René Richard, peintre paysagiste

par Pelletier, Esther

Traîneau avec chiens et personnages

Personnage attachant, hors du commun et guidé par ses passions, le peintre René Richard (1895-1982) a vécu la première moitié de sa vie dans des conditions extrêmes de survie en forêt, à la recherche de lui-même. Fils d'immigrant suisse venu s'installer en Alberta, il choisit de vivre avec les Indiens Cris et les Inuits du Nord du Canada et c'est dans la solitude des grands espaces qu'il devient artiste. En 1927, il décide d'aller étudier la peinture à Paris et y rencontre le peintre canadien Clarence Gagnon. Revenu au pays en 1930, il reprend sa vie de trappeur au Manitoba et c'est finalement à Baie St-Paul, en 1938, qu'il trouve son port d'attache. Jusqu'à la fin de sa vie, il y peint ses paysages lumineux et colorés, à cheval entre la figuration et l'expressionnisme qui émergent au Québec à partir des années 1950. Son œuvre, importante, fait partie du patrimoine artistique du Canada et illustre maints aspects de son patrimoine naturel et humain.


Article available in English : René Richard, Landscape Painter

Peintre de la nordicité et des grands espaces

Prolifique, René Richard est sans doute un des peintres canadiens qui a su le mieux exprimer la nordicité, la solitude et la vie primitive des grands espaces territoriaux jalonnés par les saisons. Sa contribution à l'art pictural est impressionnante : des centaines d'œuvres, principalement des études, des dessins (esquisses, croquis, essais à la sanguine et au fusain, pochades, dessins aux crayons de couleur et aux crayons-feutres) et des huiles de petit et grand format (NOTE 1). 

Bivouac

À ce jour, il n'existe pas de catalogue raisonné répertoriant toutes ses œuvres, qui se retrouvent principalement dans des musées, dans des institutions gouvernementales, des universités, des entreprises privées, chez des particuliers ainsi que chez des collectionneurs. Le peintre René Richard fait partie de ces artistes qui, tout comme les peintres paysagistes canadiens du Groupe des Sept (NOTE 2), ont consacré leur art à peindre la grande nature des immensités sauvages canadiennes (NOTE 3).

Alors que les toiles des paysagistes canadiens présentent rarement des personnages, celles de Richard montrent des silhouettes de trappeurs, de chasseurs, d'Amérindiens ou d'Inuits, de même que des chiens de traîneaux, des tentes et des abris. Ces silhouettes qui se glissent dans les paysages qu'il peint témoignent du mode de vie qu'il a mené dès l'adolescence jusque dans la quarantaine, celui des trappeurs et des autochtones du nord du Canada, particulièrement du nord de l'Alberta, des territoires du Nunavut et de la mer de Beaufort, au Nord du Yukon. L'art de Richard, très personnel et marqué d'un certain expressionnisme, exprime donc aussi la survie dans des conditions extrêmes, confronté aux éléments naturels que sont les fleuves, les déserts polaires et les forêts.

 

L'enfance et l'arrivée au Canada : l'appel de la nature

Dès l'âge de 11 ans, René Jeanrichard (nom qu'il  simplifiera par la suite en «Richard»), travaille à l'usine de montres familiale, à La Chaux-de-Fonds, en Suisse. Suite à un revers financier, son père, graveur de montres de poche, décide un jour, sur un coup de tête, de partir pour le Canada avec les siens.

Vieux souvenirs, 1934

Rappelons qu'à cette époque, le gouvernement canadien, fort de la construction du chemin de fer transcanadien, tente d'attirer les immigrants européens. Il leur présente les Prairies comme « les meilleures terres nouvelles de l'Ouest », leur offrant une terre gratuite à condition de bâtir une maison et de cultiver la terre pendant trois ans (NOTE 4). C'est dans ce contexte économique et social que le père de René Richard débarque à Québec avec ses trois fils en 1909, pour se diriger l'année suivante vers Edmonton, en Alberta. Le peintre conserve des souvenirs vivaces de cette expérience : «  Nous avions chargé deux wagons de tout ce dont un colon peut avoir besoin pour partir. (...) D'après ce que nos vendeurs de marchandises nous avaient dit, nous devions sûrement trouver un pays de Cocagne. C'est ainsi que nous avons pris la route en direction de Cold Lake, avec nos quatre chevaux (NOTE 5). »  Mais Cold Lake s'avère un désenchantement, et « il a bien fallu dire adieu à notre fameux Eldorado [...]. Après tout, la ruée vers les terres devait bien ressembler un petit peu à la ruée vers l'or d'autrefois! (NOTE 6) ». La mère et les quatre sœurs de René Richard viennent les rejoindre quelques temps plus tard. Toute la famille s'astreint à un dur labeur, « [apprenant] le métier de colon de la façon la plus directe et la plus pénible sans jamais [se] reposer, ni pendant la semaine ni le dimanche. » Las de ce travail qui semble sans fin, le père décide finalement de quitter la terre.

 

La vie de trappeur : l'apprentissage de la solitude

Le jeune René Richard est plus intéressé par le mode de vie des Amérindiens que par celui de défricheur : les tentes dressées sur le bord du lac, les canots d'écorce, les chevaux, bref l'existence empreinte de liberté des chasseurs l'attire irrépressiblement. « Peut-être que cette vie sauvage m'attirait par réaction à mes souvenirs d'enfance où il me fallut travailler dans une manufacture après mes heures à l'école. »

Trappeurs et enfant

Ces souvenirs « juraient [...] avec cette liberté que les Indiens semblaient posséder (NOTE 7) ». René décide alors de courir les bois avec un de ses amis, Charly. Raquettes aux pieds, les compères ratissent les bois pendant des journées entières. Dans ce pays de lacs et de forêts, ils apprennent plusieurs choses importantes sur la vie sauvage. René rencontre des personnes de toutes origines qui traversent la région, accompagnées de troupeaux de chiens, et continue de visiter les Amérindiens campés au bord du lac, dont il admire la vie d'hommes libres. Finalement, il prend la décision de vivre comme eux.

Durant treize ans, de 1913 à 1926, René Richard apprend le dur métier de trappeur en devenant coureur des bois. Sac au dos, se déplaçant en canot ou en raquettes au gré des saisons, il parcourt ainsi le nord de l'Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba, de même que les Territoires du Nord-Ouest, aujourd'hui appelés Nunavut. Depuis Edmonton en passant par Dawson, petite ville stratégique fréquentée par les chercheurs d'or en route vers l'Alaska, il remonte le fleuve MacKenzie jusqu'à la mer de Beaufort où il vit chez les Inuvialuits. Il revient cependant toujours à Edmonton. C'est d'ailleurs dans cette ville, en 1926, qu'il prend ses premiers cours de dessin. Attiré par la peinture, il décide de partir en France afin de suivre une formation dans une grande école, à Paris.

 

Les études à Paris : la nature l'emporte sur la culture

Val d'Anivier, 1928

Au début de l'année 1927, René s'inscrit à l'Académie de la Grande Chaumière, établissement où ont d'ailleurs étudié les peintres québécois Kittie Bruneau et Jean-Paul Lemieux. Il habite un petit hôtel tout près de Montparnasse. Peu désireux de s'impliquer dans les querelles de courants artistiques qui divisent les étudiants, il songe à rentrer après quatre mois d'apprentissage de la technique. Heureusement, il rencontre le peintre montréalais Clarence Gagnon qui le prend sous son aile et l'incite à fréquenter les musées, à dessiner et à peindre dans les rues. Reprenant ses habitudes de nomade, René ponctue sa vie parisienne d'escapades en campagne, sac au dos : c'est ainsi qu'il parcourt la Haute-Savoie, puis la Côte-d'Azur et même la Suisse. De ces voyages, il rapporte une grande quantité de peintures et de nombreux dessins. Il revient au Canada le 20 mars 1930.

De retour chez lui, il redécouvre les paysages familiers face auxquels il aimait rêver. Il passe ses journées à « rôder », comme il le dit lui-même, dessinant les Amérindiens de la réserve voisine. Mais le besoin de courir les bois se fait de nouveau sentir. En août 1930, il s'équipe et s'enfonce dans la forêt. Une véritable rage de peindre et de dessiner s'empare de lui. C'est à ce moment qu'il trouve véritablement son style. La vie d'autrefois reprend mais, cette fois, les tubes de couleurs et les crayons font partie du bagage. N'ayant pas les moyens de se payer du papier ou des toiles, il se rabat sur du papier d'emballage en rouleau, qu'il coupe selon le format désiré. Il va jusqu'à gratter les plaquettes de bois sur lesquelles il avait peint antérieurement, détruisant ainsi d'anciennes œuvres pour en créer de nouvelles.

N'ayant pas abandonné son vieux rêve de se mesurer au fleuve Churchill, René Richard entreprend et réussit sa descente du fleuve en 1933 (NOTE 8), au péril de sa vie. Puis le goût de peindre devient plus fort et l'incite à changer de style de vie. Finalement, en 1938, il accepte l'invitation de son mentor, le peintre Clarence Gagnon, de venir le rejoindre à Montréal.

 

Baie Saint-Paul : l'ancrage, l'accomplissement et la reconnaissance

Maison à St-Hilarion

L'été 1938 sera décisif. Après s'être rendu à l'île d'Orléans pour aider Clarence Gagnon à inventorier les œuvres du peintre Horatio Walker, récemment décédé, les deux hommes font une visite à Baie Saint-Paul, logeant chez la famille Cimon qui a hébergé de nombreuses fois Gagnon venu peindre dans Charlevoix. Puis, grâce à l'amitié entre Gagnon et le  sous-ministre de la Chasse et de la Pêche, René obtient un poste de garde-chasse en Gaspésie, dans le parc de la Montagne de la Table, au pied du mont Albert. René occupe ce poste idéal en automne, où il peint dans la nature tout en gagnant sa vie. Malheureusement, une décision gouvernementale abolit son poste l'automne suivant et René se retrouve sans travail. Avec ses économies, il se rend à Baie Saint-Paul chez la famille Cimon. René aime cet endroit et ce paysage. Il comprend les sentiments de son ami pour ce lieu de prédilection, il s'établit chez  les Cimon. Les travaux manuels qu'il accomplit pour ses hôtes sont très appréciés. Blanche, la fille de la famille, le trouve prévenant et attentionné : ils se marient en 1942, malgré l'opposition de certains membres de la famille.  De mauvaises langues, qui ne voyaient pas d'un bon œil cet étranger athée installé à Baie Saint-Paul, faisaient courir le bruit qu'il était un espion russe ! Tout finit heureusement par rentrer dans l'ordre.

René Richard se consacre dorénavant entièrement à la peinture et au dessin. En 1943, René vend ses premiers tableaux et prépare sa première exposition à Montréal, à la galerie L'art français. L'exposition connaît un vif succès : en une journée et demie, toutes ses toiles sont vendues. René peut ainsi payer ses dettes. Ensuite, la célèbre galerie Walter Klinkhoff de Montréal s'occupera de la vente de ses tableaux, puis, plus tard à Québec, la galerie Zanettin. À Chicoutimi, René Bergeron continuera lui aussi à exposer les œuvres de Richard.

René Richard, 1969

Le peintre commence à être connu. Artistes, notables et journalistes viennent frapper à sa porte. Il les reçoit régulièrement en après-midi, après la sieste, autour d'une bonne tasse de thé. À la lumière du jour, il montre ses toiles qu'il dispose sur la galerie de son grand studio attenant à la maison. En 1948 et en 1951, il fait deux expéditions dans le Grand-Nord comme consultant de mission gouvernementale. Puis entre 1950 et 1965, il peint de mémoire des huiles de grands formats sur le Nord canadien. Par la suite, il peindra surtout des scènes de Charlevoix. Au cours de ces années, il se lie d'amitié avec l'écrivaine Gabrielle Roy (NOTE 9) et avec le prêtre et écrivain Mgr Félix-Antoine Savard.  En 1959, lors de la visite de la reine Élizabeth II et son mari le prince Philip dans la région du Saguenay, on remet au couple royal un grand tableau de Richard représentant le fjord du Saguenay et les caps Trinité et Éternité en arrière-plan.

En 1973, âgé de 78 ans, il est décoré de l'Ordre du Canada et il fait un voyage en Europe en compagnie de sa femme Blanche et d'amis, ce qui l'amène à La Chaux-de-Fonds, en Suisse, son pays natal. À son retour, il délaisse la peinture et revient au dessin. Souffrant de problèmes oculaires, il change sa technique. Il dessine alors avec des pointes feutres et des crayons de couleur ses souvenirs du Grand Nord canadien. Sa vie est maintenant partagée entre la culture de son jardin, le dessin et ses amis. En 1975, il illustre le roman La Montagne secrète (NOTE 10) de Gabrielle Roy dont le personnage principal, Pierre Cadorai, est inspiré de sa propre vie. En 1979, il illustre une nouvelle édition de Menaud, maître draveur (NOTE 11) de Félix-Antoine Savard. En 1980, il est reçu membre de l'Académie royale canadienne. Deux ans plus tard, l'une de ses œuvres représentant le Nunavut, intitulée Le grand lac des Esclaves, est choisie par la Société canadienne des postes pour sa série de douze timbres ayant pour thème « Le Canada vu par ses artistes ». René Richard s'éteint la même année à l'âge de 86 ans. Ses cendres sont dispersées du haut d'un hélicoptère dans le parc des Laurentides près de Baie St-Paul, où un lac porte maintenant son nom. René Richard était un passionné qui aimait profondément la vie et qui réalisa son rêve : peindre les beautés mais aussi la dureté et la violence de la nature aride, ingrate, parfois déchaînée.

 

Mise en valeur de l'œuvre de René Richard

René Richard, 9 septembre 1978

L'immense talent de René Richard est reconnu dès la fin des années 1960. Plusieurs expositions lui ont été consacrées : outre celles ayant été produites de son vivant (Musée du Québec en 1967 et 1978) il faut surtout souligner celles, nombreuses, ayant eu lieu après son décès : ville de Montréal (1986), Villa Bagatelle de Québec (1990), La Chaux-de-Fonds en Suisse (1992-1993), Centre d'Art de Baie St-Paul (1993) et enfin Domaine Cataraqui (1996).

Classés biens culturels en 1978, la maison de René Richard et le domaine Cimon de Baie-Saint-Paul sont depuis 1990 un centre d'interprétation de sa vie, de son œuvre et des passages et séjours de plusieurs autres artistes. Sa mémoire a aussi été honorée ailleurs. Ainsi, le 19 octobre 1998 l'Espace René-Richard était inauguré au pavillon J.A.-DeSève de l'Université Laval, à Québec : une immense sculpture en bois évoquant un canot, ce moyen de transport si cher au peintre, y est érigée. Plusieurs artistes ont en outre célébré le peintre. Ainsi, en 1993, le sculpteur Gérard Thériault a créé un buste de Richard, qui se trouve à la bibliothèque René-Richard de Baie Saint-Paul. Un autre buste du peintre chapeaute un monument situé dans le jardin Saint-Roch de la ville de Québec, près des monuments dédiés aux peintres Alfred Pellan et Horatio Walker. Enfin, un film documentaire-fiction sur sa vie et son œuvre, intitulé Sur les pas de René Richard, a été réalisé en 2003 (NOTE 12).

Tournage du documentaire-fiction «Sur les pas de René Richard», 2003

En octobre 1980, peut-être dans le souci de rendre l'art plus accessible, le peintre avait fait don à l'Université Laval d'une imposante collection de 46 œuvres constituée de tableaux et d'esquisses, en plus d'une douzaine de dessins ayant servi à illustrer Menaud, Maître-draveur. À sa mort, il léguait encore à l'Université Laval un second lot de 131 peintures et dessins (NOTE 13). La Fondation René-Richard, créée pour perpétuer sa mémoire et son œuvre, attribue chaque année des bourses à des étudiants en arts visuels de l'Université Laval. Le legs artistique de cet artiste féru de grands espaces et de liberté se poursuit donc toujours.

 

Esther Pelletier
Professeure titulaire, Université Laval

 

 

 

 

NOTES 

1. Certaines de ses huiles atteignent 130 cm x 112 cm. Notons aussi que parmi ses œuvres, certaines ont été lithographiées et signées par le peintre.

2. Formé à Toronto en 1920, le Groupe des Sept, constitué de sept peintres modernes se consacrant à l'art du paysage, décide de s'identifier comme une école paysagiste reconnue comme telle. Renommé au Canada et à travers le monde, le Groupe des Sept a particulièrement été fasciné par la baie Géorgienne, où ses membres ont illustré de vastes et ambitieux paysages aux redondances plastiques et visuelles rythmées. La peinture de ce groupe était à la fois expressionniste et décorative.

3. Inspirée par la nature de la Colombie-Britannique et les réserves autochtones, Emily Carr (1871-1945) déclarait en 1912 : « L'art est l'art, la nature est la nature, et il est impossible de l'améliorer. Les images doivent être inspirées par la nature, mais réalisées dans l'âme de l'artiste; c'est l'âme de l'individu qui compte. » Elle est une des rares femmes peintres paysagistes de cette époque et est surtout connue pour son style unique « expressionniste » appliqué dans sa représentation des immenses pins géants des forêts de cette province canadienne.

4. Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis Vaugeois, Canada-Québec, 1534-2000, Québec, Septentrion, 2000, p. 386.

5. René Richard, Ma vie passée, Montréal, Art global, 1990, p. 13-14.

6. Ibid., p. 20.

7. Ibid., p. 20-21.

8. Voir à ce sujet Jean-Guy Quenneville, Le voyage d'un solitaire : René Richard, 1930-1933, Montréal, Trécarré, 1985, 150 p.

9. En 1957, il fait même un voyage au Mexique avec sa femme Blanche Cimon et Gabrielle Roy, traversant les États-Unis en voiture jusqu'au golfe du Mexique. Voir à ce sujet la correspondance de Gabrielle Roy dans Mon cher grand fou : lettres à Marcel Carbotte, 1947-1979, Montréal, Boréal, 2001, p. 439-460.

10. Gabrielle Roy, La montagne secrète, Montréal, Éditions La Frégate, 1975, 147 p. Éd. d'art à tirage limité.

11. Félix-Antoine Savard, Menaud, maître-draveur, Montréal, Éditions La Frégate, 1979, 188 p. Éd. d'art à tirage limité.

12. Sur les pas de René Richard, documentaire-fiction d'Esther Pelletier (recherche, scénario et réalisation), Montréal, Nanouk Films (pour les télédiffuseurs ARTV, TV5, canal BRAVO), 2003, couleur et noir et blanc, 52 min.

13. Une cinquantaine de ces œuvres furent en montre du 2 au 10 octobre 1983 dans le cadre de la Semaine nationale des universités. La présentation officielle du legs eut lieu le mercredi 5 octobre 1983 à la salle Pierre-Georges-Roy des Archives nationales, au pavillon Louis-Jacques-Casault.

 

BIBLIOGRAPHIE

Bernier, Robert, Un siècle de peinture au Québec : nature et paysage. Regards de nos plus grands peintres, Montréal, Éditions de l'Homme, 1999, 351 p.

Boulizon, Guy, Le paysage dans la peinture au Québec vu par les peintres des cent dernières années, La Prairie (Qc), Marcel Broquet, 1984, 223 p.

Lacoursière, Jacques, Jean Provencher et Denis Vaugeois, Canada-Québec, 1534-2000, Québec, Septentrion, 2000, 591 p.

Ostiguy, Jean-René, Peinture et sculpture québécoises : structures et points forts, 1670-1995, Gatineau (Qc), J.-R. Ostiguy, 2009, 191 p.

Robert, Guy, La peinture au Québec depuis ses origines, 2e éd., Sainte-Adèle (Qc), Iconia, 1980 [1978], 221 p.

Savard, Félix-Antoine, Menaud, maître-draveur, Montréal, Fides, 1944, 153 p.

 

Principaux ouvrages sur René Richard (essais, catalogues, roman, film)

Fondation René-Richard, René Richard, Montréal, Fondation René-Richard, 1986, 80 p.

Jouvencourt, Hugues de, René Richard, Montréal, Éditions La Frégate, 1978, 137 p.

Musée du Québec, René Richard, catalogue d'exposition, Québec, Musée du Québec et Ministère des Affaires culturelles, 1978, 136 p.

Quenneville, Jean-Guy, Le voyage d'un solitaire : René Richard, 1930-1933, Montréal, Trécarré, 1985, 150 p.

René Richard, numéro thématique de la Revue d'histoire de Charlevoix, no 16, juin 1993, 36 p.

Ricard, François, Guy Durand et Yvon Dubé, René Richard, 1895-1982, catalogue d'exposition, Baie-Saint-Paul (Qc), Centre d'exposition de Baie-Saint-Paul, 1993, 24 p.

Richard, René, Ma vie passée, Montréal, Art global, 1990, 153 p.

Roy, Gabrielle, La montagne secrète, Montréal, Boréal, 1961, 186 p.

Sur les pas de René Richard, documentaire-fiction d'Esther Pelletier (recherche, scénario et réalisation), Montréal, Nanouk Films (pour les télédiffuseurs ARTV, TV5, canal BRAVO), 2003, couleur et noir et blanc, 52 min.

 

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