Patrimoine de la pensée d’origine française au Canada

Patrimoine de la pensée d’origine française au Canada : les développements

par de Raymond, Jean-François

Étudiants du Collège d'Arthabaska - Cours supérieur, 1920-21

Les mouvements de la pensée française ont contribué de façon déterminante à la formation du patrimoine intellectuel, politique et social du Canada français. Les courants de pensée nés et développés en France se sont transportés en Nouvelle-France, au Bas-Canada puis au Québec, où ils ont été enseignés, investis et transformés selon une réflexion propre à l'Amérique française. Au XIXe siècle, l'expansion du cartésianisme et des ambitions de la science favorisée par les voyages transatlantiques ainsi que par des communications plus régulières et plus intenses entre l'Amérique et l'Europe, se manifeste par des débats sur le statut de la connaissance et une réflexion politique et sociale de plus en plus développée. Deux grandes périodes se succèdent. On assiste d'abord au développement de courants de pensée progressistes, inspirés de la philosophie de Descartes. Puis survient un retour prudent aux idées traditionnelles davantage compatibles avec la doctrine catholique. Au final, les échanges constants entre les intellectuels et penseurs de la France et du Canada français sont à la base de la culture contemporaine des communautés francophones du Québec et du Canada.

 

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Le premier traité de philosophie canadien-français

Page-titre du manuel publié par l'abbé Jérôme Demers, enseignant au Séminaire de Québec

Au Séminaire de Québec, le premier traité de philosophie écrit par un Canadien français, l'abbé Jérôme Demers (1774-1853) est publié en 1835 (NOTE 1). Un sixième seulement de ce traité est rédigé en français, le reste est en latin et présente la tradition philosophique en de larges extraits empruntés à des auteurs français, suivant un éclectisme répandu en France. Il cite Louis de Bonald (NOTE 2) dont il critique pourtant la mise en cause de la raison, et il retient des notions cartésiennes centrales, telles que le doute méthodique, le critère de l'évidence pour obtenir la certitude, la preuve de l'existence de Dieu par l'esprit humain, la théorie des idées, et d'autres. Il banalise ainsi pour la première fois au Canada la présentation du cartésianisme au sein des autres conceptions philosophiques. Le traité de Demers sera longtemps considéré comme un classique et il marquera le demi-siècle par sa synthèse.

En même temps, à l'affût des nouveautés de la vie scientifique en Europe, Demers développe l'enseignement des sciences et installe au séminaire un cabinet de physique qu'il dote d'instruments modernes. Cette étude systématique déjà introduite par étapes au siècle précédent, marque un palier significatif. En effet, l'étude de la physique posait la question des rapports de l'expérience concrète avec la théorie. En tournant ainsi les esprits vers l'expérimentation et la preuve, qui sont les bases de la recherche scientifique, cette physique nouvelle fissurait le statut de la scolastique (la philosophie traditionnelle héritée du Moyen Âge et de l'Antiquité) qui diffusait des conceptions anciennes. Le traité de Demers sera remplacé en 1854 par celui de l'abbé Jean-Baptiste Bouvier, Supérieur du Séminaire du Mans, qui reconnaissait le rationalisme cartésien comme chrétien. Encore en 1876, les Pensées de Descartes sur la religion et la morale, un ouvrage rédigé en 1811 par le cartésien J.A.Emery, Supérieur général de Saint-Sulpice, sera attribué à la distribution des prix décernés aux meilleurs élèves, à Québec.

 

Les voyages en France des clercs et des intellectuels canadiens-français

Toile du peintre français Jean Auguste Dominique Ingres, L'Apothéose d'Homère (1827), présentée à l'Exposition universelle de Paris en 1855

L'élargissement des références aux idées françaises se confirme par les voyages de professeurs, de clercs, qui vont parfaire leurs connaissances ou leur formation dans les centres intellectuels et doctrinaux européens, où ils visitent des personnalités qui incarnent les grands courants de pensée de l'époque.

Ainsi Jean Holmes, ancien protestant, anglophone et cartésien, collaborateur de Demers au Séminaire de Québec, rapporte de Paris où il séjourne en 1836-37, des instruments scientifiques et des livres - notamment les œuvres philosophiques de Descartes. Du Séminaire de Saint-Hyacinthe, Sabin Raymond, lecteur de Chateaubriand et correspondant des Français Montalembert et Lacordaire, va rencontrer ses interlocuteurs à Paris en 1842-1843. Des professeurs des Séminaires se rendent aussi à l'Exposition universelle de Paris, en 1855, où le député de Rimouski, Joseph-Charles Taché, ancien élève du Séminaire de Québec qui publie d'ailleurs chez Bossage, à Paris, l'Esquisse sur le Canada considéré sous le point de vue économiste, en 1855, représente le Canada. Fait à noter, son cousin Eugène Etienne Taché, qui a lui aussi beaucoup voyagé en Europe, crée la devise « Je me souviens » qui sera ajoutée aux armoiries du Québec en 1883.

Louis-Joseph Papineau vers 1840

Des rédacteurs de périodiques et de quotidiens du Québec, à leur retour de France, défendent la liberté de la presse. Louis-Joseph Papineau, qui vit en exil à Paris entre 1839 et 1845, est également très influencé par la pensée française. Joseph Guillaume Barthe, greffier de Montréal, vient à Paris en 1853, où son ouvrage Le Canada reconquis par la France (NOTE 3) n'intéresse cependant qu'une minorité (NOTE 4). Plus tard, les voyages de personnalités politiques et de banquiers rétablissent des liens officiels. À cette époque, le voyage en France devient peu à peu une tradition qui conduira les intellectuels et les futurs politiciens du Canada français à la Sorbonne, l'université française la plus réputée, ou encore à l'Institut catholique. Plus tard, ils iront à l'Ecole libre des Sciences politiques.

La réflexion philosophique, sociale et politique qui se développe alors dans les centres de formation, provoque l'apparition d'attitudes opposées : d'une part, les  traditionalistes qui se réfèrent notamment à Bossuet, Louis de Bonald, Félicité de Lamennais et Joseph de Maistre ; d'autre part, les libéraux qui s'inspirent de Lacordaire et de Montalembert, du Lamennais deuxième période et des collaborateurs du périodique L'Avenir qui compte plus de 3000 abonnés au Canada en 1830. Mentionnons aussi l'éclairage social répandu par les Annales de philosophie chrétienne dans les séminaires canadiens. Enfin, l'ultramontanisme, ce courant de pensée diffusé par les Jésuites qui affirme la prédominance de l'Église sur la société civile, cherche à concilier le monde moderne avec le libéralisme, en même temps que la rénovation intellectuelle en cours avec le traditionalisme.

L'ensemble de ces mouvements pénétrait les séminaires et les collèges du Québec. Plusieurs membres du clergé, qui tenait depuis deux siècles le rôle d'instituteur de la population, alimentaient les échanges et les controverses en instruisant les élèves aux réalités politiques et sociales de leur temps. Au Séminaire de Saint-Hyacinthe, carrefour des idées libérales où l'on avait introduit l'étude de l'économie politique, l'abbé Sabin Raymond commentait les événements français et les débats qui faisaient rage à l'Assemblée nationale du Québec. Après la parution de L'Essai sur l'indifférence en matière de religion, par Félicité de Lamennais, en 1818-1820, un essai critique du cartésianisme, Raymond avait encouragé des discussions sur la certitude comme défenseur du sens commun, contre des cartésiens partisans de la primauté de la raison individuelle, notamment l'abbé Jacques Odelin qui dénonçait les dangers des positions de Lamennais. Il en résulta en 1833-1834 une mémorable dispute dans la presse francophone, à travers les journaux L'Ami du peuple et L'Echo du pays.

 

L'intensification des relations directes avec la France et la crise de 1837-1838

John George Lambton, lord Durham

Dans la seconde partie du XIXe siècle s'effectue une reprise progressive des relations directes avec la France, qui s'étaient beaucoup espacées depuis la Conquête de 1759.

En France, la Revue des deux Mondes avait déjà publié en 1831 une étude sur le Canada (NOTE 5) qui attirait la curiosité et rappelait des parentés. À la même époque, l'émigration  de la France vers le Canada se développait : en cinquante ans, de 1829 à 1878, 15 000 Français arrivent à Québec. De plus, de nombreux voyageurs rapportent en France des descriptions du Canada: entre autres Tocqueville, Xavier Marmier, Jean-Jacques Ampère, Michel Deville, Elisée Reclus, et plus tard André Siegfried

La permanence de la conscience identitaire canadienne-française, alimentée dans le contentieux politique permanent avec la Grande-Bretagne, puissance dominante, se cristallisera en situation protestataire avec la révolte des Patriotes de 1837. Ensuite, le rapport de Lord Durham rédigé en 1838, qui constatait la situation problématique de « deux Nations en guerre au sein d'un même Etat », proposait des mesures qui visaient à terme l'assimilation des Canadiens français, considérés comme « un peuple sans histoire et sans littérature ». Cette démarche aboutira à l'Acte d'Union du Canada en 1840, un geste politique ouvertement destiné à affaiblir les francophones.

 

La création de l'Université Laval et du consulat de la France à Québec

Université Laval, siège du 1er Congrès de la langue française en Amérique, 1912

À ce moment, on sentait le besoin d'un centre universitaire propre au Canada français : sous l'impulsion du Séminaire de Québec - et avec le soutien du gouverneur général Lord Thomas Bruce Elgin - la création d'une université francophone fut autorisée par la reine Victoria d'Angleterre qui lui octroya sa Charte le 8 décembre 1852. Sa désignation comme « Université Laval », deux siècles après la fondation du Séminaire de Québec par Mgr de Laval, premier évêque de Québec, confirmait son attachement à la France. Mgr Ignace Bourget, archevêque de Montréal, déclarera que cette université « doit être la Sorbonne de la Nouvelle-France ». Elle ne cessera d'ailleurs d'inviter conférenciers et professeurs de France.

Hon. Hector Fabre, sénateur, 1879

Le resserrement des liens avec la France se confirme par un autre événement : le 1er juillet 1855, la corvette La Capricieuse, premier bâtiment de la Marine française à remonter le Saint-Laurent depuis près d'un siècle, est reçue à Québec dans une liesse générale. C'est l'occasion de renouer les fils longtemps distendus, de préparer le rétablissement des relations commerciales et l'ouverture de relations diplomatiques avec la création d'un consulat de France à Québec, en 1859. Un agent sera aussi nommé à Saint-Jean de Terre Neuve en 1876, puis un second consulat sera établi à Montréal en 1894.

À la même époque, divers événements politiques et sociaux survenant en Europe susciteront des manifestations de sympathie des Canadiens français envers la  France : on illumine à Québec à la nouvelle de la prise de Sébastopol par les troupes françaises le 2 octobre 1855; on donne congé aux élèves le 23 août 1856 pour souligner la naissance du fils de Napoléon III ; on contribue à rembourser l'emprunt de libération du territoire après la défaite de l'Empire français à Sedan en 1871. Un peu plus tard, en 1882, Hector Fabre est aussi nommé premier représentant du Québec à Paris, chargé des intérêts du Canada.

 

Un nouveau courant de pensée remet la tradition à l'honneur

Pour en revenir au domaine des idées religieuses et philosophiques, la grande marée du néo-thomisme se prépare. Déjà, les Jésuites et d'autres ordres religieux étaient revenus s'établir au Québec, notamment en 1842, sur l'incitation de Mgr Bourget qui s'était rendu en France et à Rome dans ce but. Entre 1836 et 1863, les clercs Elzéar Taschereau, Jean Holmes, Louis-Nazaire Bégin, Benjamin Paquet, Thomas Aimé Chandonnet et quelques autres vont préparer des doctorats, notamment en théologie à Rome, confortant les références européennes qu'ils rapportent et diffusent à l'Université Laval. Des questions surgissent alors, en écho à celles débattues en France, sur les finalités de l'enseignement, le contenu des programmes et l'éclectisme ou la complémentarité des doctrines, selon Victor Cousin. On s'interroge également sur l'intérêt de l'étude des Anciens comparée à celle des Pères de l'Eglise (NOTE 6), ainsi que sur la liberté de l'enseignement.

Edme Rameau de Saint-Père (1820-1899)

Tout appelait une doctrine qui permît la conciliation du monde moderne et scientifique avec les références chrétiennes identitaires, par une rénovation du rationalisme qui réparerait la coupure entre la philosophie et la théologie dont Descartes était tenu responsable. La réponse fut formulée par l'encyclique Aeterni Patris Unigenitus Filiu, sous-titrée : De philosophia christiania, promulguée le 4 août 1879 par le pape Léon XIII, qui préconisait l'enseignement du thomisme. La Somme théologique du cardinal dominicain Zigliara fut peu après introduite dans les cours de l'Université Laval, puis celle de saint Thomas en 1883. On désigna le cartésianisme comme l'origine des erreurs - en s'appuyant sur des auteurs français, dont les livres seront lus au Séminaire, notamment la critique de E .V. Maumus en 1890 touchant le renversement métaphysique selon Descartes, ou celle de J.B. Aubry en 1895 (NOTE 7).

Cet ample mouvement accompagnait l'identification des Canadiens français au catholicisme et à la langue française, ces Canadiens « religieux par principe et par passion politique », selon l'expression de Tocqueville (NOTE 8), dont le sentiment d'appartenance s'enracinait autant dans la population que chez les « intellectuels ». Cette identification « nationale » se prolongera longtemps dans les ouvrages d'Edmond de Nevers (1896), écrivain et penseur de premier plan, du Français Louis Hémon (1916), l'auteur du célèbre roman Maria Chapdeleine, et de Lionel Groulx, historien influent et réputé. La richesse de la vie intellectuelle dont avait été témoin Rameau de Saint-Père, ce Français qui passa plusieurs années au Canada, concernait tous les domaines : la littérature, l'histoire, les idées religieuses et la réflexion politique (NOTE 9). Ces références se conjuguaient avec le mélange du droit civil et de la Common law, propre au Canada, et les domaines de la sculpture, de la peinture, du roman et du théâtre.

 

L'héritage de la pensée d'origine française encore présent aujourd'hui

Jean Bruchési, historien et diplomate, 1953

Ce n'est pas un hasard si, à la fin du XIXe siècle, la naissance de l'autonomie diplomatique du Canada par rapport à la Grande-Bretagne s'effectue en 1893 avec la signature de sa première entente internationale : l'Accord commercial avec la France, qui ouvrait la reconnaissance du droit du Canada à négocier des ententes et des traités (NOTE 10). Une réciprocité se dessinera peu après, grâce aux efforts conjugués de personnalités comme Jacques Roy, représentant du Canada en France dans les années 1920-1935, soutenu par le sénateur Raoul Dandurand, en vue de réformer l'image du Canada en France et de l'y présenter comme un pays industrialisé, urbanisé, producteur d'avenir.

Ainsi, l'histoire intellectuelle du Canada français, qui a été marquée par des rencontres et des réappropriations sélectives du mouvement européen des idées, au long d'un parcours séculaire fait de continuité et d'écarts avec la France, constitue une spécificité où se conjuguent les interactions politiques, sociales et économiques qui ont progressivement tissé les traits constitutifs de la personnalité canadienne-française. Cette histoire dessine le patrimoine culturel dont l'héritage a marqué à la fois le paysage ponctué de clochers argentés le long du fleuve, les mentalités et les attitudes dont le pragmatisme méthodique avait fait dire à Tocqueville, qui traversait le Bas-Canada en 1831 : « L' Amérique est donc l'un des pays du monde où l'on étudie le moins et [où] l'on suit le mieux les préceptes de Descartes » (NOTE 11).

Le Collège Classique de Sainte-Anne-de-la-Pocatière

On retrouve aujourd'hui cet héritage dans l'œuvre entière du sociologue Fernand Dumont, dans le développement des travaux de sciences humaines au Québec, dans les institutions universitaires et de recherche dont les références et les méthodes affirment leur fécondité. Ce patrimoine aux longues racines historiques témoigne de la vivante culture de l'Amérique française, qui a intégré des apports de la France et qui appelle aujourd'hui à de nouvelles valorisations de cet héritage.

 

Jean-François de Raymond
Professeur associé à l'Université Laval
Membre étranger de la Société royale du Canada

 

 

NOTES

1. Jérôme Demers, Institutiones philosophicae ad usum studiosae juventutis, Québec, T. Cary, 1835.

2. Législation primitive, 1802; Recherches philosophiques sur les premiers objets des connaissances morales, 1818.

3. J. G. Barthe, Le Canada reconquis par la France, Paris, Librairie Ledoyen, 1855.

4. Françoise Le Jeune, « Les relations France–Bas-Canada entre 1837 et 1855 : Le Canada reconquis par la France ou la France reconquise par le Canada? », dans Yvan Lamonde et Didier Poton (dir.), La Capricieuse (1855) : poupe et proue. Les relations France-Québec (1760-1914), Québec, Presses de l'Université Laval, 2006, p. 109-132.

5. Barker, « Essai historique, statistique et politique sur le Canada », Revue des deux mondes, janvier-février 1831, p. 376-412.

6. De vives disputes opposèrent des partisans de Mgr Jean-Joseph Gaume, selon qui il fallait substituer la connaissance des pères de l'Église à celle des classiques grecs et latins, considérés comme « païens », pour instruire paradoxalement des chrétiens. Ainsi, l'abbé Alexis Pelletier accusait l'Université Laval de diffuser une science païenne et n'hésita pas à la qualifier  de « véritable université athée ».

7. Élisée-Vincent Maumus, S. Thomas d'Aquin et la philosophie cartésienne : études de doctrines comparées, Paris, V. Lecoffre, 1890; Jean-Baptiste Aubry, Mélanges de philosophie catholique : le cartésianisme, le rationalisme et la scolastique, Paris, V. Rétaux, 1895.

8. « À M. l'abbé Lesueur », 7 septembre 1831, dans Alexis de Tocqueville, Tocqueville au Bas-Canada, présenté par Jacques Vallée, Montréal, Éditions du Jour, 1973, p. 108.

9. Pierre Trépanier, « Rameau de Saint-Père, la France et la vie intellectuelle en Amérique française », dans Yvan Lamonde et Didier Poton (dir.), La Capricieuse (1855), p. 285-306.

10. Jean-François de Raymond, « Présentation », Diplomates écrivains du Canada : des voix nouvelles, Bruxelles, P.I.E. Peter Lang, 2007.

11. Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, éd. par Eduardo Nolla, Paris, J. Vrin, 1990, t. II, 1re partie, chap. 1.

 

Bibliographie

Descartes, René, Œuvres de Descartes, publiées par Charles Adam et Paul Tannery, Paris, J. Vrin et CNRS, t. IV, 1976.

Lamonde, Yvan, La philosophie et son enseignement au Québec, 1665-1920, LaSalle (Qc), Hurtubise HMH, 1980.

Lamonde, Yvan, et Didier Poton (dir.), La Capricieuse (1855) : poupe et proue. Les relations France-Québec (1760-1914), Québec, Presses de l'Université Laval, 2006.

Raymond, Jean-François de, Descartes et le Nouveau Monde : le cheminement du cartésianisme au Canada, XVIIe-XXe siècle, Paris, J. Vrin; Québec, Presses de l'Université Laval, 2003.

Raymond, Jean-François de, Diplomates écrivains du Canada : des voix nouvelles, Bruxelles, P.I.E. Peter Lang, 2007.

Tocqueville, Alexis de, Tocqueville au Bas-Canada, présenté par Jacques Vallée, Montréal, Éditions du Jour, 1973.

Tocqueville, Alexis de, De la démocratie en Amérique, éd. par Eduardo Nolla, Paris, J. Vrin, 1990, t. II.

Manuscrits : Archives du Séminaire de Québec, Musée de l'Amérique française, Québec.

 

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