La Troupe du Jour, théâtre professionnel francophone de Saskatoon

par Forsyth, Louise H.

Les Vieux péteux, 2008

Un théâtre francophone amateur existe en Saskatchewan dès les premiers peuplements francophones dans la province au début du XXe siècle. Toutefois, c'est seulement depuis 1985 qu'y existe une troupe professionnelle francophone. La Troupe du Jour s'est donné comme mission originale de devenir un centre de création dans l'Ouest canadien. Elle a ainsi participé à la formation d'une communauté d'artistes fransaskois. Au fil de son histoire, cette troupe a produit de nombreuses créations originales ainsi que des œuvres classiques du vaste répertoire théâtral de la francophonie. La Troupe du Jour a été intronisée au Margaret Woodward Theatre Hall of Fame en 2003.


Article available in English : La Troupe du Jour, Saskatoon’s Professional French-Speaking Theatre Company

 

Faire du théâtre francophone dans l'Ouest canadien

Ian C. Nelson

Le théâtre amateur a d'abord été organisé autour des paroisses et des écoles dès l'arrivée des premiers colons au début du XXe siècle. L'Unithéâtre de l'Université de la Saskatchewan sera la première troupe francophone de la Saskatchewan. Sous l'initiative de Ian Nelson, cette troupe se consacrera à la mise en scène du répertoire des grands classiques du théâtre français. En 1985, la Troupe du Jour est fondée sous l'impulsion d'un groupe d'anciens étudiants (NOTE 1). La nouvelle troupe débute en tant que théâtre communautaire fransaskois. Depuis, la Troupe du Jour assure que le public francophone et francophile de Saskatchewan puisse assister chaque année à des spectacles variés et de qualité donnant ainsi une voix et une scène aux auteurs et comédiens fransaskois. Dès sa première saison, la Troupe du Jour respecte le mandat que ses fondateurs et fondatrices se donnèrent, soit d'encourager la création, la formation, la production et la diffusion d'un théâtre francophone en Saskatchewan. Elle devient ainsi un reflet sincère de la perspective unique des fransaskois sur la société. Elle parvint à attirer le public et acquit rapidement une nature collective, caractéristique d'un théâtre ancré dans son milieu culturel, dans ce cas, proprement fransaskois. Les représentations de la Troupe du Jour deviennent également des occasions pour les membres de la communauté de socialiser et de créer une communauté vibrante. De plus, par son caractère itinérant, la troupe s'imprègne de la diversité des francophones de la province et participe étroitement à l'émergence d'une culture théâtrale originale. Le succès de la Troupe du Jour, qui dure depuis maintenant 23 ans, en témoigne d'ailleurs de façon éloquente.

Logo de la Troupe du Jour

La Troupe du Jour se donna très tôt la «mission de devenir le centre de création théâtrale dans l'Ouest canadien.» Par conséquent, le programme de chaque saison offre au moins une pièce originale d'un auteur des provinces de l'Ouest. La Troupe du Jour appuie aussi les dramaturges en organisant des ateliers, des festivals et des lectures dramatiques, en encourageant le Cercle des écrivains, et en facilitant la publication des textes théâtraux. Ces activités diverses participent directement à la diffusion et à la promotion de la langue française. Il s'agit d'une contribution particulièrement importante à la vitalité et à la pérennité de la culture d'expression française en Saskatchewan.

Les tournées de la troupe dans les écoles de la province font d'ailleurs partie intégrante de sa programmation annuelle. Celle-ci comporte par ailleurs deux scènes. La première, à laquelle il est possible de s'abonner, comporte généralement quatre spectacles : une nouvelle création fransaskoise, une pièce issue des classiques français ou québécois ou du répertoire international ainsi qu'un spectacle itinérant, et une ou plusieurs pièces pour jeunes publics. La scène secondaire est conçue comme un lieu de rencontre entre les auteurs et comme une tribune pour le programme de formation provinciale qui s'adresse aux troupes de théâtre scolaires et communautaires. La Troupe du Jour entreprend en outre des tournées dans de nombreux endroits de la Saskatchewan. L'intronisation de la Troupe au Margaret Woodward Theatre Hall of Fame en novembre 2003 (soulignons qu'il s'agit de la première compagnie théâtrale à y entrer) démontra de façon remarquable le professionnalisme de cette troupe et de son rôle clé dans la promotion provinciale et nationale du théâtre fransaskois et de la culture francophone de l'Ouest canadien.

 

Une installation laborieuse

Membres de la troupe en répétition

Depuis ses origines, les responsables de la Troupe du Jour ont dû relever le défi de disposer de locaux et de lieux scéniques permanents. La compagnie fut obligée à douze reprises de trouver de nouveaux endroits pour ses bureaux, ses costumes, et ses ateliers de formation et de répétition. Elle s'installa à neuf reprises dans de nouveaux lieux de représentation. Ce réaménagement constant nuisit au désir de la troupe d'affirmer sa présence dans la communauté fransaskoise et de fidéliser son public. Encore aujourd'hui, les membres de la Troupe affrontent courageusement ce défi de taille.

Les premiers spectacles de la Troupe du Jour étaient présentés dans différents lieux. Elle s'installa dans ses premiers locaux en 1987, mais dut quitter ce lieu l'année suivante, faute de fonds. Ce premier théâtre était un ancien salon funéraire dont le plafond bas et le caractère sombre inspirèrent le nom « Théâtre Bas-Côté ». Adopté il y a une vingtaine d'années, on espère aujourd'hui conserver ce nom malgré l'installation dans un autre édifice. Une situation financière améliorée permit à la Troupe du Jour de s'installer dans son deuxième Théâtre Bas-Côté en 1990. L'arrivée la même année de Denis Rouleau comme directeur artistique permit à la compagnie de se transformer en troupe professionnelle (NOTE 2). Cependant, les ennuis financiers recommencèrent en 1996, ce qui obligea la Troupe à quitter son nouveau local pour partager une série de lieux modestes avec d'autres petites compagnies théâtrales de Saskatoon. Aujourd'hui, la Troupe du Jour présente ses spectacles dans un centre paroissial du quartier Broadway. Malgré certains inconvénients, ce centre a l'avantage d'offrir des espaces scéniques connus par les publics de Saskatoon.

Costumière au travail

L'avenir s'annonce plus prometteur : en 2006-2007, une étude de faisabilité indiqua la viabilité d'un projet qui offrirait des espaces professionnels permanents pour des productions théâtrales de qualité. On y trouverait : salle de répétition, costumier, atelier de confection, atelier de construction des décors, entreposage et bureaux administratifs. En 2007, l'annonce d'une levée de fonds insistait sur la «passion» et la «persévérance» nécessaires pour réaliser ce beau projet. Ce sont des qualités dont les gens de la Troupe du Jour n'ont jamais manqué. Le centre de production qu'ils projettent de bâtir ensemble enrichira la communauté francophone et francophile, en plus de contribuer à la diversité culturelle de Saskatoon et de la province.

 

Une programmation reflétant la diversité de la communauté

Laurier Gareau

Depuis ses débuts en 1985, la Troupe du Jour a offert au public plus de 80 spectacles totalisant plus de 700 représentations, dont une quarantaine de créations originales. Elle devait assurer une programmation variée à cause des divers niveaux de maîtrise du français des spectateurs, ainsi que de la diversité de leurs origines. Il y a des francophones originaires de la Saskatchewan, ceux qui sont venus d'Acadie, du Québec et d'autres provinces canadiennes, et d'autres encore qui arrivent de pays francophones du monde entier.

La même diversité se retrouve chez les créateurs. Laurier Gareau, dramaturge talentueux, historien de formation, journaliste et metteur en scène né en Saskatchewan, participe régulièrement aux projets de la Troupe du Jour depuis les premières années. Gareau, comme sa soeur Adrienne Sawchuk, comédienne et auteure de pièces radiophoniques, ainsi que la dramaturge Madeleine Blais-Dahlem, dont la Troupe du Jour crée Les vieux péteux en 2008, doivent leur première formation et première scolarité aux communautés religieuses établies en Saskatchewan. Étant donné l'accès difficile à des œuvres en français en milieu minoritaire, ces productions participent à la promotion de la culture d'expression française. Elles permettent aux jeunes et aux adultes de garder une relation vibrante avec leur culture et leur langue.

Deux frères, 2007

La création de la version définitive de La trahison de Laurier Gareau (1995) marque un point tournant dans l'histoire de la Troupe du Jour en contribuant directement à une réflexion importante sur la relation de la communauté avec l'Église catholique. Cette pièce, suivant les événements tragiques de Batoche en 1885, critique sévèrement le rôle de l'Église catholique dans la défaite des Métis. Avec cette pièce, Laurier Gareau sort des sentiers battus et apporte un regard neuf et incisif sur l'histoire des francophones et des Métis de la province. La compagnie a aussi créé en 2007 la pièce éblouissante Deux frères de David Baudemont, géologue d'origine française, maintenant résident canadien. Il s'agit d'une pièce originale qui témoigne de la grande diversité des auteurs de la francophonie en Saskatchewan.

La diversité du public qu'interpelle La Troupe du Jour est frappante : en plus de tous ces francophones, on compte aussi les francophiles, dont la compréhension du français est extrêmement variable. On ne peut donc s'attendre à ce que tous les spectateurs apprécient les mêmes histoires ou les mêmes pratiques scéniques - ou soient sensibles aux mêmes sujets et aux mêmes niveaux de langage.

Chaque année, le grand défi de la Troupe du Jour est donc d'offrir une programmation qui plaira à ce public hétérogène, qui conviendra au lieu et à la scène dont elle dispose, et pour laquelle on parviendra à se procurer les ressources nécessaires. C'est ce que cette équipe étonnante arrive à faire année après année, les spectacles faisant presque toujours salle comble.

 

Des procédés scéniques au service du fait français

C'est en grande partie grâce aux talents et au dévouement de Denis Rouleau, directeur artistique de la Troupe du Jour depuis 1989, que cette compagnie extraordinaire développa et manifeste encore aujourd'hui ses hautes qualités artistiques et son énergie créatrice contagieuse. Rouleau sut assumer pleinement et joyeusement les contraintes particulières imposées par la pratique du théâtre francophone en Saskatchewan - contraintes dans les domaines de la distribution des rôles, de la scénographie, de l'administration et de la langue de travail. Sous sa direction une compagnie dynamique, quasi visionnaire, émergea.

Exemple de procédé scénique: le surtitrage

La compagnie inventa en cours de route toute une gamme de procédés scéniques qui jouent avec le bilinguisme sans faire de compromis artistiques. Les moyens dont Rouleau et ses collègues se servent pour relever les grands défis auxquels ils font face sont simples et efficaces. Ces moyens plaisent au public et assurent une bonne communication: exercice des langages corporels, dédoublement de comédiens et de comédiennes, accessoires riches en connotations, reprises étonnantes de scènes, éclatement de l'aire du jeu, décors, éclairages et musiques, dont les moyens modestes produisent des résultats inattendus.

Rouleau a toujours évité la facilité tout en privilégiant l'efficacité scénique. Pour élargir encore davantage la gamme des publics qu'elle attire, la Troupe du Jour inaugura en 2007-2008 un système de surtitrage qui permet aux époux et épouses, copines et copains anglophones, d'assister aux représentations en ne perdant pas trop d'éléments du propos.
Les hauts et les bas de la Troupe du Jour mettent en évidence un parcours riche en réflexions théoriques sur ce qui est nécessaire et ce qui est accessoire dans toute pratique théâtrale. Les conditions difficiles auxquelles la Troupe doit faire face font donc de la compagnie une sorte de laboratoire dans les domaines de la dramaturgie, du jeu des acteurs, de la scénographie et de la langue.

 

De fructueuses et nécessaires collaborations

Il faut signaler en terminant que la Troupe du Jour n'aurait jamais pu faire tout ce qu'elle a fait pour favoriser la création théâtrale si elle n'avait pas joui de la collaboration des créateurs fransaskois, dont, pour n'en citer que quelques uns, Laurier Gareau, Raoul Granger, Ian Nelson, Adrienne Sawchuk, etc. Il faut mentionner aussi la capacité de la troupe à établir des collaborations avec d'autres compagnies de théâtre de l'Ouest, tant francophones qu'anglophones. La compagnie a collaboré étroitement avec les troupes francophones suivantes : la Compagnie Oskana de Regina, Le Cercle Molière de Saint-Boniface, L'UniThéâtre d'Edmonton et La Seizième de Vancouver. À Saskatoon, où il y a peu de lieux théâtraux, elle a aussi partagé la scène, de l'équipement et des costumes avec ces compagnies anglophones : Persephone Theatre, 25th Street Theatre, Shakespeare on the Saskatchewan, et la Saskatchewan Native Theatre Company. De plus, les dramaturges associés à la Troupe du Jour ont beaucoup bénéficié des contacts et des liens établis avec le Centre des Auteurs dramatiques de Montréal. La Troupe du Jour a adopté le modèle du Centre des Auteurs Dramatiques en réunissant des dramaturges et d'autres personnes attirées par la rédaction de pièces de théâtre, en faisant lire les textes à haute voix (souvent par des comédiens professionnels) à toutes les étapes de l'écriture, en organisant des lectures publiques, en favorisant les échanges et les traductions, en sauvegardant les manuscrits et les documents qui se rapportent aux spectacles de création. Ceci a permis de forger une communauté d'artistes qui, autrement, n'aurait jamais existé.

Mariage d'la fille Gareau, 2005

Les citoyens et citoyennes de Saskatchewan sont des gens qui aiment se divertir, rire et pleurer, collaborer à des projets artistiques, réfléchir sur ce qui se passe autour d'eux, explorer des questions universelles, affirmer leur liberté et protéger leur mémoire collective - sans être des esclaves de cette mémoire. Ce sont des gens pour qui les horizons sont vastes et ouverts. C'est cette perspective que reflètent les spectacles de la Troupe du Jour.

La publication de quelques-uns de leurs textes de création assure que leur art reste vivant, dans une province où, en 2008, à peine plus de 1,5% de la population s'identifiait comme francophone (NOTE 3). Ce qui est très encourageant, c'est qu'il existe une nouvelle relève de comédiens, metteurs en scènes, musiciens, scénographes, et dramaturges en train de se former, toujours prête à participer aux projets en cours. La Troupe du Jour fournit une excellente formation de base à celles et ceux qui ont l'intention de poursuivre une carrière théâtrale.

En plus d'avoir créé un véritable répertoire théâtral fransaskois, la Troupe du Jour a su développer une étroite relation avec les artistes et la communauté fransaskoise. Grâce à ses collaborations avec les autres troupes anglophones de la province, la Troupe du Jour participe aussi à la vitalité du théâtre en Saskatchewan. Le théâtre francophone n'est ainsi pas marginalisé, mais s'intègre pleinement au réseau provincial en développant par ailleurs une variété d'initiatives théâtrales bilingues. La Troupe a su également constituer des archives imposantes (NOTE 4) relatant son parcours historique et contribuant à la préservation d'une mémoire et d'un patrimoine culturel fransaskois bien vivant.


Louise H. Forsyth
Professeure titulaire émérite
Université de la Saskatchewan

 

 

NOTES

1. L'Unithéâtre de l'Université de la Saskatchewan fut fondé par Ian Nelson et quelques étudiants. Ils choisirent pour leur premier spectacle, en 1985, Huis clos de Jean-Paul Sartre. Ian Nelson – bibliothécaire, comédien, metteur en scène, traducteur – reste encore aujourd'hui l'un des piliers de la Troupe du Jour, où il a fondé le Cercle des écrivains, dont il est le conseiller dramaturgique.

2. Denis Rouleau, Québécois d'origine, est encore directeur artistique de la Troupe du Jour au moment d'écrire ces lignes. C'est sans doute en grande partie grâce à ses riches talents, à son énergie créatrice, à son dévouement et à son courage que la Troupe du Jour a pu suivre son chemin exemplaire et prendre sa place comme compagnie théâtrale professionnelle permanente dans une province où environ 1,5 % de la population se déclare unilingue francophone et un peu plus de 5 % se déclare bilingue francophone et anglophone.

3. Selon le recensement de 2006 de Statistique Canada.

4. Voir la bibliographie sommaire pour le titre de quelques-uns des textes créés par la Troupe du Jour.

 

BIBLIOGRAPHIE

Beaulieu, Anne-Marie, « La Troupe du Jour présente : Deux frères », L'Eau vive, vol. 36, no 6, 15 février 2007, p. 9.

Beaulieu, Anne-Marie, « Deux frères : un spectacle réussi », L'Eau vive, vol. 36, no 9, 8 mars 2007, p. 12.

Blais-Dahlem, Madeleine, Les vieux péteux, pièce inédite, 18 février 2007, 67 p.

Blais-Dahlem, Madeleine, « Foyer », dans Le théâtre fransaskois : recueil de pièces de théâtre, Regina, Éditions de la Nouvelle plume, t. 2, 2007, p. 121-167. Ce tome contient aussi « 5 ans » de David Baudemont, « Le costume » de Raoul Granger et « Mis à part » de Guy Michaud.

Forsyth, Louise, « Les enjeux d'une pratique théâtrale et dramaturgique francophone à Saskatoon : notes pour un historique d'Unithéâtre et de la Troupe du Jour », Revue historique (Regina, Société historique de la Saskatchewan), vol. 11, no 1, octobre 2000, p. 1-10.

Forsyth, Louise, « La Troupe du Jour de Saskatoon : une compagnie-laboratoire », dans Hélène Beauchamp et Joël Beddows (dir.), Les théâtres professionnels du Canada francophone : entre mémoire et rupture, Ottawa, Le Nordir, 2001, p. 135-150.

Gareau, Laurier, « The Betrayal », dans Nancy Bell (dir.), 5 from the Fringe, Edmonton, NeWest Press, 1986.

Gareau, Laurier, Joe Bolduc, Private Eye : quatre pièces pour adolescents, Regina, Éditions de la Nouvelle plume, 2002. Contient « Les aventures de Joe Bolduc, Private Eye » (1987), « Le bad guy et la veuve » (1989), « Un Moose Jaw vaudeville » (1990), « Un nerd comme moi » (1989).

Gareau, Laurier, La trahison, Regina, Éditions de la Nouvelle plume, 2004.

Gareau, Laurier, « Postface », dans Le théâtre fransaskois : recueil de pièces de théâtre, Regina, Éditions de la Nouvelle plume, t. 1, 2006, p. 151.

Gareau, Laurier, « Le festival théâtral Zone : Oyé! Oyé! Fransaskois », Revue historique (Regina, Société historique de la Saskatchewan), vol. 17, no 3, mars 2007.

Le théâtre fransaskois : recueil de pièces de théâtre, Regina, Éditions de la Nouvelle plume, t. 1, 2006. Contient « De blé d'Inde et de pissenlits » de Lorraine Archambault, « Le mariage d'la fille Gareau » de Raoul Granger, « Il était une fois Delmas, Sask... mais pas deux fois! » d'André Roy, avec la participation de Claude Binet.

L'R libre : théâtre et contes urbains, Saint-Boniface, Éditions des Plaines, 2002. Contient « Le cadeau » de Gérard Ducasse, « La grande gravité » de David Baudemont, « L'étrange aventure » de Laurier Gareau, « Les chemins de la mémoire » de Marie-Pierre Maingon, « Foyer » de Madeleine Blais-Dahlem, « Le bal » (conte) de Raoul Granger, « Les coquelicots de Sarajevo » de Hilda Ducasse.

Nelson, Ian, « Préface », dans Le théâtre fransaskois : recueil de pièces de théâtre, Regina, Éditions de la Nouvelle plume, t. 1, 2006, p. i-ii.

 

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