.org/  Visité le 22 septembre 2012.

3. Au début XIXe siècle, son territoire s’étend à l’est jusqu’en Floride, incorporant les colonies américaines; à l’ouest, le diocèse comprend le territoire à l’ouest de la rivière Mississippi et au nord, il s’étend jusqu’au Canada.  En 1830, son territoire sera réduit considérablement, mais comprend toujours la Louisiane actuelle, ainsi que le Mississippi.

4. Alfred Olivier Hero, Jr., op. cit., page 273.

5. Cécyle Trépanier, « French Louisiana at the Threshold of the 21st Century », monographie inédit, 1989 cité dans Alfred Olivier Hero, Jr., op. cit., page 268.

6. Trépanier dans Hero, op. cit., page 268.

7. Papiers Dubourg (1815-1826), Archives de l’archidiocèse catholique de la Nouvelle-Orléans.

8. Carl Brasseaux, The Founding of New Acadia, Bâton Rouge, Louisiana State University Press, 1987; voir en particulier le chapitre intitulé « Acadian Anticlericalism », pages 150-166.  Voir aussi à ce sujet Trinette M. Robichaux, Cajuns and Their Curés. Anticlericalism Among the Acadians of Louisiana, 1830-1860, thèse de maîtrise (histoire), University of Texas at Arlington, 1997, 109 pages.

9. Amélie Giroux, L’affaire Beccard-Leblanc ou le procès de monsieur le curé.  Étude des relations entre l’Église catholique de Louisiane et ses paroissiens à Lafourche, 1860, thèse de maîtrise (histoire), Université de Moncton, 2001, pages 39-42.

10. Carl Brasseaux, Acadian to Cajun.  Transformation of a People, 1803-1877, Jackson, Mississippi, University Press of Mississippi, 1992, page 93.

11. James G. Dauphine, A Question of Inheritance : Religion, Education, and Louisiana’s Cultural Boundary, 1880-1940, Lafayette, Center for Louisiana Studies, University of Southwestern Louisiana, 1993, page 85.

12. Le Propagateur catholique, le 13 novembre 1842, Archives de l’archidiocèse catholique de la Nouvelle-Orléans.

13. Archives de la Congrégation pour la Propagation de la foi, série Lettere, volume 310, folio 521, lettre du 15 juillet 1829 au sujet de la nomination de DeNeckère comme évêque de la Nouvelle-Orléans.

14. Archives de la Congrégation pour la Propagation de la foi, série Scritture (SOCG), volume 1003, folios 614-616, lettre (sans date) de l’Archevêque Blanc à Propaganda fide dans laquelle Blanc se prononce contre la nomination d’un Irlandais comme coadjutor.

15. « the archdiocese moved increasingly into the mainstream of American catholicism and away from its French distinctiveness ». Charles E. Nolan, A History of the Archdiocese of New Orleans, 2011.  Publication électronique en ligne à l’adresse www.archdiocese-no.org/history, visitée le 1 novembre 2012.

16. On nomme la région autour de Lafayette Acadiana ou encore, New Acadia.

17. Lettre de Jules Jeanmard à Bonzano, délégué apostolique des États-Unis, le 26 septembre 1917, dans Archives de l’archidiocèse de la Nouvelle-Orléans, papiers du diocèse de Lafayette.

18. Jean-Marie Jammes, « Lafayette, 1918 », dans Glen Conrad (Dir.), Cross, Crozier and Crucible. A Volume Debating the Bicentennial of a Catholic Diocese in Louisiana, New Orleans, Archdiocese of New Orleans et Center for Louisiana Studies, 1993, page 154.

Bibliographie

 

Archives de l’archidiocèse catholique de la Nouvelle-Orléans :

  • Le Propagateur catholique, 13 novembre 1842
  • Les papiers du diocèse de Lafayette

Brasseaux, Carl A., Acadian to Cajun.  Transformation of a People, 1803-1877, Jackson, Mississippi, University Press of Mississippi, 1992, 252 pages.

Brasseaux, Carl A., The Founding of New Acadia, Bâton Rouge, Louisiana State University Press, 1987, 222 pages.

« Cathédrale St-Louis », site consulté le 22/09/12 (en ligne), http://www.stlouiscathedral.org/

Dauphine, James G., A Question of Inheritance : Religion, Education, and Louisiana’s Cultural Boundary, 1880-1940, Lafayette, Center for Louisiana Studies, University of Southwestern Louisiana, 1993, 180 pages.

Giroux, Amélie, L’affaire Beccard-Leblanc ou le procès de monsieur le curé.  Étude des relations entre l’Église catholique de Louisiane et ses paroissiens à Lafourche, 1860, thèse de maîtrise (histoire), Université de Moncton, 2001, 130 pages.

Hero, Alfred Olivier, Jr., La Louisiane et le Canada francophone 1673-1989, Longueuil, éditions du Fleuve, 1991, 358 pages.

Jammes, Jean-Marie, « Lafayette, 1918 », dans Glen Conrad (Dir.), Cross, Crozier and Crucible. A Volume Debating the Bicentennial of a Catholic Diocese in Louisiana, New Orleans, Archdiocese of New Orleans et Center for Louisiana Studies, 1993, 683 pages .

Nolan, Charles E., A History of the Archdiocese of New Orleans, 2011.  Publication électronique consulté le 01/11/12 (en ligne), http://www.archdiocese-no.org/history

Robichaux, Trinette M., Cajuns and their Curés. Anticlericalism Among the Acadians of Louisiana, 1830-1860, thèse de maîtrise (histoire), University of Texas at Arlington, 1997, 109 pages.

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