Lieux historiques ouvriers en Acadie du Nouveau-Brunswick

par Lang, Nicole

Sculpture en hommage aux pêcheurs - Bas-Caraquet

Dans les régions acadiennes du Nouveau-Brunswick, des lieux historiques rendent hommage aux travailleuses et aux travailleurs et permettent en même temps d'analyser leur représentation dans la culture publique. Ces lieux historiques ouvriers sont nés des efforts de différents groupes actifs dans les communautés : les conseils du travail, les syndicats, les familles, les représentants de villes ou de villages et, parfois, un employeur ou l'État. Certains lieux témoignent d'événements tragiques en milieu de travail tandis que d'autres soulignent les contributions de groupes ou d'individus qui se sont illustrés dans leur travail ou au sein de leur communauté.  Dans tous les cas, ils mettent en valeur la contribution de ces travailleurs à la communauté.

 

Article available in English : Historic Workers’ Monuments in Acadian New Brunswick

Les lieux historiques ouvriers voient le jour

L'expression « lieux historiques ouvriers » (NOTE 1) s'inspire de la tradition des « laborlore » (traditions ouvrières) initiées dans les années 1950 par Archie Green, charpentier de marine et universitaire né au Canada et établi en Californie. Green a voulu attirer l'attention sur certaines traditions ouvrières qui semblaient souvent oubliées, tant dans les études folkloriques que dans l'histoire du travail. Dans une recherche menée en 1995, Green a souligné de nombreux exemples de lieux historiques ouvriers aux États‑Unis : des statues, des plaques, des mosaïques, des lieux de sépulture, des ornements architecturaux et des sites industriels (NOTE 2). Depuis, des  historiens du travail, des praticiens de l'histoire publique et divers organismes se sont intéressés à ces lieux de mémoire (NOTE 3).

Jour de deuil - le dévoilement du monument de Moncton

Les lieux historiques ouvriers en Acadie appartiennent à une sorte de culture publique « non officielle » qui existe grâce aux initiatives et aux appuis locaux. Très peu de ces lieux de mémoire sont nés d'un effort pour promouvoir le tourisme ou la marchandisation de la culture acadienne. Ils émanent plutôt d'un désir de souligner la place des travailleuses et des travailleurs dans la communauté, dans l'économie et dans la province. 

Les lieux de mémoire ouvriers sont diversifiés. Ils vont de la simple marque d'expression traditionnelle, comme la plaque commémorative, à des œuvres d'art public comme le Monument aux Pêcheurs à Escuminac. Plusieurs sont érigés dans des lieux publics : dans des parcs, devant des édifices municipaux, devant un musée. On en retrouve quelques-uns dans des lieux davantage privés : devant une maison ou une entreprise familiale, le long d'une voie ferrée abandonnée ou sur une terre forestière. Un nombre considérable d'entre eux sont en lien avec la mort et les dangers en milieu de travail. Tous ces lieux historiques ouvriers témoignent du respect et de la dignité dus aux travailleurs, aux travailleuses et de l'importance de leur place dans l'identité acadienne.

 

Quelques exemples de lieux historiques ouvriers en Acadie

Le Monument aux Pêcheurs, Escuminac

Le Monument aux Pêcheurs - Escuminac

Le Monument aux Pêcheurs est sans aucun doute le plus impressionnant monument ouvrier au Nouveau-Brunswick (et le plus connu). Il commémore le pire désastre jamais survenu en milieu de travail dans l'histoire de la province. Cette catastrophe a eu lieu durant la nuit du 19 au 20 juin 1959, lorsque 35 pêcheurs, des hommes et des adolescents, sont disparus dans une violente tempête littorale (NOTE 4). L'événement est connu sous le nom de Désastre d'Escuminac, car le quai d'Escuminac, localisé à l'entrée de la baie de Miramichi, constituait alors le centre d'activités par excellence pour les pêcheurs de plusieurs communautés environnantes (NOTE 5).

L'artiste Claude Roussel vivait à Edmundston lorsque la tragédie a frappé ces communautés. Il fut très touché par ce drame et décida de sculpter une œuvre pour rendre hommage aux pêcheurs. C'est à cette époque qu'il réalise une première esquisse en bois de 60 cm pour une sculpture intitulée Les Pêcheurs - The Fishermen. En 1969, grâce à l'appui financier de la Fondation Beaverbrook, Roussel sculpte cette œuvre dans la pierre. Les résidents de la région d'Escuminac font ensuite des collectes de fonds pour payer la base du monument et les plaques de bronze sur lesquelles les noms des victimes et des survivants seront inscrits.

Le monument est érigé au quai d'Escuminac. Les figures n'incarnent aucun individu spécifique, mais représentent plutôt un groupe de pêcheurs munis de leur habit de travail et de leurs filets, prêts à affronter la mer pour pratiquer leur métier. Roussel a tenu à créer un monument de style moderne qui sache rendre hommage à la dignité et au travail des pêcheurs. 

Le dévoilement du monument a eu lieu le 19 juin 1969 lors d'un événement d'envergure qui a rassemblé plus de 2 000 personnes, dont le premier ministre en poste Louis J. Robichaud et l'ancien premier ministre Hugh John Fleming (NOTE 6). Depuis, des activités publiques sont présentées lors des anniversaires soulignant le désastre (NOTE 7). Par ailleurs, afin de signifier son importance symbolique et sa valeur artistique, le monument a été proclamé site historique provincial en 2001 par le gouvernement du Nouveau-Brunswick (NOTE 8).  

Mémorial des pêcheurs (1900) - Lamèque

Mémorial des pêcheurs (1900) - Lamèque

Bien avant le drame d'Escuminac, d'autres tragédies survenues en mer ont marqué l'histoire des communautés de pêche du Nouveau-Brunswick. L'exemple le plus frappant est celui de la tempête de septembre 1900 qui a fait autant de morts que la tragédie d'Escuminac. Le journal L'Évangéline fait alors état de 37 victimes (NOTE 9). Une vingtaine de victimes de ce drame étaient originaires de la grande région de Shippagan et composaient les équipages de quatre goélettes. Peu après leur disparition, un monument a été érigé dans le cimetière de Lamèque en mémoire des pêcheurs décédés. Une partie de l'argent nécessaire à l'érection de ce monument provenait de la police d'assurance-vie du pêcheur Octave Chiasson, décédé lors de cette tempête.

En 2009, la société historique locale, le groupe du patrimoine La Charrette mystérieuse, en collaboration avec la Maison funéraire Bulger, a fait installer une plaque sur le monument. Les noms des pêcheurs de Lamèque décédés lors de la tempête de 1900 y sont inscrits, ainsi que le nom de chaque embarcation (NOTE 10). Durant la cérémonie d'inauguration de cette plaque, une des membres du Groupe du Patrimoine, Denise Gauvin, a dévoilé des détails du déroulement de cette tempête devant plus de 200 personnes. Des petits-fils et un arrière-petit-fils des capitaines ont allumé des cierges en mémoire des équipages. Le Père Eddy Noël a procédé ensuite à la bénédiction de la plaque. La cérémonie s'est terminée par le dépôt d'une gerbe de fleurs au pied du monument par l'épouse d'un pêcheur disparu lors du naufrage d'un autre bateau de la région, le Lady Doriane, durant les années 1970.

Jour de deuil - le monument de Bathurst

Jour de deuil - le monument de Bathurst

Les monuments qui illustrent le mieux les efforts concertés des travailleurs et des syndicats pour revendiquer leur place dans la mémoire et dans les lieux publics sont sans aucun doute les monuments érigés dans le cadre du Jour de deuil national souligné chaque année le 28 avril. Ce jour est dédié aux travailleuses et aux travailleurs morts ou blessés en milieu de travail. Il a été institué en 1984 par le Congrès du Travail du Canada (CTC) dans le cadre d'une campagne de sensibilisation sur l'importance de la santé et de la sécurité en milieu de travail au Canada (NOTE 11).

Les travailleuses et les travailleurs du Nouveau-Brunswick ont accordé leur appui à ce Jour de deuil. Au début des années 1990, les conseils du travail dans plusieurs régions ont pris l'initiative d'entreprendre des démarches auprès des autorités municipales afin d'obtenir leur collaboration pour ériger des monuments. Leurs efforts ont porté fruit et des monuments ont ensuite été érigés dans les communautés d'Atholville, de Bathurst, d'Edmundston, de Miramichi, de Moncton et de Shippagan. Les cérémonies commémoratives qui s'y déroulent annuellement le 28 avril (NOTE 12) visent deux objectifs : rendre hommage aux personnes tuées ou blessées en milieu de travail et  sensibiliser la population, surtout les jeunes travailleurs et travailleuses, à l'importance de la santé et sécurité en milieu de travail (NOTE 13).

Le monument de Bathurst, érigé grâce à des syndicats, des membres de la communauté et des représentants de la compagnie Brunswick Mining and Smelting, qui ont procédé à une cueillette de fonds et de matériaux pour sa réalisation, a été dévoilé en 1995 lors de la fête du Travail. Depuis, une cérémonie a lieu dans cette communauté à chaque 28 avril. Des bénévoles ont aidé à l'installation du monument conçu par le sculpteur acadien Joël Boudreau dans un parc du centre-ville. Pour le réaliser, Boudreau a utilisé trois matériaux : le bois, qui représente les travailleurs forestiers, la pierre pour évoquer le travail dans les mines, et l'acier pour rappeler celui des employés des fonderies et des bâtisseurs de la communauté engagés dans d'autres milieux de travail. L'artiste a choisi des poutres de bois provenant de quais de pêche, qui représentent la plus ancienne industrie de la région, et il a marqué les tôles d'acier de cicatrices soudées qui illustrent les sacrifices consentis par les travailleurs au cours des nombreuses années de l'histoire locale.

Le forgeron Michaud - Saint-François-de-Madawaska

Le forgeron Michaud

En 2008, en prévision du 150e anniversaire du village de Saint-François-de-Madawaska, la Société historique de la Forge a commandé une sculpture en bois à l'artiste madawaskayen Albert Deveau. Elle a voulu rendre hommage au pionnier, le défunt forgeron « M. Jos » comme on l'appelait dans son village. « M. Jos » a œuvré dans la boutique de forge fondée par son père durant plus de 62 ans, jusqu'à sa mort au printemps 1984. La forge était non seulement un milieu de travail pour le forgeron, mais également un lieu de rencontre et de discussion pour bien des habitants des environs. Après la mort du forgeron, son fils a fait don de la boutique de forge à la municipalité de Saint-François, et celle-ci a ensuite été rénovée, puis rouverte au public en 1985 comme musée dans le cadre du bicentenaire de l'arrivée des premiers habitants français au Madawaska. La sculpture dévoilée en 2009 (NOTE 14) est installée devant la Boutique de forge Jos-B.-Michaud.

Le bûcheron Ti-Nel

À Kedgwick, tout près de la route 17 qui relie les régions du nord-ouest et du nord-est de la province, une immense sculpture d'un bûcheron faisant 7,6 mètres de hauteur, tenant une hache dans la main droite et une scie dans la gauche, capte l'attention des passants. Cette sculpture, surnommée « Ti-Nel », réalisée à la scie à chaîne par Conrad Thériault en 1990, est installée à l'entrée du musée forestier de l'endroit. Ce musée en plein air permet aux visiteurs de découvrir la vie et les conditions de travail des bûcherons de la région du Restigouche durant la période 1930-1960. Il démontre que la forêt est au cœur du patrimoine culturel de cette région acadienne du Nord du Nouveau-Brunswick (NOTE 15).

Le bûcheron Ti-Nel - Kedgwick

Le monument de la Brigade d'incendie

Bien des risques sont associés au métier de pompier. Les préoccupations en matière de santé et sécurité sont toujours importantes pour ce groupe de travailleurs, aujourd'hui comme hier, puisqu'ils interviennent souvent en situation périlleuse. C'est sans doute pourquoi plusieurs communautés ont voulu rendre hommage à leurs pompiers. À Dieppe, le monument de la Brigade d'incendie souligne la contribution de tous ses pompiers décédés, tant professionnels que volontaires, qui ont exercé leurs fonctions dans la collectivité pendant cinq ans ou plus. Lors de son dévoilement en 1993, les pompiers ont également souligné les 40 années de service du chef George Bastarache. Depuis, chaque année, lors de la Semaine de prévention des incendies, le Service inscrit les noms des pompiers décédés sur le monument en signe de respect. En novembre 2004, les pompiers de Dieppe ont déménagé dans une nouvelle caserne située à l'emplacement de l'ancien hippodrome. Le monument commémoratif est maintenant installé à cet endroit, devant la caserne qui porte maintenant le nom du chef Bastarache qui a pris sa retraite (NOTE 16).

 

Une contribution à la mémoire collective

Le défricheur - Saint-Basile

Ces lieux historiques ouvriers en Acadie rendent hommage aux travailleurs et aux travailleuses et mettent en valeur leur contribution à la communauté. Que ce soit à titre individuel ou familial, par l'entremise des collectivités, des syndicats ou des gouvernements, les travailleurs ont ainsi collaboré à mieux faire connaître publiquement l'histoire du travail telle qu'elle s'inscrit dans la mémoire collective.

 

Nicole Lang
Professeure d'histoire
Université de Moncton, campus d'Edmundston

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Photos

Ailleurs sur le web

Notes

1. L'étude sur les lieux historiques ouvriers en Acadie a été entreprise dans le cadre du projet ARUC (Alliances de recherche universités-communautés) « Nouveau regard sur l'histoire du travail au Nouveau-Brunswick : les enjeux contemporains vus dans une perspective historique » (projet LHTNB). L'équipe regroupe des chercheuses et chercheurs de l'Université de Moncton (Edmundston et Moncton), de la University of New Brunswick de Fredericton et du monde syndical. Voir LHTNB.ca (Labour History in New Brunswick / Histoire du travail au Nouveau-Brunswick), Lieux historiques ouvriers [en ligne], http://www.lhtnb.ca/00/fr_lieuxhst.cfm.

2. Archie Green, « Labour Landmarks Past and Present », Labor's Heritage, vol. 6, no 4, printemps 1995, p. 26-53; et, dans le même numéro, « What is a Landmark? Inventory of American Labor Landmarks & National Park Service Theme Study of Labor Landmarks », p. 54-63. Entre-temps, la Labor Heritage Foundation, organisme appuyé par les syndicats, procédait au lancement de son catalogue Inventory of American Labor Landmarks [en ligne],http://www.laborheritage.org/?p=247.

3. Le projet LHTNB a défini les lieux historiques ouvriers comme l'un des cinq thèmes de recherche et une section importante de son site Web est réservée à cette thématique.

4. Pour plus d'information sur le Désastre d'Escuminac et sur l'œuvre du sculpteur acadien Claude Roussel, voir LHTNB.ca, « Escuminac, 1959 », Lieux historiques ouvriers [en ligne], http://www.lhtnb.ca/TH5/fr_escuminac.cfm.

5. La plupart des victimes étaient des résidents des localités de Baie-Sainte-Anne, de Bay du Vin et de St. Margarets. Quelques-unes résidaient à Lamèque, à Kouchibougouac et à l'Île-du-Prince-Édouard.

6. « Escuminac : le monument à la mémoire de 35 pêcheurs dévoilé et béni hier », L'Évangéline, 20 juin 1969, p. 1.

7. En juin 2009, par exemple, la communauté d'Escuminac et des environs a souligné le 50e anniversaire du désastre. Plusieurs activités ont eu lieu au quai d'Escuminac et dans le village voisin de Baie-Sainte-Anne. Des centaines de personnes ont pu écouter des témoignages des survivants, observer une procession de bateaux, assister à une cérémonie commémorative, à des messes et à une pièce de théâtre. Voir, entre autres, « 50 ans plus tard, Escuminac se souvient »,L'Acadie nouvelle, 18 juin, p. 3; et Pascal Raiche-Nogue, « Escuminac, 50 ans après la tragédie : survivants et familles se remémorent l'événement », L'Acadie nouvelle, 19 juin, p. 2.

8. Nouveau-Brunswick, Secrétariat à la culture et au sport, Monument du Désastre d'Escuminac désigné Lieu historique provincial, communiqué de presse, document NB650, 4 juillet 2001; « Le monument d'Escuminac devient un lieu historique », L'Acadie nouvelle, juillet 2001, p. 7.

9. Voir Nicolas Landry, Éléments d'histoire des pêches : la péninsule acadienne du Nouveau-Brunswick, 1890-1950, Sillery (Qc), Septentrion, 2005, p. 154-156.

10. Informations recueillies par Nicole Lang auprès de Robert Savoie, président du groupe du patrimoine La Charrette mystérieuse de Lamèque, le 28 octobre 2009. Voir également Jean-Marie Pître, « Monument restauré à Lamèque », L'Acadie nouvelle, 20 juillet 2009, p. 4.

11. La commémoration du 28 avril est devenue une tradition internationale adoptée sous divers noms par des syndicats dans plus de 100 pays, de même que par la Confédération syndicale internationale et l'Organisation internationale du travail. Voir Ed Thomas, Dead But Not Forgotten : Monuments to Workers / Morts, mais pas oubliés : les monuments aux Travailleurs, Hamilton (Ont.), E. Thomas, 2001, 160 p. Voir aussi les sites de la Confédération syndicale internationale [en ligne], http://www.ituc-csi.org/?lang=fr, et de l'Organisation internationale du travail [en ligne], http://www.ilo.org/global/lang--fr/index.htm.

12. La tradition du Jour de deuil a été sanctionnée en 2000 quand la chef du NPD, Elizabeth Weir, a introduit un projet de loi à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick qui mena à l'adoption d'une loi provinciale sur le jour de compassion pour les travailleurs.

13. Pour plus de renseignements sur tous les monuments du Jour de deuil au Nouveau-Brunswick, voir LHTNB.ca, « Jour de deuil : 28 avril », Lieux historiques ouvriers [en ligne], http://www.lhtnb.ca/TH5/fr_deuil.cfm; et le dépliant Guide pour les monuments du Jour de deuil au Nouveau-Brunswick, produit par le Projet d'histoire du travail au Nouveau-Brunswick en collab. avec la Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick et le Congrès du travail du Canada, 2009. Les monuments sont également présentés dans une courte vidéo diffusée sur Youtube : April 28 avril : Day of Mourning in New Brunswick / Jour de deuil au Nouveau-Brunswick [en ligne], http://www.youtube.com/watch?v=eLjsZqa62gQ&feature=channel.

14. Lynne Caouette, « Boutique de forge Jos-B. Michaud », Revue de la Société historique du Madawaska, vol. XIV, no 3, juillet-septembre 1986, p. 12-19; Marie-France Émond, « Monument à l'effigie de Jos B. Michaud », Le Madawaska, 8 juillet 2009, p. C-1.

15. Voir le site du Musée forestier de Kedgwick [en ligne], www.museeforestier.ca

16. Voir Ville de Dieppe, « Monuments », Visiteurs [en ligne], http://www.dieppe.ca/monuments_visitez.cfm, et « Service d'incendie », Services municipaux [en ligne], http://www.dieppe.ca/pompiers.cfm

 

Bibliographie

Caouette, Lynne, « Boutique de forge Jos-B. Michaud », Revue de la Société historique du Madawaska, vol. XIV, no 3, juillet-septembre 1986, p. 12-19.

Frank, David, et Nicole Lang, Labour Landmarks in New Brunswick / Lieux historiques ouvriers au Nouveau-Brunswick, Edmonton, Comité canadien sur l'histoire du travail, 2010, 112 p.

Green, Archie, « Labour Landmarks Past and Present », Labor's Heritage, vol. 6, no 4, printemps 1995, p. 26-53.

Guide pour les monuments du Jour de deuil au Nouveau-Brunswick, dépliant produit par le Projet d'histoire du travail au Nouveau-Brunswick en collab. avec la Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick et le Congrès du travail du Canada, 2009.

Journaux L'Acadie nouvelle (Caraquet), L'Évangéline (Moncton), Le Madawaska (Edmundston).

Landry, Nicolas, Éléments d'histoire des pêches : la péninsule acadienne du Nouveau-Brunswick, 1890-1950, Sillery (Qc), Septentrion, 2005, 308 p.

Thomas, Ed, Dead But Not Forgotten : Monuments to Workers / Morts, mais pas oubliés : les monuments aux Travailleurs, Hamilton (Ont.), E. Thomas, 2001, 160 p.

Volpé, Philippe, « Le sculpteur Albert Deveau et la commémoration du travail au Nouveau-Brunswick », Revue de la Société historique du Madawaska, vol. XXXVIII, nos 1-2, janvier-juin 2010, p. 48-59.

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