Seigneurie de Beauport

par Grenier, Benoît

Les noms des rues à Beauport témoignent aujourd'hui de son histoire seigneuriale.

Peu d’institutions sont davantage associées au patrimoine du Québec que le système seigneurial, implanté sur les rives du Saint-Laurent dès les commencements de la colonisation française. Le paysage, le patrimoine bâti et la toponymie de l’axe laurentien conservent l’empreinte du cadre seigneurial qui ne s’est éteint qu’en 1854, après avoir survécu près d’un siècle sous le régime britannique. Même après cette date, le système seigneurial va continuer longtemps à caractériser l’espace québécois, particulièrement en milieu rural. Si la seigneurie est l’un des éléments constitutifs de la trame historique du Québec, ses traces matérielles et mémorielles dans le territoire ne reflètent pas toujours l’importance de cette institution. Dans certaines localités, les traces du passé seigneurial ont donné lieu à une véritable entreprise de patrimonialisation, tandis que dans d’autres, elles paraissent avoir sombré dans l’oubli. L’exemple de Beauport, l’une des plus anciennes seigneuries canadiennes, peut servir d’illustration à cette situation paradoxale.


Article available in English : Beauport «Seigneurie»

Seigneurie d’hier, ville d’aujourd’hui

De nombreuses villes du Québec actuel sont les héritières directes d’anciennes seigneuries concédées au XVIIe ou au XVIIIe siècle. On peut citer en exemple Boucherville, La Prairie, Terrebonne, Chambly, Contrecoeur, Saint-Augustin-de-Desmaures, Rimouski ou Rivière-du-Loup. Leur toponyme révèle la filiation entre la ville actuelle et la seigneurie originelle. De plus, la trame urbaine de ces localités fourmille fréquemment de noms de rues, écoles, parcs ou institutions inspirés des anciens seigneurs du lieu, souvent aussi fondateurs de la localité.

Partie centrale de la carte de Gédéon de Catalogne représentant le gouvernement de Québec (1709)

Par ailleurs, le paysage laurentien continue de révéler la trame seigneuriale, en particulier lorsqu’il est observé du ciel. Dans les communautés autrefois seigneuriales qui sont demeurées rurales et agricoles, telles l’île d’Orléans ou les municipalités de la côte de Beaupré, le parcellaire seigneurial est encore bien visible par la forme des terres (les anciennes censives). Celles-ci sont divisée en longs rectangles étirés, géométrie qui assurait un accès aux cours d’eau au plus grand nombre possible à l’époque où ceux-ci constituaient la principale voie de communication (NOTE 1). Ailleurs, le phénomène de l’étalement urbain est venu progressivement absorber le paysage seigneurial avec l’essor des banlieues, en particulier autour des villes de Montréal et de Québec. La modernisation du Québec au XXe siècle, principalement depuis la décennie 1960, n’a pas seulement eu pour effet l’effacement progressif du paysage hérité du régime seigneurial, mais également la disparition d’une partie du patrimoine bâti de l’époque seigneuriale, qu’il s’agisse des bâtiments seigneuriaux (moulins et manoirs) ou des rangs (aussi appelées côtes ou villages) témoignant des étapes du développement seigneurial. Si certaines localités ont su préserver et mettre en valeur les traces matérielles et la mémoire locale de la seigneurie, d’autres semblent, au contraire, les avoir occultées, malgré une toponymie recelant souvent de vestiges de l’ère seigneuriale. Le cas de Beauport constitue un exemple de ce paradoxe entre mémoire et oubli du passé seigneurial.

La trame seigneuriale à Beauport : entre la mémoire et l’oubli

La seigneurie de Beauport est la première à avoir été habitée et mise en valeur par son seigneur (NOTE 2). Cette antériorité de Beauport, aujourd’hui intégrée au territoire de la ville de Québec, est d’ailleurs soulignée en 2009 à l’occasion des festivités entourant son 375e anniversaire (NOTE 3). Concédée dès 1634 à Robert Giffard (c.1587-1668), apothicaire et maître-chirurgien originaire de Mortagne-au-Perche, la seigneurie de Beauport est, avec ses voisines Notre-Dame-des-Anges (1626) et Beaupré (1636), l’une des toutes premières concédées sous le régime français. Comme l’écrit Marcel Trudel, l’histoire beauportoise se confond avec celle des commencements du peuplement de la colonie : «Le peuplement ne commence […] qu’avec l’arrivée de la flotte de 1634 [qui] amenait, sous la direction de Robert Giffard et des frères Juchereau, les premiers éléments importants de ce peuplement(NOTE 4) ».

Maison Girardin

La concession faite à Robert Giffard le mettait en possession d’une seigneurie avantageusement située, tout près de Québec, cœur et capitale de la Nouvelle-France. Cette localisation favorable contribue évidemment à la précocité de son peuplement. En 1634, Giffard installe sur ses terres les deux premiers habitants, Jean Guyon et Zacharie Cloutier, deux hommes de métier à qui il concède un arrière-fief en échange de leur travail (NOTE 5). Dès 1636, les premières familles rejoignent à Beauport les défricheurs de 1634. Cependant, l’intensité du peuplement demeurera relativement timide pour les deux premières décennies. En 1645, après dix ans, seulement sept familles sont venues défricher les terres de Beauport. Autour de 1654, la création du bourg du Fargy (NOTE 6), premier embryon de village au Québec, marque une étape importante dans le développement de la seigneurie. Il faudra toutefois attendre la décennie 1670 et l’avènement du second seigneur, Joseph Giffard, avant que des terres ne soient concédées sur des rangs à l’intérieur du territoire : ce sont les rangs ou «villages» Saint-Joseph, Saint-Michel, Sainte-Thérèse et Saint-Ignace. Au moment de l’aveu et dénombrement de 1725, la seigneurie de Beauport compte une centaine de familles réparties sur ces différents rangs et 11 maisons construites de pierre. La maison Girardin, centre d’interprétation du patrimoine beauportois, située sur l’avenue Royale au cœur du bourg, témoigne de ces maisons de pierre du XVIIIe siècle. Le territoire beauportois aura tôt fait d’atteindre la saturation et les fils et filles des pionniers essaimeront vers de nouvelles zones de colonisation (la Beauce, par exemple, dès les années 1740) (NOTE 7).

Jusqu’au milieu du XXe siècle, malgré la proximité de la ville de Québec et l’industrialisation du secteur Montmorency en raison de la force motrice de la chute du même nom, le village de Beauport est demeuré largement agricole avant de se transformer peu à peu en banlieue dortoir au cours des décennies 1960 et 1970. L’accélération de l’étalement urbain, dont le processus se poursuit actuellement dans ce qui est devenu le 5e arrondissement de la ville de Québec, entraîne une disparition accélérée du patrimoine seigneurial dans cette localité. Malgré tout, il existe depuis 1964 un arrondissement historique (NOTE 8) qui témoigne de la conscience des biens patrimoniaux qui s’y trouvent, notamment dans le sud de la communauté, sur l’avenue Royale, surnommée à des fins touristiques la «route de la Nouvelle-France».

Le patrimoine seigneurial à Beauport

Les noms des bâtisseurs de la seigneurie sont toujours présents dans toponymie de Beauport.

Que reste-t-il à Beauport du patrimoine seigneurial ? L’ancienneté de la seigneurie et l’importance historique de Robert Giffard et de ses descendants Juchereau-Duchesnay n’ont pas assuré pour autant la préservation des vestiges directement tributaires de la seigneurie. Certes, la communauté recèle de lieux aux noms chargés symboliquement sur le plan de la mémoire seigneuriale. La rue Seigneuriale, qui traverse Beauport du nord au sud, est l’ancienne «route» seigneuriale qui permettait de rejoindre les différents rangs à l’intérieur du terroir, reconnaissables de nos jours par les avenues Saint-Joseph (devenue Joseph-Giffard depuis les fusions municipales), Saint-Michel, Sainte-Thérèse et Saint-Ignace qui rappellent toutes les prénoms d’anciens seigneurs ou seigneuresses de Beauport. L’école secondaire La Seigneurie, le Centre hospitalier Robert-Giffard (NOTE 9), les rues Robert-Giffard et Marie-Renouard (première seigneuresse, une école primaire porte aussi son nom) constituent également des lieux dont le nom est porteur de sens sur le plan de la mémoire seigneuriale. Enfin, les rues Juchereau, Duchesnay et du Manoir rappellent l’emplacement de l’ancien domaine seigneurial, dont tous les vestiges ont cependant disparu. Le manoir, construit au temps de Robert Giffard, a brûlé à la fin de la décennie 1870 (NOTE 10) ; il y a de cela bien trop longtemps pour que ce bâtiment puisse avoir survécu dans la mémoire locale. On pourrait en dire autant du dernier moulin à eau, dont quelques ruines subsistent sur la rivière Beauport (NOTE 11).

Manoir seigneurial de Beauport au bord de la rivière Beauport vers 1870

On peut se demander si le départ de la famille seigneuriale au milieu du XIXe siècle après une présence de plus de deux siècles, de même que l’absence de descendants au sein dans la communauté n’ont pas, consciemment ou non, contribué à l’oubli du passé seigneurial de Beauport. Rien ne permet aux passants et aux citoyens de connaître l’emplacement de cet ancien domaine. Pas une plaque ne rappelle l’existence de ce qui fut le premier manoir seigneurial de l’histoire du Québec. Ainsi, on doit noter l’apparent paradoxe entre une omniprésence de la toponymie à résonnance seigneuriale et l’absence de signification de celle-ci pour le plus grand nombre de Beauportois, faute de moyens de connaître ce passé seigneurial.

L'orientation des terres à Beauport

Sur le plan du territoire, la trame urbaine continue de porter la marque du tracé initial mis en place par Robert Giffard et ses successeurs. Giffard avait choisi d’orienter les censives dans un axe sud-ouest/nord-est qui s’observe encore aujourd’hui par l’orientation des façades des maisons sur l’avenue Royale entre la rivière Beauport et la rivière Montmorency, limites naturelles de la seigneurie de Beauport (NOTE 12). Sur ce parcours, malgré de béantes disparitions (NOTE 13), les maisons patrimoniales dont la construction remonte à l’époque seigneuriale font de l’arrondissement historique de Beauport l’un des lieux où leur concentration est la plus forte. Cependant, on a laissé à la merci des promoteurs l’avenir des autres secteurs de l’ancien territoire seigneurial, qu’il s’agisse des maisons patrimoniales sises dans les «rangs» (non protégées, mais souvent plus anciennes que celles de l’avenue Royale) ou encore du patrimoine maraîcher beauportois qui a pratiquement achevé de mourir depuis une décennie. Depuis le tournant du millénaire, l’ancien rang Saint-Joseph, dernier bastion à Beauport des terres agricoles remontant au régime français, est devenu à son tour un secteur domiciliaire, tandis qu’un mégacentre commercial typiquement nord-américain s’y est installé, apparemment au grand plaisir des résidants de Beauport. On comprend que, dans ce contexte, la démolition de la maison Charles-Drouin (NOTE 14), l’un des derniers vestiges des maisons du rang Saint-Joseph, pour faire place au stationnement d’un concessionnaire automobile n’ait guère suscité d’émoi parmi la population, pas plus que les difficultés des commerçants de l’avenue Royale qui tentent de garder vivant l’arrondissement historique dit du «Vieux Bourg» et de survivre malgré la compétition des grandes surfaces.

Préserver le patrimoine seigneurial : des exemples

Le moulin à eau des Éboulements

En contrepartie de cet exemple de «non mémoire» seigneuriale, il y a lieu de souligner que d’autres localités, souvent «favorisées» par l’éloignement (ou l’insularité) ou encore par une volonté communautaire plus marquée, ont su mieux préserver la mémoire de leur patrimoine seigneurial, dont les manoirs et les moulins (NOTE 15). Dans plusieurs cas, ce sont des corporations privées qui ont été créées pour assurer leur sauvegarde et leur mise en valeur. À l’île d’Orléans, autre seigneurie pionnière de la Nouvelle-France, la restauration du manoir Mauvide-Genest et sa transformation en centre d’interprétation du système seigneurial en 2002 s’explique autant par le fait qu’un descendant de la famille Genest (épouse du seigneur), le juge Pouliot, un ardent nationaliste canadien-français, ait racheté et restauré le bâtiment en ruine dans les années 1920, que par sa localisation sur l’île d’Orléans qui bénéficie d’une reconnaissance patrimoniale remarquable au Québec (NOTE 16). Néanmoins, la place que tient l’île d’Orléans dans la culture québécoise ne semble pas constituer une garantie absolue de sauvegarde puisque le moulin Poulin à Sainte-Famille (érigé dans les années 1840) est considéré en «état de perdition» et ne bénéficie à ce jour d’aucune reconnaissance en tant que bien culturel, malgré des recommandations répétées en ce sens (NOTE 17). D’autres moulins, dont ceux de l’île Perrot (NOTE 18) (moulin à vent) et des Éboulements (moulin à eau) ont connu un sort plus enviable.

D’autres exemples attestent de diverses expériences de mise en valeur de sites seigneuriaux québécois. À Saint-Roch des Aulnaies, le manoir Dionne, érigé entre 1850 et 1853, centre d’interprétation sur le régime seigneurial, est représentatif du mode de vie des «gentilshommes campagnards» à la veille de l’abolition du régime seigneurial (1854) (NOTE 19). Plus en amont du Saint-Laurent, les domaine et manoir Joly de Lotbinière (NOTE 20) constituent une autre illustration de la vie seigneuriale au XIXe siècle, tout comme le manoir Papineau à Montebello dans l’Outaouais, où Parcs Canada assure l’animation du site qui rappelle l’homme politique et seigneur Louis-Joseph Papineau (NOTE 21). Qu’il s’agisse de centres d’interprétation du monde seigneurial, de jardins, parcs ou même de camps de vacances (c’est le cas du manoir des Éboulements), ces lieux constituent, au contraire du domaine seigneurial de Beauport, le témoignage d’une mémoire seigneuriale bien vivante.

L'allée des bâtisseurs

En somme, l’exemple de Beauport est fascinant parce qu’il révèle un étrange paradoxe : il s’agit d’une localité parmi les plus anciennes de l’Amérique française, dotée depuis près d’un demi-siècle d’un arrondissement historique protégé, mais c’est également une localité où la mémoire et la conscience de cette richesse patrimoniale seigneuriale sont étrangement discrètes en dépit d’une multitude de repères toponymiques faisant directement référence à ce même passé. Cet exemple révèle d’ailleurs les luttes constantes et le rôle des citoyens dans la conscientisation au patrimoine (NOTE 22). L'établissement récent, à l'occasion du 400e anniversaire de Québec, d'un lieu de mémoire qui rend hommage aux premiers bâtisseurs de la communauté beauportoise témoigne d'ailleurs d'une certaine vitalité dans les efforts de mise en valeur du passé seigneurial à Beauport. La réflexion s’applique aussi à de nombreuses autres localités des régions pionnières de Montréal, Québec et Trois-Rivières, marquées par une croissance fulgurante sous l’effet de l’étalement urbain et, parallèlement, par une disparition accélérée d’un patrimoine seigneurial plusieurs fois centenaire.

 

Benoît Grenier
Département d’histoire, Université de Sherbrooke

 


NOTES

1. Cette géographie que l’on associe volontiers au régime seigneurial québécois n’a par ailleurs rien à voir avec les fondements européens du système.

2. Si l’on fait exception du fief du Sault-au-Matelot, terre roturière concédée à Louis Hébert, puis érigée en terre noble (fief) en 1626. Louis Hébert et sa famille y habitant, il est exact de dire que ce fief fut le premier habité.

3. http://www.ville.quebec.qc.ca/publications/docs_arrondissements/beauport/beauport_375ans_depliant.pdf, consulté le 11 juin 2009.

4. Marcel Trudel, Histoire de la Nouvelle-France, t. III : La seigneurie des Cent-Associés, vol. 1 : Les événements, Montréal, Fides, 1979, p. 130.

5. Un arrière-fief est un fief dans un fief, c’est-à-dire que son détenteur est un seigneur vassal du seigneur principal de la seigneurie, à qui il doit rendre foi et hommage en reconnaissance de son arrière-fief. Sur les arrière-fiefs au Canada, voir Laurent Marien, « Les arrière-fiefs au Canada de 1632 à 1760 : un maillon socioéconomique du régime seigneurial », Histoire et sociétés rurales, no 19, 2003, p. 159-191.

6. Le mot « Fargy » provient de l’inversion des syllabes du nom Giffard.

7. Sur ce processus de mobilité, voir Jacques Mathieu, Pauline Therrien-Fortier et Rénald Lessard, « Mobilité et sédentarité : stratégies familiales en Nouvelle-France », Recherches sociographiques, vol. 28, nos 2-3, 1987, p. 211-227.

8. Québec, Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, « Arrondissement historique de Beauport », Répertoire du patrimoine culturel du Québec [en ligne], http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/RPCQ/detailBien.do?methode=consulter&bienId=93525, consulté le 11 juin 2009.

9. Devenu récemment l’Institut universitaire en santé mentale de Québec.

10. Pierre Hamelin, « Le manoir seigneurial de Beauport », Histo’Art, no 3, décembre 1991, p. 11-12.

11. Pierre Hamelin, « Le moulin banal », Histo’Art, no 6, décembre 1995, p. 10-13.

12. Cette orientation des terres de Beauport eut un impact négatif sur le développement de la seigneurie, puisque la limite des terres était définie par la rivière Montmorency et que les censives les plus à l’est étaient par conséquent de dimension très modeste, surtout en comparaison de celles de la seigneurie de Beaupré, qui étaient toutes de même longueur. Sur cette question, voir Marcel Trudel, Les débuts du régime seigneurial au Canada, Montréal, Fides, 1974, p. 165.

13. Entre autres occasionnées par la construction de l’autoroute 40 qui croise l’avenue Royale dans le secteur Villeneuve.

14. Société d’art et d’histoire de Beauport, « Maison Charles-Drouin », Liens [en ligne], http://www.sahb.ca/pageliens.html, consulté le 11 juin 2009.

15. En ce qui concerne les moulins, il convient de souligner le rôle de l’Association des moulins du Québec, qui présentait en 2008 un mémoire à la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine en vue de protéger ces traces matérielles du patrimoine seigneurial québécois : Association des moulins du Québec, Mémoire sur le livre vert Un regard neuf sur le patrimoine culturel [en ligne], 28 avril 2008, 14 p., http://www.mcccf.gouv.qc.ca/fileadmin/documents/consultation-publique/memoires/L_Association_des_Moulins_Quebec.pdf, consulté le 11 juin 2009.

16. Voir le site du Manoir Mauvide-Genest [en ligne], http://www.manoirmauvidegenest.com/, consulté le 11 juin 2009.

17. Association des moulins du Québec, op. cit., p. 11-13.

18. Voir le site du Parc historique de la Pointe-du-Moulin [en ligne], http://www.pointedumoulin.com/, consulté le 11 juin 2009.

19. Voir le site de la Seigneurie des Aulnaies [en ligne], http://www.laseigneuriedesaulnaies.qc.ca/, consulté le 11 juin 2009.

20. Voir le site du Domaine Joly-De Lotbinière [en ligne], http://www.domainejoly.com/, consulté le 11 juin 2009.

21. Parcs Canada, « Lieu historique national du Manoir-Papineau », Lieux historiques nationaux du Canada [en ligne], http://www2.parkscanada.gc.ca/lhn-nhs/qc/papineau/index_f.asp, consulté le 11 juin 2009.

22. Soulignons à cet égard le rôle de la Société d’art et d’histoire de Beauport, notamment par ses représentations en matière de préservation du patrimoine bâti de même que par son programme de visites d’intérieurs et de sites anciens de Beauport (VISA) : http://www.sahb.ca/visabeauport/, consulté le 11 juin 2009.

 

BIBLIOGRAPHIE

Cambray, Alfred, Robert Giffard, premier seigneur de Beauport, et les origines de la Nouvelle-France, Cap-de-la-Madeleine (Qc), s. n., 1932, 372 p.

Dufresne, Michel, Beauport de la côte à l’arrière-pays : ses paysages et ses traditions, Québec, Ministère des Affaires culturelles, 1977, 79 p.

Grenier, Benoît, Marie-Catherine Peuvret, 1667-1739 : veuve et seigneuresse en Nouvelle-France, Sillery (Qc), Septentrion, 2005, 260 p.

Langlois, Michel, Les ancêtres beauportois (1634-1760), s. l., M. Langlois, 1984, 367 p.

Rainville, Alain, Ambitions et illusions d’un entrepreneur seigneurial en Nouvelle-France : Robert Giffard, 1634-1653, mémoire de maîtrise, Université Laval, Québec, 2000, 186 f.

Trudel, Marcel, Les débuts du régime seigneurial au Canada, Montréal, Fides, 1974, 313 p.


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