Cercles de Fermières du Québec

par Couvrette, Sébastien

Janine Ross à la barre de l'émission télévisée «Qu'est-ce qu'on mange?» diffusée sur TVCOGEGO

Créés en 1915 par le ministère de l’Agriculture, les Cercles de Fermières du Québec devaient à l’origine servir de rempart contre les effets néfastes engendrés par l’urbanisation et la modernisation de la société. Dès leur fondation, les Cercles ont eu comme objectif de veiller à la transmission du patrimoine culturel et artisanal du Québec. Ils se sont aussi donné comme mission l’amélioration des conditions de vie des femmes et le bien-être de la communauté. Leur longue histoire, parfois mouvementée, témoigne d’une ferme volonté de poursuivre ces deux aspects de leur mission, en dépit des nombreux défis qui se sont dressés sur leur route. Malgré une baisse importante de leurs effectifs au cours des trente dernières années, les Fermières continuent d’agir aujourd’hui comme gardiennes des traditions et de la justice sociale.

 

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Les femmes, gardiennes de la tradition

Quelques pièces tissées par une membre du Cercle de Fermières de Saint-Timothée, en Montérégie, 2006

Au tournant du XXe siècle, la plupart des pays occidentaux font face à d’importants changements socioéconomiques engendrés par l’industrialisation et l’urbanisation. La production industrielle a remplacé la production artisanale et la ville supplante progressivement la campagne. Une des réponses au défi posé par ce que certains appellent la crise de la modernité consiste à préserver et à mettre en valeur le patrimoine rural traditionnel des sociétés marquées par la paupérisation des campagnes et l’exode rural. En Europe comme en Amérique du Nord, de nombreuses associations féminines voient alors le jour, puisque le rôle des femmes est associé à celui de gardiennes de la tradition. Le mouvement, initié en Ontario à la fin du XIXe siècle, aura une influence partout dans le monde et, bien entendu, au Québec (NOTE 1). Dans cet esprit, les cinq premiers Cercles de Fermières du Québec sont créés en 1915. Au début des années 2000, on en dénombre près de 700 qui rassemblent quelque 38 000 membres partout dans la province (NOTE 2).

 

La fondation des Cercles de Fermières

En 1897, lors d’une soirée féminine organisée par les Farmer’s Institutes à Stoney Creek en Ontario Adélaide Hoodless (NOTE 3), présidente et cofondatrice du Conseil national des femmes du Canada, prend la parole pour affirmer que le bien-être des familles d’agriculteurs est aussi important que celui du bétail. Quelques jours plus tard, elle fonde le Women’s Institute, première organisation de femmes rurales au monde, aujourd’hui active sur le plan international (NOTE 4). Cette initiative influence la création de mouvements similaires dans de nombreux pays, dont le Canada et notamment au Québec.  

Char allégorique lors de la parade de la Saint-Jean-Baptiste à Montréal en 1937: portant l'inscription «Notre sol, sa fertilité», il présente des fermières en costume traditionnel

Dans les années 1910, préoccupés par les enjeux de l’industrialisation, de l’urbanisation et du phénomène de l’exode rural sur l’avenir et l’identité de la société québécoise, les agronomes Alphonse Désilets et Georges Bouchard militent en faveur de la mise sur pied d’une association rurale. Les deux hommes prennent pour exemple la Belgique où les Cercles de Fermières ont vu le jour en 1906 à l’initiative des milieux agricoles catholiques (NOTE 5). Suivant leurs suggestions, le ministère de l’Agriculture du Québec va créer les premiers Cercles de Fermières en 1915 à Chicoutimi, Roberval, Champlain, Saint-Agapit et Plessisville en plaçant le mouvement sous la direction de Désilets. Dès lors, les structures de fonctionnement de l’organisation se mettent progressivement en place et de nouveaux Cercles voient le jour chaque année; on en dénombre 70 en 1922 qui regroupent au total plus de 5 000 membres.

 

Des symboles identitaires ancrés dans la tradition

Drapeau des Cercles de Fermières du Québec

Le drapeau officiel des Cercles de Fermières, adopté en 1922, évoque avec éloquence la mission que l’organisme s’est donné. Les trois personnages féminins qui y sont représentés symbolisent les piliers de l’action féminine dans les actions éducatives, économiques et sociales : celle avec un livre dans les mains incarne la culture et l’éducation, celle avec un tricot, les traditions artisanales, et celle avec un bébé, le rôle de mère, d’éducatrice et d’épouse. Les couleurs du drapeau représentent la moisson (jaune), l’environnement (vert) et la recherche de l’authenticité et de la vérité (blanc) (NOTE 6). Dès leurs premières années d’activités, les Cercles adoptent également leur devise « Pour la terre et le foyer », qui serait empruntée à Marie Rollet, épouse de Louis Hébert le « premier colon de la Nouvelle-France », qui est considérée comme la mère de toutes les fermières (NOTE 7).

 

Un mouvement en forte croissance

Les Cercles contribuent à perpétuer des savoir-faire traditionnels, ainsi que le font d'autres institutions. On voit ici trois élèves dans la salle de tissage de l'école Victor-Doré de Montréal, 1944.

Devant les succès de la formule, le ministère de l’Agriculture, qui désire conserver le contrôle de l’organisation, lui assurer des bases solides et préserver sa vocation initiale, essaie de limiter le nombre de nouveaux Cercles créés annuellement et exige de leurs membres qu’elles pratiquent des activités touchant l’agriculture, l’élevage et l’artisanat. Toutefois, malgré les mesures prises par le ministère, la popularité de l’organisation est si forte que le nombre de cercles continue de croître très rapidement. À la fin de la décennie 1920, 124 Cercles sont en activité au Québec (NOTE 8). Et le mouvement n’est pas près de ralentir.

La crise économique des années 1930, qui secoue tous les pays industrialisés et frappe durement les milieux ruraux, contribuera aux succès des Cercles. Pour faire plus avec moins, de nombreuses familles d’agriculteurs s’appuient sur le savoir-faire domestique des femmes. Dans ce contexte, les Cercles jouent un rôle prédominant dans les réseaux d’entraide rurale en fournissant du matériel et en favorisant la transmission des connaissances tirées du patrimoine canadien-français. Ainsi, dans le but d’accroître l’autosuffisance familiale, de nombreuses femmes membres des Cercles de Fermières vont filer et tisser, comme en témoigne la forte croissance du nombre de rouets et de métiers à tisser chez ces dernières (NOTE 9). Au cours de la décennie, la croissance du mouvement se poursuit rapidement et, à l’aube de la Deuxième Guerre mondiale, on dénombre quelque 28 000 Fermières regroupées en 645 Cercles (NOTE 10).

 

Des tensions avec l’Église catholique

En 1940, la taille du mouvement est telle qu’une restructuration s’impose afin de conserver la cohérence entre les nombreux Cercles et les activités de leurs membres. Il est alors décidé de mettre sur pied 23 fédérations régionales selon le modèle des fédérations agronomiques régionales qui relèvent du Service de l’économie domestique du ministère de l’Agriculture du Québec (NOTE 11).

Centre de table en broderie traditionnelle

Cette décision ne plaît pas à l’Église catholique. En effet, le clergé, très actif dans la colonisation de l’arrière-pays et dans la lutte contre l’exode rural, souhaiterait plutôt voir les Cercles se constituer comme association professionnelle en s’insérant dans le cadre des divisions diocésaines du territoire québécois, à l’image de l’Union catholique des cultivateurs (UCC) fondé en 1924. Dans cet esprit, l’Union catholique des femmes rurales (NOTE 12) (UCFR) voit le jour en 1944 et s’inspire du mouvement des Dames de l’UCC de Rimouski, regroupement créé en 1937 afin de favoriser la présence des femmes au sein de l’UCC en les intégrant dans le giron de l’Église. En mettant sur pied des regroupements de femmes, le clergé tente de faire concurrence aux Cercles de Fermières et cherche à convaincre leurs membres de se joindre aux associations catholiques féminines. Le schisme est inévitable.

En 1966, la fusion de deux organismes féminins chapeautés par l’Église – l’UCFR et les Cercles d’économie domestique (CED, créés en 1952) – donne naissance à l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (AFÉAS) (NOTE 13). Le clergé espère ainsi affaiblir les Cercles de Fermières et attirer leurs membres dans l’AFÉAS. Or, les Cercles de Fermières refusent de se joindre au mouvement et, en 1968, ils deviennent un organisme indépendant en se constituant en corporation et en se dotant d’une chartre (NOTE 14).  

 

Vers l’indépendance financière

Le processus d’autonomie des Cercles ne résulte pas seulement de la laïcisation du mouvement, mais également du désengagement progressif de l’État (NOTE 15). Avec la croissance très rapide des Cercles, il devient difficile pour le ministère de l’Agriculture de maintenir le même type de services, d’autant plus que les subventions gouvernementales plafonnent au milieu des années 1930. À la fin des années 1940, le gouvernement opte pour le maintien des subventions, mais coupe dans les services qu’il offrait aux Cercles.

Au cours des décennies suivantes, les subventions gouvernementales aux Cercles sont gelées et connaissent même une diminution : elles se tarissent jusqu’à cesser complètement au début des années 1990 (NOTE 16). Dès lors, les Cercles misent essentiellement sur des activités d’autofinancement pour promouvoir leurs activités et maintenir leur engagement envers la communauté.

 

Les publications des Cercles

L’Actuelle, le magazine officiel des Cercles de Fermières du Québec, publié à 50 000 exemplaires

Dans les premières années suivant leur création, les Cercles de Fermières se dotent de publications afin d’assurer le rayonnement de leurs activités auprès de leurs membres : se succéderont donc La Bonne Fermière (1920-1930), La Revue des Fermières (1941-1944) qui recommencera à être publié en 1974, La Terre et le Foyer (1945-1970) qui devient Terre et Foyer en 1963. De nos jours, la revue L’Actuelle, publiée depuis 1990 (NOTE 17), se présente comme une revue féminine dite traditionnelle et traite de recettes et de nutrition, de mode et de beauté, d’exercice physique, de nature et de culture, de parcours de femmes exceptionnelles et, bien sûr, d’artisanat.

Les revues des Cercles traitent également de thèmes touchant la place des femmes dans la famille, le monde rural et la société. Dans ce type d’articles, les propos sont généralement conservateurs et traditionnels et témoignent de l’influence de l’idéologie de l’Église catholique. Il n’y a là rien de bien étonnant, compte tenu des objectifs fondamentaux des Cercles. Soulignons également qu’à l’origine, la création des Cercles s’inscrivait dans la volonté des autorités religieuses et politiques québécoises de contrer l’influence des associations féminines faisant la promotion de l’émancipation et du droit de vote des femmes (NOTE 18). Le statu quo quant à la place des femmes dans la société est donc de mise dans les revues des Cercles et de nombreux articles s’opposeront d’abord au suffrage féminin et se positionneront, avec le temps, contre l’avortement, l’utilisation de la pilule contraceptive et le travail des femmes à l’extérieur de la maison (NOTE 19). Dénonçant les revendications féministes, jugées trop radicales, les Cercles contribuent néanmoins à leur façon au mouvement féministe en œuvrant activement pour l’amélioration des conditions de vie des femmes (NOTE 20).

Livre «Qu’est-ce qu’on mange?» volume 3, publié par les Cercles de Fermières du Québec, 496 pages

Parmi les traditions culturelles québécoises qui sont particulièrement mises de l’avant par le mouvement figure l’art culinaire. En 1978, les Cercles de Fermières publient un premier livre de cuisine intitulé Les Recettes des Fermières du Québec, qui propose des recettes traditionnelles du terroir québécois (NOTE 21). Cette initiative suscite beaucoup d’intérêt de la part du public et sera suivi par d’autres publication du même genre dont les célèbres Qu’est-ce qu’on mange? une série de cinq volumes parus entre 1989 et 2000 (NOTE 22). Vendus à plus d’un million d’exemplaires, les Qu’est-ce qu’on mange? constituent un succès de librairie exceptionnel sur le marché du livre québécois. Les Cercles y démontrent que l’art culinaire propre au Québec doit reposer sur les techniques et le savoir-faire traditionnels harmonisés au goût du jour et aux exigences de la vie moderne. Au début des années 2000, le mouvement fait paraître deux ouvrages sur d’autres techniques d’artisanat traditionnel, soit Les secrets de la courtepointe (2003) et Les secrets du tissage (2009) (NOTE 23).

 

Un fort engagement communautaire

Malgré une diminution importante du nombre de Cercles et de membres depuis le début des années 1980, les Cercles de Fermières demeurent toujours très actifs et mènent de nombreuses initiatives communautaires qui témoignent de la vitalité de leur engagement social (NOTE 24). Le mouvement propose régulièrement des recommandations aux différents paliers de gouvernement concernant les domaines de la santé, de l’éducation, de la sécurité et de l’environnement. Leurs interventions touchent des thèmes très variés comme l’élimination de la malbouffe dans les cafétérias scolaires, l’accessibilité aux soins palliatifs, la récupération des ampoules fluocompactes ou la mise en place de mesures incitatives pour l’établissement des médecins en régions éloignées (NOTE 25).

Les Cercles mènent annuellement des activités de financement afin de soutenir des fondations comme Mira, qui a pour objectif de favoriser l’autonomie et l’intégration sociale des personnes handicapées en leur fournissant des chiens-guide, et OLO, qui contribue à la santé des femmes enceintes bénéficiant d’un faible revenu en leur offrant quotidiennement des aliments de base afin d’assurer la santé des bébés à naître. En conformité avec leurs racines d’association de femmes rurales, les Fermières participent également aux activités de l’Associated Country Women of the World, organisme international qui vient en aide aux femmes en milieu rural à travers le monde (NOTE 26).

 

Aider la communauté et préserver le patrimoine

Couvre-lit boutonné, Québec

D’hier à aujourd’hui, l’artisanat textile et culinaire est au centre des activités des Fermières qui veulent ainsi venir en aide à la communauté et préserver un savoir-faire patrimonial. Elles confectionnent notamment des vêtements pour les hôpitaux et les maisons d’hébergement de même que des couvertures et des baluchons pour les enfants des centres jeunesse, qui transportent souvent leurs effets personnels dans des sacs poubelles (NOTE 27). En outre, à leurs nombreuses publications s’ajoutent des cours de tissage, de tricot, de broderie et couture, des concours provinciaux d’arts textiles et des programmes d’artisanat destinés aux écoles primaires et secondaires.

En 1993, Postes Canada émettait une série de cinq timbres afin de commémorer la confection d’étoffes artisanales au Canada, dont un est à l’effigie des Cercles. Le couvre-lit boutonné centenaire qui orne ce timbre témoigne du patrimoine artisanal francophone au Canada préservé par les activités des Cercles de Fermières du Québec.

 

Les Fermières, porteuses de mémoire

Métier à tisser du Cercles des Fermières de Saint-Timothée, en Montérégie

À l’origine de leur création, en 1915, les Cercles de Fermière du Québec devaient servir de rempart contre les menaces liées à l’urbanisation et la modernité. Au fil du temps, l’association a su s’adapter à des changements sociaux importants et surmonter les nombreux défis qui ont jalonné son évolution. À la veille du centième anniversaire de leur fondation, les Cercles de Fermières sont confrontés à une baisse constante de leurs effectifs notamment en raison du vieillissement de la population. Pourtant, cet organisme demeure très actif au sein de la communauté, fidèle à la mission qu’il s’était donné il y a près d’un siècle. Le principal défi qui s’annonce dans les prochaines décennies sera sans doute de sensibiliser les jeunes générations au besoin de préserver le riche patrimoine immatériel lié au savoir-faire traditionnel canadien-français et de valoriser le rôle essentiel que jouent les Fermières comme porteuses de mémoire.    

 

Sébastien Couvrette
Historien, Université Laval

 

 

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Ailleurs sur le web

Notes

1. Yolande Cohen, Femmes de parole : l’histoire des Cercles de fermières du Québec, 1915-1990, Montréal, Le Jour, 1990, p. 27-28.

2. http://www.cfq.qc.ca/a_propos_des_cfq/nos_objectifs/

3. http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?BioId=40915

4. Yolande Cohen, « Les Cercles de Fermières : une contribution à la survie du monde rural ? », Recherches sociographiques, 29, 2-3 (1988), p. 311-327.

5. Yolande Cohen et Pierre Van Den Dungen, « À l’origine des Cercles de Fermières : étude comparée Belgique-Québec », Revue d’histoire de l’Amérique française, 48, 1 (1994), p. 29-56.

6. http://www.cfq.qc.ca/a_propos_des_cfq/notre_histoire/index.asp?sujet=nos_couleurs_nos_symboles_nos_valeurs

7. http://www.cfq.qc.ca/a_propos_des_cfq/notre_histoire/index.asp?sujet=datesmemorablesdescfq

8. Cohen, Femmes de parole…, p. 37.

9. Cohen, « Les Cercles de Fermières », p. 314-315. Sophie-Laurence Lamontagne et Fernand Harvey, « De l’économie familiale à l’artisanat : les textiles domestiques », Cap-aux-Diamants : la revue d’histoire du Québec, 50 (1997), p. 20-24.

10. Cohen, Femmes de parole…, p. 29-46.

11. Cohen, Femmes de parole…, p. 47. http://www.crccf.uottawa.ca/fonds/C61.html

12. Qui s’appelait à l’origine l’Union catholique des fermières.

13. http://www.afeas.qc.ca/qui-sommes-nous/; http://www.afeasrcq.qc.ca/Historiquefederation.htm

14. Cohen, Femmes de parole…, p. 52-71. Micheline Dumont, « La parole des femmes. Les revues féminines, 1938-1968 », dans Fernand Dumont, Jean Hamelin et Jean-Paul Montminy (dir.), Idéologies au Canada français, 1940-1976, tome 2, Québec, Presses de l’Université Laval, 1981, p. 29.

15. Sur ce qui suit, voir Cohen, Femmes de parole…, p. 46-90.

16. Cohen, Femmes de parole…, p. 89. http://www.cfq.qc.ca/a_propos_des_cfq/notre_histoire/index.asp?sujet=datesmemorablesdescfq

17. La revue portait le titre L’Actuel jusqu’en 1995.

18. Micheline Dumont, Le féminisme québécois raconté à Camille, Montréal, Les éditions du remue-ménage, 2009, p. 154.

19. Micheline Dumont, « La parole des femmes... », p. 23-27. Micheline Dumont, « Du féminin au féminisme : l’exemple québécois reconsidéré », CLIO. Histoire, femmes et sociétés [En ligne], 6 | 1997, mis en ligne le 1er janvier 2005, consulté le 9 avril 2012. URL : http://clio.revues.org/388

20. C’est l’avis de l’historienne Yolande Cohen et de quelques autres chercheures. Gail Cuthbert Brandt et Naomi Black, « “Il en faut un peu”: Farm Women and Feminism in Québec and France since 1945 », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, 1, 1 (1990), p. 73-96.

21. Cercles de Fermières du Québec, Les Recettes des Fermières du Québec, Les Cercles de Fermières du Québec, Longueuil, 1978, 158 p.

22. Cercles de Fermières du Québec, Qu’est-ce qu’on mange?, volumes 1 à 5, Les Cercles de Fermières du Québec, Longueuil, 1989-2000.

23. Yolande Labrie, Les secrets du tissage, Les Cercles de Fermières du Québec, Longueuil, 2009, 336 p. Cercles de Fermières du Québec, Les secrets de la courtepointe, Les Cercles de Fermières du Québec, Longueuil, 2003, 160 p.

24. En 1981, le mouvement atteignait le nombre record de 872 Cercles comptant au total plus de 76 500 membres. De nos jours, on dénombre quelque 700 Cercles et 38 000 membres. http://www.cfq.qc.ca/a_propos_des_cfq/notre_histoire/index.asp?sujet=datesmemorablesdescfq

25. http://www.cfq.qc.ca/a_propos_des_cfq/les_cfq_en_action/

26. http://www.cfq.qc.ca/a_propos_des_cfq/nos_objectifs/

27. Caroline Montpetit, « Enfants des centres jeunesse – Un baluchon pour transporter sa vie », Le Devoir, 7 mars 2012.

Bibliographie

Brandt, Gail Cuthbert et Naomi Black, « “Il en faut un peu”: Farm Women and Feminism in Québec and France since 1945 », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, 1, 1 (1990), p. 73-96.

Cercles de Fermières du Québec, Les Recettes des Fermières du Québec, Les Cercles de Fermières du Québec, Longueuil, 1978, 158 p.

Cercles de Fermières du Québec, Qu’est-ce qu’on mange?, volumes 1 à 5, Les Cercles de Fermières du Québec, Longueuil, 1989-2000.

Cercles de Fermières du Québec, Les secrets de la courtepointe, Les Cercles de Fermières du Québec, Longueuil, 2003, 160 p.

Cohen, Yolande et Pierre Van Den Dungen, « À l’origine des Cercles de Fermières : étude comparée Belgique-Québec », Revue d’histoire de l’Amérique française, 48, 1 (1994), p. 29-56.

Cohen, Yolande, Femmes de parole : l’histoire des Cercles de fermières du Québec, 1915-1990, Montréal, Le Jour, 1990, p. 27-28.

Cohen, Yolande, « Les Cercles de Fermières : une contribution à la survie du monde rural ? », Recherches sociographiques, 29, 2-3 (1988), p. 311-327.

Dumont, Micheline, « La parole des femmes. Les revues féminines, 1938-1968 », dans Fernand Dumont, Jean Hamelin et Jean-Paul Montminy (dir.), Idéologies au Canada français, 1940-1976, tome 2, Québec, Presses de l’Université Laval, 1981, p. 29

Dumont, Micheline, Le féminisme québécois raconté à Camille, Montréal, Les éditions du remue-ménage, 2009, p. 154.

Labrie, Yolande, Les secrets du tissage, Les Cercles de Fermières du Québec, Longueuil, 2009, 336 p.

Lamontagne, Sophie-Laurence et Fernand Harvey, « De l’économie familiale à l’artisanat : les textiles domestiques », Cap-aux-Diamants : la revue d’histoire du Québec, 50 (1997), p. 20-24.

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