Amérique française de Chateaubriand : voyage et littérature

par Petit, Jacques-Guy

François-René de Chateaubriand par Anne-Louis Girodet de Roucy Trioson

Le voyage de Chateaubriand aux Etats-Unis et sur la frontière canadienne en 1791 fut un voyage initiatique qui a marqué toute son œuvre. Son chant du Nouveau Monde décliné dans ses romans et ses récits en a fait, pour les générations romantiques du XIXe siècle, « l’inventeur de l’Amérique » et, plus particulièrement, le réinventeur de la Louisiane. En récapitulant et en magnifiant les expériences des explorateurs, des missionnaires, des voyageurs et des naturalistes des débuts de la Nouvelle-France jusqu'à son époque, son oeuvre a donné le goût de l’Amérique à de nombreuses générations d’Européens. C’est ainsi que Chateaubriand appartient pleinement au patrimoine culturel de l’Amérique française.


Article available in English : French Culture in North America; Chateaubriand’s Travels and Literature

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Lieu de naissance de Chateaubriand

L’influence de Chateaubriand sur le public et les écrivains de son temps fut immense, relayée par la cohorte des admiratrices et amantes séduites, comme Madame Récamier, par l’ « enchanteur », comme on le surnommait. L’immense succès du roman Atala, avec cinq rééditions la première année, suivi de multiples déclinaisons ou contrefaçons au théâtre, en poésie, musique, peinture ou gravure, ne mit pas seulement l’auteur et sa sauvagesse à la mode, mais aussi l’Amérique française, quarante ans après la conquête anglaise. Bien plus que les ouvrages « scientifiques », ou que les autres romans et récits de voyage, ou même que la grande étude de Tocqueville sur la démocratie en Amérique peu diffusée en dehors des élites, l’œuvre de Chateaubriand a eu une « influence durable et presque universelle » pendant toute la période 1801-1850. Dépassant alors de beaucoup le cadre littéraire, elle « modèle la connaissance de l’Amérique ».

 

L’écrivain romantique (1768-1848)

François-René de Chateaubriand, né le 4 septembre 1768 à Saint-Malo, passera sa jeunesse entre le château de Combourg, les collèges de Bretagne et son port natal. Bercé par le vent atlantique, il semblait destiné à devenir marin, comme les grands navigateurs partis de Saint-Malo, tel Jacques Cartier que Chateaubriand admirait comme le Christophe Colomb de la France. Rêvant de terres inconnues, il voulait aller évangéliser les peuples sauvages du Canada ou en défricher les forêts. Mais son père lui obtint un brevet de sous-lieutenant au régiment de Navarre et il devint un prosaïque terrien à Cambrai en 1786.

Chutes Niagara

Acquis aux idées nouvelles pendant les années prérévolutionnaires, il reste plus proche des rêveries mélancoliques de J.J. Rousseau que de l’esprit critique d’un Diderot et il est surtout influencé par ses rencontres avec le ministre libéral Malesherbe dont il dévore la bibliothèque. Après avoir accueilli favorablement la Révolution, le jeune aristocrate est déçu puis effrayé par ses développements. Il part en Amérique le 8 avril 1791 mais il en revient  dès le 2 janvier 1792. Puis il émigre à Londres en mai 1793 pour un exil de sept années. C’est là qu’il publie en 1797 son Essai historique, politique et moral sur les révolutions. Cette étude nourrie de ses lectures philosophiques est en contradiction avec des aspirations religieuses encore confuses qui s’affirment dans la première version du Génie du Christianisme en 1799. Le Consulat facilitant le retour des émigrés, Chateaubriand revient en France au printemps de l’année 1800 pour publier Atala (1801) suivi, en 1802, du Génie et de René. La plume chatoyante des récits du Nouveau Monde, le sentimentalisme et le prosélytisme catholique lui valent la gloire littéraire, mais aussi l’intérêt de Napoléon Bonaparte au moment où le Concordat renoue les relations privilégiées entre le pouvoir et l’Eglise. En mai 1803, il obtient le secrétariat de la Légation de Rome, puis il est nommé ministre de France au Valais. Il démissionne le 22 mars 1804 après l’exécution du Duc d’Enghien.

Édition de grand luxe d'Atala (Paris, Hachette, 1863).

Sa vie se poursuivit  selon cette double orientation d’homme de lettres et d’homme politique attaché à la royauté restaurée. Les responsabilités et les honneurs ne manqueront pas : ministre de Louis XVIII et Pair de France en 1815, ambassadeur à Berlin puis à Londres (1821-1822), ministre des Affaires étrangères en 1822. Parfois dépeint comme une girouette politique, oscillant entre l’ultraroyalisme et un libéralisme modéré, Chateaubriand abandonne les affaires en 1829-1830. Relevons encore dans son œuvre d’écrivain et de mémorialiste : les Martyrs (1809), L’itinéraire de Paris à Jérusalem (1811), Les Aventures du dernier Abencérage (1826), le Voyage en Amérique (1827), Etudes historiques (1831), Vie de Rancé (1841). Il avait publié des Oeuvres complètes (avec les Natchez) dès 1826. Mais son chef d’œuvre, Mémoires d’Outre-tombe, ne parut qu’en 1848, juste après sa mort. Son cousin Tocqueville le décrit alors comme un homme du passé ayant conservé l’esprit des anciennes races. Cependant, d’après Sainte-Beuve qui était le meilleur critique de l’époque, toute l’école littéraire moderne du romantisme émanait plus ou moins de lui.

Le voyage en Amérique du nord (1791) et les récits américains

Trajet complet de Chateaubriand

Si Chateaubriand fut, au dire de Sainte-Beuve, un nouvel Homère, le voyage en Amérique du Nord fut son odyssée. Il revient souvent sur les raisons de ce voyage et il est difficile de faire le tri entre ses motivations de l’époque et leurs réinterprétations ultérieures. Les jeunes Etats-Unis, bien plus que le Canada alors anglais, suscitent l’enthousiasme des Français autour de 1789. Comme nombre de ses contemporains, Chateaubriand a lu les Lettres de Saint-John Crèvecoeur qui diffusent le stéréotype d’un heureux Nouveau Monde avec ses beaux sauvages. Dans la bibliothèque de Malesherbe, Chateaubriand lit Lafitau, La Hontan, Charlevoix, l’abbé Raynal, Le Page du Pratz, Carver, etc. De plus, avec son mentor, il étudie la faune et la flore américaine. Passionné par « les mœurs de sauvages », il aurait même commencé d’écrire la grande « épopée de l’homme et de la nature ». Après la lecture des récits français, anglais, russes, danois et suédois sur le détroit de Behring et le grand nord américain, il aurait surtout projeté de devenir plus célèbre encore que Cook par la découverte du mythique passage du Nord-Ouest. Ce serait par une route inédite  longeant les grands lacs canadiens, descendant une partie du Mississipi, bifurquant vers la Caroline, puis remontant la côte pacifique pour revenir enfin par la Baie d’Hudson et le Canada. Comme il n’avait pour tout viatique, en vue de ce chimérique exploit, que sa maigre fortune et une lettre de recommandation pour Washington, le but principal du voyage était plutôt de fuir son ennui et d’éviter les dangers que la Révolution française faisait courir aux nobles.

Trajet terrestre de Chateaubriand

Chateaubriand quitta Saint-Malo le 8 avril 1791. Après une escale à l’île Saint-Pierre, près de Terre-Neuve, son bateau le débarqua à Baltimore le 10 juillet. Après avoir visité New York, Boston et Lexington, il reprend l’itinéraire de Carver en remontant l’Hudson jusqu’à Albany puis en suivant le Mohawk Trail jusqu’à Niagara. Il côtoie les tribus indiennes dans le pays de la Genesee et à Niagara où, s’étant cassé un bras, il séjourne environ un mois. Abandonnant  alors ses rêveries d’explorateur, c’est en voyageur qu’il quitte cette région au début de septembre pour se diriger, laisse-t-il entendre, vers le sud et l’ouest : l’Ohio, Pittsburgh, l’embranchement du Mississippi puis les Florides (ce mot désigne alors la Louisiane). Mais, ayant appris l’arrestation de Louis XVI, il quitte l’Amérique le 10 décembre pour arriver en France le 2 janvier 1792. En cinq mois, Chateaubriand a donc peut-être touché les rives de l’Ohio et atteint Pittsburgh (cependant les Indiens de la région sont alors en rébellion), mais il n’a pu arriver au Mississipi et encore moins dans les Florides. Cependant, la réalité de cette dernière partie du voyage importe peu car, ayant parcouru les « déserts » américains (la nature vierge des forêts, des lacs, des fleuves et des savanes), l’écrivain en rapportera des images et des impressions qui  marqueront toute son œuvre. Il aurait ramené un manuscrit primitif qui, après de nombreux remaniements, fournira la matrice d'Atala, de René, des Natchez, du Voyage en Amérique et de trois livres des Mémoires.

Gravure représentant les chutes du Niagara, Roux de Rochelle, États-Unis d'Amérique, Firmin Didot Frères, Paris, 1837.

Atala, ou les Amours de deux sauvages dans le désert qu’il situe dans la Louisiane d’avant la conquête anglaise connaît un succès foudroyant. Ce poème rousseauiste d’un amour exotique et tragique, où la religiosité le dispute au sentimentalisme, comble l’attente du public après  dix années de troubles et de désenchantements révolutionnaires. René, publié d’abord en 1802 dans les Natchez puis en 1805 avec Atala, est une autobiographie romancée de l’écrivain, avec les mêmes personnages et dans les mêmes lieux que ceux d’Atala. Elle peint la mélancolie des passions et l’échec d’un Européen qui avait fuit la société pour se réfugier dans la solitude avec  les « bons sauvages ».

Le Voyage en Amérique, publié en 1827, plus de 35 ans après le voyage réel, est un ouvrage composite. Tout en reprenant ses écrits antérieurs et ses emprunts documentaires anciens, Chateaubriand s’y présente comme un écrivain voyageur s’appuyant sur des choses vues. Il les complète, parce qu’il veut aussi faire œuvre d’historien et de savant, par les études et récits publiés depuis son itinéraire américain, qu’il connaît bien, car il a co-fondé et présidé la Société de géographie dont Malte-Brun est le secrétaire. Outre les auteurs déjà cités, il utilise, parfois explicitement, les récits de Bartram, Imlay, Mackenzie, Samuel Hearne, Vancouver, Lewis et Clarke. Le Voyage comporte quatre parties. La préface forme la première, une longue histoire des voyages depuis la Bible et Homère, une vision optimiste du progrès humain dont l’apparente érudition est presque toute puisée dans le tome premier du Précis de géographie universelle de Malte-Brun. La deuxième partie décrit son itinéraire américain avec nombre d’anecdotes et réflexions. D’abord relativement précis, l’itinéraire devient très vague après Niagara, les descriptions de l’ouest américain et de la Louisiane jusqu’aux Florides provenant manifestement davantage de fiches de lecture que de souvenirs de voyage. Cela est encore plus patent dans la troisième partie consacrée à la faune et à la flore, puis aux « mœurs des sauvages » (vie quotidienne, langues, religion et gouvernement). La longue conclusion, en dernière partie, est en réalité une étude historique, politique et statistique sur les Etats-Unis et les Républiques espagnoles.

Chant du Nouveau Monde et nostalgie de l’Amérique française

Chateaubriand s’affirme comme le chantre du Nouveau Monde, fasciné par les « déserts » américains, ainsi que par leurs populations de « sauvages ». Sa langue chatoyante, malgré ses stéréotypes, transpose et magnifie son expérience ainsi que la documentation utilisée. Cette prose poétique qui met en scène l’homme de la nature opposé à l’homme de la société enfermé dans ses villes, qui lui fait proclamer « liberté primitive, je te retrouve enfin », enchante ses contemporains. S’il récapitule les thématiques rousseauistes du siècle des Lumières, il va plus loin, ne cachant pas, surtout dans le récit de 1827, les vices des Indiens maintenant corrompus par la colonisation et les contacts avec les Européens. Il corrige donc l’expression du rêve américain qui court depuis le XVIe siècle en Europe et particulièrement en France, cette vision utopique d’un vieux monde usé et désabusé qui retrouverait le paradis perdu au contact de la nature vierge. Ainsi René, le double de l’auteur, en affrontant difficilement sa propre solitude, doute et s’interroge sur sa place dans le monde. Démystifiant finalement tout voyage pour revendiquer la primauté du moi du voyageur, Chateaubriand est bien l’initiateur du courant romantique et d’une modernité post révolutionnaire qui signe l’avènement de l’individu dans la littérature, au moment où l’individu devient aussi la référence en politique et en économie. Bien après Montaigne et en prolongeant Rousseau, c’est avec lui que le « je », le « moi » du voyageur prend une place centrale dans le récit de voyage. Chez Chateaubriand, la relation de l’expérience américaine, inséparable du récit autobiographique, est  bien « le lieu mythique de la naissance de l’écrivain » .

Les Natchez par Eugène Delacroix

L’Amérique de Chateaubriand, c’est d’abord l’Amérique française, la Nouvelle-France et plus précisément l’ancienne Louisiane. Surtout dans ses romans, cette Amérique française est celle des années 1720, du temps des Natchez, de leur révolte suivie par de la féroce répression française. Bien que son ouvrage de 1827 sur le voyage de 1791 comporte nombre de notations de l’époque de son itinéraire, sa Louisiane y est encore principalement celle d’avant la conquête. Quand il évoque la Nouvelle-France, il est partagé entre nostalgie coloniale et vision moderne ; à ce sujet, le Prologue d’Atala est bien connu : « la France possédait autrefois, dans l’Amérique septentrionale, un vaste empire (…) ». Il regrette que la royauté ait cédé ses colonies à l’Angleterre et que la Louisiane appartienne maintenant aux Etats-Unis : « Nous sommes exclus du nouvel univers où le genre humain recommence ». Pendant un temps, il avait même naïvement espéré que le succès de ses romans américains pourrait redonner à la France l’envie de « redemander » son ancien Empire à l’Angleterre. Nostalgique d’une Nouvelle-France idyllique où les Amérindiens auraient vécu en bonne intelligence avec les missionnaires catholiques, il a le sentiment d’être arrivé trop tard.

Cependant, avec le recul, il se montre beaucoup plus critique et réaliste. Dans le Voyage de 1827, en se faisant l’historien de l’évolution des peuples sauvages, il se montre sévère sur les réalités de la colonisation. Il souhaite aussi que le Canada du XIXe siècle puisse s’émanciper et devenir indépendant. Il livre enfin des réflexions approfondies sur les Etats-Unis, la nouveauté et la séduction de leur système démocratique, la puissance de leur technologie. Bien documenté sur leur évolution politique et démographique jusque vers 1825, Chateaubriand présente leur liberté comme la « fille des Lumières et de la raison » remplaçant la liberté primitive des Amérindiens. Mais il voit bien ce qui les menace : ne seront-ils pas dominés par l’intérêt mercantile ? La question de l’esclavage ne divisera-t-elle pas l’Union ? Ces analyses lucides, trop peu connues, annoncent celles de Tocqueville.

Influence et postérité

Alexis-Charles-Henri Cléral de Tocqueville. 1850

Les témoignages sur l’influence déterminante de Chateaubriand sont innombrables. Victor Hugo déclare « je serai Chateaubriand ou rien ! » et lui rend hommage en publiant « La Canadienne », le poème qui le fait connaître  dès ses 18 ans, en 1820. Le premier récit de voyage d’un Français  au Canada depuis la fin du XVIIIe siècle, publié par Théodore Pavie en 1832, est celui d’un disciple émerveillé de Chateaubriand. Tocqueville lui-même reconnaît sa dette et un historien républicain comme Edgar Quinet relève combien les romans américains de Chateaubriand ont exercé une influence décisive sur toute sa génération. Les XIXe et XXe siècles français, de Flaubert à Michel Tournier et Edgar Morin, en passant par Paul Morand, Michel Butor et Julien Gracq, restent imprégnés par le charme inépuisable de l’Amérique de Chateaubriand, celle du matin du monde, la terre des grands espaces, de la liberté et de l’égalité qui fait ressentir les étroitesses et les manques du vieux continent. Si actuellement les Canadiens jugent réducteur l’intérêt des Français pour les paysages immenses et les Amérindiens, l’attrait des grands espaces et de la nature vierge est pourtant constitutif de leur imaginaire. Les œuvres de Chateaubriand furent d’ailleurs connues très tôt au Canada, influençant d’abord le clergé enseignant du Bas-Canada. On retrouve la trace de cette influence dans les écrits de la Province dès les années 1820 et il correspondait notamment avec l’abbé Marcoux pour compléter sa documentation sur les Iroquois. La Bibliothèque parlementaire de l’Assemblée acquit ses ouvrages littéraires et politiques en 1822. On a donc pu écrire au sujet de l’arrivée de Chateaubriand à Niagara en 1791: « avec ce débarquement d’un seul homme, le romantisme venait de mettre pied en Amérique ». 

A partir de son voyage initiatique, Chateaubriand a su donner le goût de l’Amérique à de nombreuses générations. Surtout, en récapitulant et en magnifiant les expériences et les récits des explorateurs, des missionnaires, des voyageurs et des naturalistes du XVIIe au début du XIXe siècle, en les transmettant aux générations futures, son œuvre forme un pont, un véritable relais patrimonial entre le temps de la Nouvelle-France et celui d’aujourd’hui.


Jacques-Guy Petit
Professeur émérite (Histoire des mondes contemporains)
Directeur du CERPECA (Centre d’Etudes Canadiennes de l’Université d’Angers)

 

 

BIBLIOGRAPHIE

1) Œuvres de François-René de Chateaubriand

Œuvres complètes, Paris, Garnier Frères, 1861, 12 vol.

Mémoires d’outre-tombe, éd. critique par Jean-Claude Berchet, 2e éd., Paris, Librairie générale française, 2003-2004, 2 vol.

Œuvres romanesques et voyages, texte établi, présenté et annoté par Maurice Regard, Paris, Gallimard, 1969, 2 vol.

Voyage en Amérique, éd. critique par Richard Switzer, Paris, Marcel Didier, 1964, 2 vol.

 

2) Sources du Voyage en Amérique

Outre les écrits bien connus de Lafitau, La Hontan, Charlevoix et Raynal, etc. :
Bartram, William, Travels through North and South Carolina [...], Philadelphie, 1791.

Carver, Jonathan, Travels through the Interior Parts of North America in the Years 1766, 1767, and 1768, Londres, 1778. Trad. française : Paris, 1784.

Imlay, Gilbert, A Topographical Description of the Western Territory of North America, Londres, 1792.

Le Page du Pratz, Histoire de la Louisiane, Paris, 1758.

3) Études sur Chateaubriand

Antoine, Philippe, Les récits de voyage de Chateaubriand : contribution à l’étude d’un genre, Paris, Honoré Champion, 1997, 324 p.

Chinard, Gilbert, « Chateaubriand en Amérique : quelques nouvelles sources des Natchez et du Voyage », Modern Philology, vol. 9, no 1, juillet 1911, p. 129-149.

Chinard, Gilbert, L’exotisme américain dans l’œuvre de Chateaubriand, Genève, Slatkine Reprints, 1970, 305 p. Réimpr. en fac-sim. de l'éd. de Paris, 1918.

Clément, Jean-Paul, Chateaubriand : biographie morale et intellectuelle, Paris, Flammarion, 1998, 699 p.

Jullien, Dominique, Récits du Nouveau Monde : les voyageurs français en Amérique de Chateaubriand à nos jours, Paris, Nathan, 1992, 247 p.

Lemire, Maurice (dir.), Le romantisme au Canada, Québec, Nuit blanche, 1993, 341 p.

Painter, George D., Chateaubriand : une biographie, t. I : 1768-1793, Les orages désirés, Paris, Gallimard, 1979, 436 p.

Rémond, René, Les États-Unis devant l’opinion française, 1815-1852, Paris, A. Colin, 1962, 2 vol.

 

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