Étienne Gaboury, architecte franco-manitobain

par Couvrette, Sébastien

Église du Précieux Sang, Winnipeg, 2010
Né au Manitoba, l’architecte Étienne Gaboury a conçu de nombreux projets qui ont transformé le paysage des Prairies et contribué à la réputation de l’architecture canadienne sur le plan international. Innovatrice, son œuvre s’étend des années 1960 à 2000 et se caractérise par une profonde préoccupation pour la lumière, la présence humaine, la spiritualité, la beauté artistique ainsi que l’environnement naturel et physique. Maintes fois récompensés par d’importantes distinctions, comme l’Ordre du Canada soulignant l’ensemble de son oeuvre, les lieux de culte et les grands projets urbains qui portent sa signature témoignent du rôle central de l’architecte dans l’élaboration du patrimoine bâti.

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 La reconnaissance d’une œuvre

Médaille de l'Ordre du Canada attribuée à Étienne Gaboury, 2010

En 2010, l’architecte franco-manitobain Étienne Gaboury était nommé membre de l’Ordre du Canada pour ses réalisations architecturales et son engagement au sein de la communauté francophone du Manitoba (NOTE 1). Soucieux de préserver et de valoriser la culture et l’identité francophones de cette province, il a notamment été président de la Société franco-manitobaine en 1970. Depuis le début de sa carrière amorcée au tournant des années 1960, il a conçu plus de 300 projets dont environ la moitié ont vu le jour. Plusieurs de ces ouvrages ont obtenu une reconnaissance immédiate du milieu de l’architecture canadienne et ont reçu diverses récompenses. Parmi ceux-ci se retrouvent l’église du Précieux-Sang, la cathédrale de Saint-Boniface, l’édifice de la Monnaie royale canadienne, l’ambassade du Canada à Mexico, l’Esplanade Riel et le pont Provencher. En plus d’un riche patrimoine bâti, l’œuvre d’Étienne Gaboury met en évidence le rôle essentiel de l’architecte et de sa vision de l’architecture dans l’édification de bâtiments et de constructions qui feront partie du patrimoine collectif pendant des générations.

 

Une formation décisive

 Né en 1930 sur une ferme de la petite commune de Bruxelles au Manitoba, Étienne Gaboury fait son cours classique au Collège universitaire de Saint-Boniface avant de compléter un baccalauréat en philosophie latine à l’Université du Manitoba en 1953. Alors qu’il s’oriente vers une carrière en aéronautique, le père Lucien Hardy, un de ses professeurs de collège et directeur spirituel, conscient des talents de dessinateur de son ancien élève, lui conseille de rencontrer un diplômé de l’école d’architecture de l’Université du Manitoba. La rencontre sera déterminante et Gaboury s’inscrira peu après au baccalauréat en architecture, un domaine méconnu à l’époque dans le milieu francophone du Manitoba où Gaboury a grandi. Il termine sa formation en 1958 et reçoit aussitôt une bourse du gouvernement français pour faire un stage d’un an à l’École des Beaux-Arts de Paris.

Étienne Gaboury, 2010

Avant son séjour à Paris, la formation de Gaboury avait été marquée par la conception de l’architecture de l’école du Bahaus, qui repose sur le principe fondamental que toute construction doit d’abord répondre à une fonction, tout en préconisant la simplicité des lignes et l’absence d’ornementation. Pour Gaboury, le fonctionnalisme hérité de l’école du Bahaus doit également englober les besoins physique, psychique et spirituel des êtres humains, car ceux-ci sont l’objet et la raison d’être de l’architecture (NOTE 2). Au cours de son séjour en France, à l’école des Beaux-Arts, il aura une révélation qu’il qualifiera plus tard de véritable chemin de Damas (NOTE 3). Cet épisode décisif se produira lors d’une visite effectuée à la chapelle de Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp en Franche-Comté, un ouvrage conçu par le célèbre architecte français Le Corbusier. À partir de ce moment, la lumière, et l’espace qu’elle définit et structure, occupera une place essentielle dans les réalisations de Gaboury. À cette utilisation de la lumière comme matière spirituelle créant, selon l’expression de Le Corbusier, l’espace indicible, s’ajoute la perception d’une architecture s’affirmant profondément comme une forme d’art (NOTE 4).

Parmi les influences décisives de Gaboury, on note enfin un régionalisme caractérisé par une prise en compte du contexte physique et humain dans lequel s’insère toute construction (NOTE 5). Natif des Prairies, la lumière omniprésente et la verticalité si remarquable dans ces plaines horizontales infinies s’exprimeront clairement dans son vocabulaire architectural. Cette sensibilité qu’il qualifie de spirituelle pour la lumière et l’environnement provient, selon lui, des valeurs transmises par ses parents, de son enfance passée sur la ferme familiale où les bâtiments étaient orientés en fonction du soleil et du vent (NOTE 6).

En 1959, de retour de son stage parisien avec sa jeune famille, Gaboury revient s’installer dans la région de Winnipeg, au cœur des Prairies. Il travaille d’abord pour le bureau d’architecte Libling, Michener & Associates. Rapidement, ses patrons lui confient la conception d’un nouvel édifice pour le Service de santé du Manitoba. Avec ce projet d’envergure vient une lourde responsabilité. En effet, par cet important contrat l’agence souhaite obtenir un prestigieux prix en architecture canadienne. Gaboury relève le défi avec brio et, en 1962, l’édifice reçoit une des plus hautes distinctions architecturales au pays, la médaille d’or Massey. Avant de quitter son employeur pour fonder sa propre agence en 1962, Gaboury réalise également un autre ouvrage qui sera primé : la Chapelle St-Louis-le-Roi à Saint-Boniface. Avec cette petite chapelle, Gaboury concrétisait ses principes d’une architecture spirituelle transcendant le religieux, et inaugurait ce qui allait devenir un de ses champs d’expertise, l’architecture sacrée.

Au cours des décennies suivantes, les nombreuses réalisations de Gaboury vont démontrer sa vision très personnelle de l’architecture comme forme d’art au service de l’être humain. Un bon exemple de cette conception de l’architecture, le Centre étudiant du Collège universitaire de Saint-Boniface au Manitoba, construit en 2002, a été aménagé dans un espace sombre et inutilisé. Transformée en une grande cour triangulaire d’une vive luminosité, cette agora est devenue un point de rencontre animé et très fréquenté par les étudiants. Pour Gaboury, l’utilisation de la lumière qui pénètre ici par de vastes puits de lumière et des murs percés d’ouvertures revêt une dimension personnelle, puisqu’elle évoque son appartenance à ce lieu où il a fait son cours classique (NOTE 7). En hommage au talent de l’architecte, le centre porte son nom depuis 2011.

 

Les lieux de culte

Découlant de la lumière et des besoins humains, la dimension profondément spirituelle du vocabulaire architectural de Gaboury l’a amené à concevoir de nombreux projets pour des lieux de culte. Dès le début de sa carrière, ses idées architecturales sont fortement stimulées par le Concile de Vatican II, qui se déroule de 1962 à 1965. Parmi les changements apportés par ce concile, la révision de la liturgie catholique, qui, en se simplifiant et en conférant une place centrale aux sacrements, cherchait à se rapprocher de la collectivité, allait grandement inspirer l’architecte (NOTE 8). En 1968, cinq ans après avoir conçu l’église et le presbytère du petit village de Saint-Claude au Manitoba, un ouvrage deux fois primé qui évoque les vestiges d’une forteresse médiévale (NOTE 9), Gaboury réalise une de ses œuvres sacrées les plus significatives, l’église du Précieux-Sang de Saint-Boniface. Avec son plan et sa toiture en colimaçon, cet édifice rappelle les tentes amérindiennes qui s’élevaient dans les Prairies et symbolise, en la rendant fonctionnelle, la nouvelle liturgie en « inversant, précise l’architecte, le plan traditionnel de l’église et en plaçant les fonds baptismaux dans le sanctuaire et celui-ci près de l’entrée principale » (NOTE 10). Cette structure novatrice rompait avec la forme classique de l’église catholique et, comme tout projet avant-gardiste, elle a suscité la controverse au départ. Instantanément reconnu par le milieu de l’architecture, l’apport significatif de cette œuvre deviendra par la suite une évidence, au point qu’en l’an 2000, cette église est classée parmi les édifices les plus importants au Canada (NOTE 11). 

Cathédrale vue en contre-plongée

Peu de temps après l’inauguration de l’église du Précieux-Sang, Gaboury est appelé à redonner vie à un des plus importants symboles de la communauté francophone du Manitoba, la cathédrale de Saint-Boniface, presqu’entièrement détruite par un violent incendie en 1968. La reconstruction intégrale de l’édifice, d’abord envisagée, allait s’avérer extrêmement coûteuse selon les estimations effectuées à l’époque. Gaboury, dont le projet d’une nouvelle église tenait compte d’un budget restreint et de l’importance de préserver les ruines de l’imposante cathédrale, remporte l’appel de soumissions. En intégrant la nouvelle église dans les ruines restaurées de l’édifice incendié, l’architecte a su conserver le souvenir de l’imposante cathédrale en créant un lien fort entre le présent et le passé. La nouvelle église est inaugurée en 1972 et Gaboury parachève son œuvre en remportant le concours pour la réalisation des vitraux du Chemin de la Croix en 1984. Art de la lumière, le vitrail revient souvent dans le travail de Gaboury en ornementant non seulement des lieux de culte, mais également des édifices séculiers. En 1985, ce nouveau bâtiment sacré conçu par Gaboury reçoit un important prix, le Heritage Canada Award (NOTE 12).

En 1991, Gaboury renoue avec l’architecture sacrée en dessinant les plans de la nouvelle abbaye St.Peter’s des moines bénédictins de la ville de Muenster en Saskatchewan. Soucieux d’élaborer un projet adapté à leur spiritualité, Gaboury partagera leur quotidien pendant quelques jours. La lecture d’un passage de la Bible sera le point de départ d’un programme architectural inspiré de la description de la Cité sainte, telle que rapportée dans le livre biblique de l’Apocalypse. L’architecte réalisera également des éléments du décor intérieur, notamment les vitraux (1994). Cet ouvrage reçoit un prix du Saskatchewan Masonry Council en 1997.

 

Les grands projets urbains

En plus des édifices religieux d’envergure, Étienne Gaboury réalise de nombreux projets urbains aux fonctions les plus diverses. En 1975, il conçoit les plans de l’édifice de la Monnaie royale canadienne à Winnipeg, qui illustre bien le concept du fonctionnalisme en architecture, idée chère à Gaboury. Symbole de l’État, la Monnaie royale de Winnipeg revêt une double fonction : usine de frappe et lieu d’entreposage des métaux précieux et des pièces frappées, elle joue également le rôle de centre d’administration de la monnaie et de lieu public d’exposition. De cette double fonction découle un concept à la fois fermé – constitué d’une usine-voûte aux murs de pierres – et ouvert – défini par une tour pyramidale faite de verre, accessible au public et aux employés. Ainsi, l’édifice offre aux regards des visiteurs l’expression manifeste de sa vocation, une double fonction que Gaboury a préféré montrer que cacher et qui s’exprime, selon lui, en « un bruit fort dans le calme de cette plaine désertique » (NOTE 13).

Esplanade Louis Riel, Winnipeg, 2010

En 1982, Gaboury conçoit l’ambassade du Canada à Mexico, l’un de ses projets préférés. Cet édifice témoigne de l’importance du régionalisme dans son œuvre, lui qui rejette le concept de Style international prôné par certaines écoles d’architecture (NOTE 14). Pour Gaboury, une ambassade doit refléter, dans son programme architectural, le pays qu’elle représente et celui qui l’accueille. Par son apparence extérieure, son projet d’ambassade s’insère dans le patrimoine mexicain en utilisant des matériaux locaux et en puisant dans l’héritage architectural sacré et profane précolombien, maya et aztèque, alors que le décor intérieur est davantage relié à la culture canadienne, tout en rappelant la culture mexicaine. Ainsi, un vitrail dessiné par Gaboury évoque des éléments du calendrier aztèque ainsi que des symboles canadiens (NOTE 15). Pour ce projet fortement inspiré par l’architecture précolombienne, Gaboury a repris les thématiques architecturales d’un des joyaux du patrimoine du Mexique, le Quadrilatère des Nonnes de l’antique cité maya d’Uxmal. En dépit de ce que laisse croire son nom, cet édifice servait de palais pour le gouvernement, ce qui l’apparente à la fonction politique d’une ambassade.

Comme il a déjà été souligné, le régionalisme de Gaboury ne se fonde pas seulement sur l’environnement naturel ou bâti dans lequel s’élève une construction, mais tient également compte de la présence humaine et de l’héritage culturel d’une région. Toujours en 1982, l’architecte réalise un projet d’école hôtelière à Abidjan en Côte d’Ivoire. Ce centre de formation professionnelle, composé de sept pavillons en forme de parasols pyramidaux, cherche à mettre en valeur les fondements culturels du pays et ses ressources naturelles en utilisant notamment du bois local (NOTE 16). La conception du centre reflète également les contraintes du milieu, comme la chaleur étouffante du climat tropical et un approvisionnement électrique qui fait souvent défaut, avec une structure favorisant une aération optimale et des coupoles qui laissent passer la lumière du jour.

Édifice à logements circulaire, Winnipeg, 2010

Quatre ans plus tard, en 1986, Gaboury traçait à nouveau les plans d’une école, cette fois-ci située dans la réserve amérindienne de Nelson House au Manitoba. Pour ce projet, l’architecte s’inspire des traditions et des mythes des Cris et de leurs rapports harmonieux avec la nature. Au centre du bâtiment, dont la circularité fait référence au cercle de la vie et à l’idée de continuité – très présente dans la mythologie autochtone –, s’élèvent deux mâts totémiques, structures à forte connotation symbolique que l’on retrouve dans de nombreuses cultures amérindiennes (NOTE 17).           

Enfin, les projets urbains de Gaboury rappellent que pour lui la beauté de l’art architectural doit servir au bien-être des gens, peu importe la fonction du bâtiment. Cette conception s’exprime admirablement dans le Centre de détention provisoire de Winnipeg dont la construction s’est achevée en 1994. Destiné à héberger des personnes en attente de leur jugement, ou qui seront placées dans un centre correctionnel, l’immeuble, d’une grande beauté, n’est nullement austère et se détache avec élégance de l’ensemble de l’architecture urbaine du centre-ville de Winnipeg.   

Parmi les dernières réalisations de Gaboury se trouvent de nombreux grands projets dont l’Esplanade Riel, pont piétonnier intégré au pont véhiculaire Provencher qui relie Saint-Boniface à Winnipeg. Devenu un important symbole de la ville, l’ouvrage, érigé en 2004, était destiné à remplacer la structure mise en place au début du XXe siècle et représentait pour Gaboury l’occasion de réunir la communauté francophone de Saint-Boniface et la communauté anglophone de Winnipeg. Née de la rencontre entre les cultures amérindienne et européenne, l’histoire de la région, de l’époque coloniale au tournant du XXIe siècle, est racontée sur une longue muraille en granit noir qui longe le pont Provencher.

 

Un riche héritage

Étienne Gaboury dans la salle à dîner de sa maison, 2010

En près d’un demi-siècle de vie professionnelle, l’architecte Étienne Gaboury a laissé un riche patrimoine bâti en héritage à la communauté manitobaine et canadienne, tant au pays que sur la scène internationale. En 2005, il faisait don de ses nombreuses archives au Centre du patrimoine de la Société historique de Saint-Boniface. Le fonds, principalement constitué de plans architecturaux et de photographies, permet d’entrer dans l’intimité des bâtiments et des structures conçus par Gaboury et d’en apprécier la complexité. Mis en contexte avec ses principes architecturaux, ces documents fournissent les clés pour comprendre plus en profondeur le travail et la pensée de ce grand artiste dont les œuvres ont transformé le paysage du Manitoba et attirer l’attention du monde entier sur l’architecture canadienne.

 

 

Sébastien Couvrette
Historien, Université Laval

 

 

 

 

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  • Cathédrale de Saint-Boniface. Extraits des archives de l'Office national du film du Canada Ce document présente la Cathédrale de Saint-Boniface en 1951, à l’époque de sa plus grande magnificence, avant l’incendie qui l’a détruite presque entièrement en 1968. On voit ensuite ce qui reste de la Cathédrale : la façade, les diverses statues et le cimetière qui l’entoure, sur le site qui a conservé une grande importance patrimoniale.
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Notes

1. « Pour ses œuvres architecturales, la plupart situées dans les Prairies canadiennes, de même que pour son engagement au développement de la francophonie et pour son leadership au sein d’organismes communautaires, culturels et professionnels. » http://www.gg.ca/document.aspx?id=13725. L’importance de son œuvre avait déjà été soulignée à quelques reprises, notamment par un documentaire primé au Festival de Cannes en 1999. Étienne Gaboury, architecte, film (51 min 15 s), réalisation de Harvey Spak, Office national du film du Canada, Les Productions E.G. Inc., 1998. Primé à Cannes – documentaires éducationnels, 1999. 

2. Pour lui « l’architecture, c’est l’espace structuré aux besoins des humains ». De même, la définition de l’architecture « sous-entend une polarité entre l’espace et l’humain. En effet, si l’espace est la matière essentielle à l’architecture, les humains en sont son objet et sa raison d’être. L’architecture est nécessairement anthropocentrique. » Étienne J. Gaboury, « Métaphores et métamorphoses en architecture », Cahiers franco-canadiens de l’Ouest, 3, 2 (1991), p. 182-184.

3. Gaboury, 1991, p. 181.

4. « Je suis l’inventeur de l’expression "l’espace indicible" qui est une réalité que j’ai découverte en cours de route. Lorsqu’une œuvre est à son maximum d’intensité, de proportion, de qualité d’exécution, de perfection, il se produit un phénomène d’espace indicible : les lieux se mettent à rayonner, physiquement, ils rayonnent. Ils déterminent ce que j’appelle "l’espace indicible", c’est-à-dire qui ne dépend pas des dimensions mais de la qualité de perfection : c’est du domaine de l’ineffable ». Le Corbusier, conversation enregistrée à la Tourette, L’Architecture d’aujourd’hui, n° spécial « Architecture religieuse », juin-juillet 1961, p. 3.

5. Ainsi, pour Gaboury, l’environnement des Plaines permet d’exprimer plus facilement les formes architecturales. Entrevue avec Étienne Gaboury, réalisée par Martin Fournier, à Winnipeg le 19 novembre 2010.

6. Entrevue avec Étienne Gaboury, réalisée par Martin Fournier, à Winnipeg le 19 novembre 2010. Gaboury, 1991, p. 195.

7. Entrevue avec Étienne Gaboury réalisée par Geneviève Murchison à Winnipeg le 23 août 2011, dans le cadre de l’émission Radio-réveil à l’antenne de Radio-Canada.

8. Faye Hellner, “Étienne Gaboury: Manitoba Modernist”, dans Serena Keshavjee (dir.), Winnipeg Modern: Architecture, 1945-1975, Winnipeg, University of Manitoba Press, 2006, p. 235.

9. En 1964, l’ouvrage a reçu le Manitoba Association of Architects Awards et le Canadian Architect Year Book Significant Building Award.

10. Gaboury, 1991, p. 200.

11. En 1968, l’église reçoit le Canadian Architect Year Book Significant Building Award. En 2000, elle est classée par le Award Magazine  comme « Un des 10 édifices les plus importants au Canada » et par le Canadian Architect comme « Un des 20 édifices les plus importants au Canada ».

12. Entrevue avec Étienne Gaboury, réalisée par Martin Fournier, à Winnipeg le 19 novembre 2010.

13. Gaboury, 1991, p. 205.

14. Le Style international, qui apparaît dans les années 1920 et 1930 et connaîtra son apogée au cours des années 1950 à 1970, s’inspire des théories du Bahaus et se voulait moderne dans sa facture en intégrant un fonctionnalisme dépouillé de toutes ornementations et en utilisant des matériaux modernes comme le verre, le béton et l’acier. En préconisant un style uniformisé, cette conception de l’architecture sous-entendait que le milieu d’implantation ne devait pas avoir d’incidence sur l’esthétique d’un bâtiment.

15. Gaboury, 1991, p. 205-207.

16. Gaboury, 1991, p. 209.

17. Gaboury, 1991, p. 212.

Bibliographie

Fournier, Martin, Entrevue avec Étienne Gaboury, architecte [support numérique], Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française, Winnipeg, 19 novembre 2010.

Gaboury, Étienne J., « Métaphores et métamorphoses en architecture », Cahiers franco-canadiens de l’Ouest, 3, 2 (1991).

Gaboury, Étienne et Faye Hellner, Étienne Gaboury, Winnipeg, Les éditions du Blé, 2005.

Hellner, Faye, “Étienne Gaboury: Manitoba Modernist”, dans Serena Keshavjee (dir.), Winnipeg Modern: Architecture, 1945-1975, Winnipeg, University of Manitoba Press, 2006.

Joncas, Danny, « L’architecte franco-manitobain Étienne Gaboury admis au sein de l’Ordre du Canada », Francopresse.ca., 18 novembre 2010.

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