Québec, d'hier à aujourd'hui

Cimetière Saint-Charles à Québec

par Lapointe, Vicky

  Un des anges du cimetière

Situé à Québec, le cimetière Saint-Charles a été construit en 1855, à une époque où les cimetières intra-muros de la ville de Québec étaient progressivement fermés. Initialement destiné à l'inhumation des paroissiens de Saint-Roch, il dessert maintenant 19 paroisses. Ce cimetière-jardin est un témoin important de la perception de la mort du XIXe siècle à nos jours et de l'histoire de l'art au Québec. Visiter le cimetière Saint-Charles, c'est découvrir une partie de l'histoire de Québec: ses commerçants, ses politiciens, ses tragédies, et prendre connaissance de nouvelles tendances en mise en valeur du patrimoine.

 

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Un grand cimetière-jardin canadien-français

La partie ancienne du cimetière, l'hiver

Le cimetière Saint-Charles, qui date de 1855, est le plus grand cimetière catholique interparoissial du diocèse de Québec, regroupant 19 paroisses. Situé dans l'arrondissement Les Rivières, il a été nommé en l'honneur de la rivière Saint-Charles qui passe juste à côté et comprend deux parties : la plus ancienne se trouve à l'extrémité ouest de la rue Saint-Vallier et la nouvelle, tout juste en face, en bordure du boulevard Wilfrid-Hamel.
Le cimetière Saint-Charles est le deuxième cimetière-jardin à être construit à Québec, après Mount Hermon en 1848. Le plan du cimetière, signé par l’éminent architecte Charles  BaillargéNOTE 1, s'inspire des jardins français du XVIIIe siècle: on y retrouve des lots rectangulaires séparés par des allées, dans un grand terrain parsemé de nombreux arbres et fleursNOTE 2, dont certains comptent parmi les plus vieux arbres de Québec. Il s’agit d’ailleurs du plus vaste espace vert à Québec après les Plaines d'Abraham.

 

Témoin de l'histoire de la ville de Québec

Une promenade à travers ce cimetière nous fait découvrir les monuments funéraires des personnalités connues inhumées en ces lieux. Elles ont souvent des liens avec le quartier Saint-Roch ou d’autres quartiers centraux de la ville de Québec. Parmi ces personnalités, on retrouve:

Ancien cimetière de Saint-Roch, utilisé de 1832 à 1854

•    l'écrivain Roger Lemelin, auteur des Plouffe et natif du quartier Saint-Sauveur;
•    la Dre Irma Levasseur, native du quartier Saint-Roch, première canadienne-française à exercer la médecine, co-fondatrice de l’hôpital l’Enfant-Jésus à Québec et de l'hôpital Sainte-Justine à Montréal;
•    le maire de Québec Lucien Borne (1938-1953), propriétaire d'une tannerie située d'abord dans Limoilou puis déménagée dans Saint-Roch;
•    le lieutenant-gouverneur sir François Langelier (1911-1915), aussi maire de Québec (1882-1890);
•    Blanche Garneau, victime d'un assassinat particulièrement médiatisé en 1920;
•    le photographe Jules-Ernest Livernois, de la célèbre famille de photographes établis à Québec;

et bien d’autres hommes politiques et commerçants de la rue Saint-Joseph, par exemple Zéphirin Paquet et Jean-Baptiste Laliberté, ou encore William Venner, réputé commerçant et banquier de Saint-Roch.Outre ces personnalités publiques, le cimetière abrite le dernier repos de citoyens ordinaires, témoins (et parfois victimes) de l’histoire de la ville de Québec. On compte parmi ceux-ci des membres de la communauté chinoise de Québec, dont les premiers habitants du quartier chinois situé dans l'ex-paroisse Notre-Dame-de-la-Paix de Saint-Roch ; des victimes de l'incendie du quartier Saint-Roch de 1866 ; plusieurs des victimes de l'incendie de l’hospice Saint-Charles du 14 décembre 1927. Le lieu témoigne enfin d'une dure réalité du XIXe siècle: la mortalité infantile. En 1880,  448 des 801 personnes inhumées au cimetière Saint-Charles ont moins d'un an et 93 sont âgées de un à quatre ansNOTE 3.


Un cimetière pour les paroissiens de Saint-Roch, hors de la ville

La première moitié du XIXe siècle, à Québec, est marquée par plusieurs épidémies. Le choléra et le typhus font de nombreuses victimes. La propagation de ces maladies est favorisée par des conditions hygiéniques inadéquates en Basse-Ville et par la concentration élevée de population qu'on y retrouve. Des mesures sont mises en place au cours des années 1850 pour stopper ces épidémies. D'abord, on renforce le contrôle à la station de quarantaine de Grosse-Île, où doivent s'arrêter les immigrants avant de débarquer à Québec. Ensuite, en 1854, commence la construction du réseau d'aqueduc et le développement du réseau d'égouts. Les cimetières de la partie urbaine de Québec sont fermés car ceux-ci, mal irrigués, contribuaient à la contagion. De nouveaux cimetières sont dès lors implantés à l'écart de la ville : Mount Hermon (1849), Saint-Charles (1855) et Notre-Dame-de-Belmont (1859).

C’est donc le 16 juin 1854 que la fabrique de la paroisse de Saint-Roch de Québec acquiert du juge Philippe Panet un terrain en bordure de la rivière Saint-Charles, près du pont Scott, à l'écart de la ville, pour y implanter le nouveau cimetière Saint-Charles. L'endroit était auparavant un rendez-vous pour les villégiateurs. La première inhumation a lieu le 4 juin 1855 et les citoyens de Saint-Roch et de la desserte Saint-Sauveur ont désormais l’obligation d’y enterrer leurs morts. Cette même année, Saint-Roch est intégré à la ville de Québec.

En 1858, les dépouilles des trois petits cimetières situés près de l'église paroissiale de Saint-RochNOTE 4, gérés par la fabrique de cette paroisse, sont transférées au cimetière Saint-Charles. En 1867, la fabrique de la paroisse Saint-Roch transfère aux pères Oblats de Marie-Immaculée la gestion d'un autre terrain près du nouveau cimetière, qui deviendra le cimetière Saint-Sauveur.

En 1912, la Compagnie du cimetière Saint-Charles est constituée en corporation sans but lucratif. Elle rassemble les activités funéraires des paroisses de Saint-Roch, Jacques-Cartier, Saint-Malo, Limoilou, Stadacona, Saint-Sauveur et Saint-François-d'Assise. Plus tard s'y grefferont les paroisses Sacré-Coeur de Jésus, Notre-Dame-de-Grâce, Saint-Joseph, Saint-Pascal et Saint-Fidèle. Le cimetière Saint-Sauveur, situé en face, est aussi rattaché au cimetière Saint-Charles en 1912. Puis le cimetière est agrandi par l’acquisition de terrains adjacents et, en 1967, on inaugure la nouvelle partie du cimetière située sur le boulevard Wilfrid-Hamel.


L'évolution des pratiques funéraires

Le mausolée de Zéphirin Paquet, commerçant de Saint-Roch

Le cimetière Saint-Charles s’avère un témoin de l'histoire de l'art funéraire au Québec du XIXe au XXIe siècle. On y retrouve des monuments exceptionnels, comme le chemin de croix inauguré en 1889, avec ses stations en fonte, bénit la même année par Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau, archevêque du diocèse de Québec. Il y a aussi la sculpture de Jean-Baptiste Côté, natif de Saint-Roch, intitulée «la Pleureuse ou la Désolation». Sculptée vers 1900, elle a été restaurée en 2000-2001 par le Centre de conservation de Québec. On peut aussi citer le mausolée de la famille Venner, un monument racheté en Europe au milieu du XIXe siècle par William Venner, banquier, qui était d'abord destiné à abriter la dépouille de l'Aiglon, le fils de Napoléon 1er, et le monument funéraire de la famille du commerçant Zéphirin Paquet qui a ouvert le grand magasin à rayons Paquet, rue Saint-Joseph. Plusieurs sculptures (anges, pleureuses, Sacré-Coeur, personnages religieux) et des obélisques de granite (parfois surmontés d'une croix) témoignent du style romantique et grandiose de l'art funéraire de la fin du XIXe et du début du XXe siècleNOTE 5.

Signe des temps, puisque l'Église catholique permet l'incinération à compter de 1963, de plus en plus d’individus choisiront dès lors ce mode d'inhumation. Ce changement dans les pratiques funéraires nécessite l'ouverture, en 1983, de la première phase du mausolée-columbarium et du crématorium.

Parmi les éléments plus récents, citons le monument du Jubilée du millénaire, un monument de granite inauguré en 2001, dessiné par Irénée Lemieux et sculpté par Jacquelin Gagnon. Il y a quelques années, on a inauguré le cénotaphe des tout-petits, dédié à la mémoire des jeunes enfants. Deux fresques, réalisées par les ateliers d'ArbellA, ornent les murs du mausolée-columbarium depuis 2004. Ces fresques représentent la résurrection du Christ et de Lazare selon la version de l'apôtre Jean. Le magazine Catholic Cemetery a consacré sa page-couverture du mois de mars 2005 à ces fresques s'étendant sur plus de 1077 pieds carrés. Le cimetière dispose aussi de deux zones réservées aux sépultures des militaires. Dans une de ces zones, on retrouve un canon lance-obus de la marine, don du Musée de la Citadelle.  


Un patrimoine funéraire à redécouvrir et à protéger

Monument funéraire de la famille Garant

Ces dernières années, on assiste à une mise en valeur du patrimoine funéraire du Québec, par des publications, des visites guidées ou l'utilisation de technologies mobilesNOTE 6. Pendant longtemps, la seule manifestation tangible de patrimonialisation a été la publication d’ouvrages savantsNOTE 7. Or, des initiatives récentes ont permis de mieux connaître et de faire connaître le cimetière Saint-Charles. En 2005, la Corporation du patrimoine et du tourisme religieux de Québec a proposé une visite guidée qui présentait l'histoire du cimetière et de ses célèbres pensionnaires, ainsi que ses œuvres d'art les plus marquantes. Des visites ont également été organisées en 2010 dans le cadre des Journées de la culture. De plus, au cours de 2010-2011, le groupe Pierres mémorables produira des fiches muséales sur les plus célèbres défunts du cimetière. Ces fiches devraient plus tard être disponibles sur le Web et en version mobile. Espérons que de telles stratégies de mise en valeur permettront de faire apprécier ce patrimoine aux touristes et citoyens de la région de Québec.


Vicky Lapointe, M.A.
Historienne et blogueuse
Patrimoine, Histoire et multimédia

 

 

BIBLIOGRAPHIE

Cimetière Saint-Charles, Les cimetières Saint-Charles et Notre-Dame-de-Belmont [en ligne], http://www.cimetiere-st-charles.qc.ca/saint-charles/, consulté le 19 mars 2011.

Cimetières St-Charles-Belmont, Entrevue M. Renald Julien au canal Vox, Partie 1 [en ligne], 22 juin 2010, http://www.youtube.com/watch?v=iXb6Uzxza-4, consulté le 19 mars 2011.

Cimetières St-Charles-Belmont, Les cimetières Saint-Charles et Notre-Dame-de-Belmont [en ligne], vidéo d'entreprise, 29 juin 2010, http://www.youtube.com/watch?v=kZp7EKwUpNU, consulté le 19 mars 2011.

Gamache, J.-Charles, Histoire de Saint-Roch de Québec et de ses institutions, 1829-1929, Québec, Charrier et Dugal, 1929, 335 p.

Laliberté, Louise-Andrée, et Daniel Tremblay, Cimetières de Québec, Québec, Éditions GID, 2010, 124 p.

Lebel, Jean-Marie, « Dans un cimetière de Québec, le tombeau de l'Aiglon », Cap-aux-Diamants, no 81, printemps 2005, p. 42-43.

Le Moine, James MacPherson, Quebec, Past and Present : A History of Quebec, 1608-1876, Québec, A. Côté, 1876, 466 p.

Morisset, Lucie K., La mémoire du paysage. Histoire de la forme urbaine d'un centre-ville : Saint-Roch, Québec, Québec, Presses de l'Université Laval, 2001, 288 p.

Provencher, Jean, Les quatre saisons dans la vallée du Saint-Laurent, Montréal, Boréal, 1996, 604 p.

Radio-Canada, « Le cimetière Saint-Charles », Ça me dit de prendre le temps [en ligne], émission de radio, 3 novembre 2007, http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia%3D/Medianet/2007/CBV/000FFDF7_20071103_132513.asx, consulté le 21 mars 2011.

Radio-Canada, « Cimetière Saint-Charles : monuments profanés », Régional : Québec [en ligne], 28 septembre 2010, http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/09/28/009-cimetiere_tombes.shtml, consulté le 20 mars 2011.

Roy, Pierre-Georges, Les cimetières de Québec, Lévis, s. n., 1941, 282 p.

Trudelle, Joseph, Les jubilés et les églises et chapelles de la ville et de la banlieue de Québec, 1608-1901, Québec, Compagnie de publication Le Soleil, t. 2, 1904, 456 p.

 

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Ailleurs sur le web

Notes

 

NOTES

1. On doit aussi à Charles Baillairgé les plans de l'église Saint-Jean-Baptiste à Saint-Roch (1846), de l’église de Beauport (1849), de la chapelle des Sœurs de la Charité de Québec (1850), de deux pavillons de l'Université Laval (1843-1847), du monument aux Braves (1855), du cimetière-jardin Notre-Dame-de-Belmont (1859), de la prison de Québec (1867), ainsi que ceux de l'escalier Lépine dans Saint-Roch (1882-1883). Charles Baillairgé travailla souvent pour les autorités religieuses.

2. Musée du Québec, Le Grand Héritage : l'Église catholique et les arts au Québec, catalogue d'exposition, Québec, Musée du Québec, 1984, p. 317.

3. Jean Provencher, Les quatre saisons dans la vallée du Saint-Laurent, Montréal, Boréal, 1996, p. 186.

4. Un de ces cimetières était situé sur un terrain de l'Hôtel-Dieu, entre les rues Saint-Joseph, Saint-François, Caron et Dorchester.  Il a servi entre 1832 et 1854. Les deux autres cimetières étaient situés l'un entre la « rue Saint-Joseph et l'église de Saint-Roch, et l'autre de la rue Saint-François à l'église » (Joseph Trudelle, Les jubilés et les églises et chapelles de la ville et de la banlieue de Québec, 1608-1901, Québec, Compagnie de publication Le Soleil, t. 2, 1904, p. 357).

5. Dans le dernier quart du XXe siècle, l'incinération gagne en popularité : plusieurs choisissent l'urne funéraire. Grâce au monument funéraire, même après la mort, on affirmait son statut social et son désir de se démarquer. Maintenant, les gens semblent plus égaux face à la mort. Moins de monuments funéraires se distinguent.

6. Par exemple, on peut visiter le cimetière Saint-Matthew de Québec en téléchargeant un guide conçu pour iPod et iPhone.

7. James MacPherson Le Moine est l’un des premiers auteurs à parler du cimetière Saint-Charles dans Quebec, Past and Present (1876), où il dresse une liste des personnalités les plus éminentes qui y sont inhumées. Dans le second tome de son ouvrage Les jubilés et les églises et chapelles de la ville et de la banlieue de Québec (1904), Joseph Trudelle retrace brièvement l'histoire des cimetières de Saint-Roch en mettant l'accent sur la fondation de celui de Saint-Charles. En 1929, J.-Charles Gamache, dans Histoire de Saint-Roch de Québec et de ses institutions, 1829-1929, décrit les raisons de la création de ce cimetière et donne les grandes lignes de son histoire. En 1941, Pierre-Georges Roy publie Les cimetières de Québec, où il relate l'acquisition du terrain du cimetière en 1854 et présente son chemin de croix. En 1980, la Corporation du cimetière Saint-Charles publie une brochure sur l'histoire du cimetière intitulée 1855-1980, Le cimetière Saint-Charles de Québec. Plus récemment, notons l'ouvrage Cimetières de Québec (2010), de Louise-Andrée Laliberté et Daniel Tremblay. On y retrace brièvement l'histoire du cimetière, avec un accent sur les photographies des monuments les plus intéressants.

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