Parc national d'Anticosti

par Brisson, Geneviève

Chute Vauréal, 2002, © Geneviève Brisson

En 2001, la création du Parc national d’Anticosti vient consacrer l’inscription de ce territoire dans le patrimoine naturel québécois. Ce parc comprend le secteur de la chute Vauréal, considéré comme un haut-lieu naturel méritant des mesures de protection et une reconnaissance de l’État. Mais Anticosti ne se résume pas à ses caractéristiques biophysiques. Sa patrimonialisation ne peut s’interpréter sans considérer les représentations sociales qui y sont associées et l’histoire de son peuplement humain. À ce titre, Anticosti devient un exemple des relations inextricables entre l’humain et son territoire, et montre l’importance d’inclure ces éléments dans les processus de protection et de mise en valeur de la nature québécoise.

Article available in English : Anticosti National Park

Le patrimoine anticostien aujourd’hui

Canyon de la rivière Observation, 2001. © Geneviève Brisson

Située dans l’embouchure du golfe Saint-Laurent, Anticosti est une île de dimensions comparables à la Corse, d'une longueur de 222 km et d’une largeur maximale de 56 km. Elle est habitée à l’année par près de 230 personnes qui résident toutes au village de Port-Menier. Plusieurs sont des descendants de familles fondatrices de la communauté anticostienne. De mai à décembre, le territoire est également occupé par des travailleurs saisonniers : des forestiers oeuvrant aux aménagements fauniques et forestiers de l’île et plusieurs travailleurs de pourvoirie. L’économie de l’île est fondée sur les pourvoiries, mais l’exploitation forestière s’y poursuit. Des installations touristiques sont réparties tout autour du littoral, sur des sites habités autrefois par les pêcheurs commerciaux et des gardiens de rivière ou de phare.

Aujourd’hui, plusieurs zones d’Anticosti sont protégées par l’État québécois en raison de leurs caractéristiques biophysiques ou géologiques. Deux réserves de biodiversité ont été constituées sur le territoire : le Grand Lac Salé et la Pointe-Heath(NOTE 1). De plus, un Parc national de conservation a été créé en 2001(NOTE 2). Il préserve la chute Vauréal, le canyon de la rivière Observation et le bassin versant de la rivière Jupiter. Ces zones ont été choisies à cause de leur représentativité de la géomorphologie de l’île et du caractère spectaculaire de leurs paysages.

Parallèlement à ces politiques gouvernementales, la nature anticostienne est mise en valeur de façon plus locale. La Chaire industrielle de recherche présente deux sites qui illustrent les travaux de recherche en cours. Toutes les pourvoiries organisent des visites sur le terrain et des causeries faisant état des aspects paysagers, fauniques et floristiques les plus marquants. Le musée municipal présente une vitrine sur les différents types de fossiles qu’on peut trouver à Anticosti. La pourvoirie SÉPAQ fait de même au site Carleton, tandis que la pourvoirie privée Safari-Anticosti a créé un jardin de sculptures intégrant des pièces géologiques. Enfin, notons que les citoyens ont demandé que le centre d’interprétation du parc Anticosti soit implanté au village afin que soient mieux présentées les caractéristiques géophysiques de l’île(NOTE 3). Le projet final de création du Parc national d’Anticosti n’a toutefois pas inclus cette demande.

Les paysages de l’île d'Anticosti

Près de l'embouchure de la rivière Jupiter, 2003. © Geneviève Brisson

Le paysage anticostien est forestier dans le secteur ouest de l’île, surtout peuplé par des essences de conifères. Il prend la forme de pessières et tourbières à l’est. Plusieurs plantes rares y ont été recensées, dont des orchidées. L’île se présente comme un plateau karstique relevé au nord en falaises. Ensemble calcaire important, elle est stratifiée en couches géologiques porteuses de nombreuses traces fossilifères. L’île est creusée de fjords et de canyons par un grand nombre de rivières. La faune originale (saumon, truite mouchetée, pygargue, goéland, renard, ours) a été considérablement modifiée par l’introduction volontaire d’espèces terrestres au cours du XXe siècle (cerf, orignal, tétras, castor, grenouille léopard) ainsi que par la chasse et la pêche. L’action humaine a amené des bouleversements écosystémiques importants, dont la disparition de l’ours noir et une surpopulation de cerfs, animal emblématique d’Anticosti. Sans prédateur naturel, ce dernier se multiplie à un rythme effréné depuis son introduction en 1905. On en dénombrait récemment 166 000 (NOTE 4). Son broutement empêche la repousse de plusieurs espèces floristiques et compromet également sa survie à long terme. Ce constat, tout comme le fait que le cerf soit un attrait majeur pour les activités de pourvoirie, motive présentement des projets d’aménagement et des recherches scientifiques spécifiques, financées par l’État québécois et le secteur privé.

L’histoire d’Anticosti

L’île d’Anticosti a été d’abord occupée par les nations autochtones des deux rives du fleuve, particulièrement les Micmacs et les Innus (NOTE 5). Ils y séjournaient au printemps pour y chasser l’ours, activité désignant le nom innu de l’île, Natiscotec (NOTE 6). L’île est concédée à Louis Joliet en 1680, en reconnaissance de ses travaux d’exploration. Il y habite avec sa famille et érige un poste de traite à l’ouest de l’île; les bâtiments seront détruits par les Anglais en 1690. Par la suite, ce sont surtout des pêcheurs jerseyais qui s’installent à Anticosti. Plusieurs habitations et des sites de transformation (conserveries de homard) sont bâtis autour du littoral anticostien, mais aucun village n’est créé malgré des tentatives en ce sens. La majorité des colons participant à ces projets sont acadiens et canadiens-français; bon nombre demeureront ensuite sur place.

Anticosti est fortement connotée dans notre imaginaire comme un territoire particulièrement sauvage et isolé (NOTE 7). Au XIXe siècle, Louis-Olivier Gamache contribue à perpétuer cette réputation. Entre 1810 et 1854, la personnalité originale de cet agriculteur et trappeur alimente la chronique, jusqu’à forger la légende du « sorcier d’Anticosti » (NOTE 8). L’île a mauvaise réputation dans le milieu maritime, car elle est associée à de nombreux naufrages. À partir de 1830, le gouvernement canadien y implante d’ailleurs un réseau de phares habités par des gardiens et leurs familles. Plusieurs phares sont automatisés mais toujours en opération.

L’île au XXe siècle

Le pavillon de chasse construit pour Henri Menier à Anticosti, vers 1895. © BAnQ

Malgré l’image de sauvagerie associée à ce territoire, le peuplement humain à Anticosti est bien antérieur au XXe siècle. Un événement oblitère cependant trop souvent ces aspects sociohistoriques : en effet, le discours sur l’histoire d’Anticosti débute fréquemment par l’achat de l’île par Henri Menier, en 1895. Cet épisode représente un tournant important dans l’économie et le peuplement de l’île, mais il marque encore plus profondément l’imaginaire associé à Anticosti, et notamment ses toponymes (NOTE 9).

Riche industriel français et « roi du chocolat », Henri Menier est un utopiste (NOTE 10). Lorsqu’il achète Anticosti, il a l’intention d’en faire un lieu de loisirs pour ses parties de chasse et de pêche. Dans cette perspective, il exporte sur l’île plusieurs animaux et se fait aussi construire un pavillon de chasse qui deviendra un « château » dans le discours local. Ce bâtiment, inhabité à partir des années 1930, sera volontairement incendié en 1953.

Henri Menier désire réaliser un modèle économique autarcique. Avec l’aide de son intendant, George Martin-Zédé, il planifie d’instaurer à Anticosti des colonies de peuplement, des infrastructures (chemin de fer, aqueduc, électricité, services sanitaires), une agriculture « moderne » et l’exploitation industrielle des ressources de l’île (matière ligneuse, hydroélectricité et pêcheries). Pour ce faire, il n’hésite pas à racheter ou à exproprier les concessions privées sur le littoral anticostien. Il entend ainsi établir les bases d’une civilisation dans une nature jusque-là indomptée : « Et quand on songe à ce qu’était l’île à notre arrivée et aux travaux qui ont été faits depuis; (…) on acquiert alors une certitude, c’est que l’effort a été tellement intense; c’est que la prise de possession du territoire par le génie humain est allée si loin qu’il est impossible de reculer maintenant, et que, quoi qu’il arrive dans l’avenir, cette île d’Anticosti, nommée à juste titre la Reine du Golfe, ne pourra plus faire retour à la barbarie. » (NOTE 11).

Matinée de pêche sur la rivière Jupiter © BAnQ

Décédé en 1914, Menier ne réalisera que partiellement ses projets. Ses héritiers vendront le domaine en 1928 à un consortium de papetières canadiennes qui deviendra la Consolidated Bathurst. Ils poursuivront l’exploitation industrielle du bois et développeront une ressource économique parallèle : les pourvoiries pour la chasse et la pêche. Le village demeure la propriété de ces compagnies, de même que le territoire forestier de l’île. Les Anticostiens perdent d’ailleurs le libre accès à la forêt insulaire jusqu’au milieu des années 1980.

Le gouvernement du Québec acquiert Anticosti en 1974, et poursuit les vocations économiques du milieu (NOTE 12). Le ministère du Tourisme, du Loisir et de la Faune gérera l’île et le village jusqu’en 1982, date à laquelle la municipalisation d’Anticosti est revendiquée localement puis acceptée (NOTE 13). L’exploitation forestière périclitant, l’activité touristique se développe, principalement par l’intermédiaire de la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ). Celle-ci occupe plus de la moitié du territoire insulaire et propose des forfaits de chasse, de pêche et de loisirs. Depuis 2001, elle assume aussi la gestion du Parc national d’Anticosti.

La mise en valeur du patrimoine anticostien

Falaise fossilifère, Anse aux Fraises, 2002. © Geneviève Brisson

Alors que certains gestes de mise en valeur se concentrent sur un seul aspect d’Anticosti - par exemple la géologie ou la période Menier -, la plupart ne peuvent éviter de mêler étroitement les aspects biophysiques et sociaux. Ainsi, la pourvoirie Safari-Anticosti offre à la fois des forfaits de chasse et de pêche, une exposition consacrée à l’époque Menier et des visites alliant informations historiques et biophysiques. La SÉPAQ opte pour une approche similaire dans le cadre de ses activités de pourvoirie et de mise en valeur du Parc national Anticosti, même si ce dernier a uniquement une vocation de conservation de la biodiversité.

Depuis le milieu du XIXe siècle, des scientifiques s’intéressent à Anticosti au point de vue de sa géologie (NOTE 14). Cette dimension est encore très présente lorsqu’on évoque l’île comme « un gâteau de fossiles » (NOTE15). Par ailleurs, la flore a fait l’objet de travaux au début du XXe siècle, dont ceux de Jacques Rousseau et de Marie-Victorin (NOTE16). Récemment, des analyses se sont penchées sur l’écosystème anticostien et plus précisément sur les transformations amenées par le cerf de Virginie. Cette espèce est elle-même au cœur de recherches universitaires et gouvernementales (NOTE17).

Ces études scientifiques, de même que leur diffusion dans différents milieux, ont montré l’intérêt du patrimoine naturel insulaire, favorisant ainsi la protection de certaines parties de l’île et son exploitation à des fins touristiques.

Les initiatives de conservation et de mise en valeur du patrimoine anticostien sont variées (NOTE18). Toutefois, elles n’ont pas toutes le même impact dans le milieu local. D’importantes répercussions ont été causées récemment par la création du Parc national d'Anticosti. Cette reconnaissance gouvernementale d’un secteur spécifique de l’île pour des raisons de « nature » entraîne des arguments de « culture » mais aussi des changements dans la société insulaire, y compris dans les rapports au paysage vécus par les résidants et les travailleurs locaux.

Aménagement forestier, secteur de la rivière Jupiter, 2001. © Geneviève Brisson

La rivière et la chute Vauréal sont au cœur du Parc national d’Anticosti. Pourtant la valeur patrimoniale de ce lieu n’a pas toujours été reconnue. Par exemple, entre 1850 et 1930, on se propose d’harnacher la rivière afin de fournir l’électricité nécessaire à des activités commerciales et forestières (NOTE 19). Ce n’est qu’au cours du XXe siècle que la vocation industrielle du territoire d’Anticosti fait place à un statut de paradis de chasse et de pêche et à une représentation romantique de la nature. L’insularité d’Anticosti se prête bien à cet imaginaire, icône d’un lieu vierge de traces humaines, permettant de retrouver l’authenticité et les émois des premiers découvreurs. Cette image est rapidement récupérée par les pourvoyeurs. À la fin du XXe siècle, le souci de préserver Vauréal s’insère dans cette représentation romantique de la nature. La splendeur de sa chute et la richesse de sa pêche en faisant l’emblème d’Anticosti, il devient nécessaire de préserver ces attributs contre l’exploitation forestière ayant lieu sur l’île. Le parc initialement planifié n’intègre que ce secteur et procède d’une évaluation basée à la fois sur des représentations romantiques et sur l’idée d’une raréfaction de la nature, dont il importe de conserver des témoignages intacts. Notons toutefois que la forêt du Parc national a fait l’objet de coupes forestières importantes au XXe siècle et que le cerf y est très présent, ce qui en a modifié l’écosystème. Autrefois sapinière, ce milieu est maintenant peuplé d’épinettes (NOTE 20).

Débats et conséquences de la « mise en parc » d’Anticosti

"Chevreuil" ou Cerf d'Anticosti, Pointe-Nord, 2002. © Geneviève Brisson

La volonté de protéger le patrimoine naturel de l’île d’Anticosti est le fait de groupes environnementaux nationaux et régionaux. Il ne s’agit pas d’un mouvement issu de la communauté locale et le choix du site du Parc ne fait d’ailleurs pas l’unanimité, tant auprès de la population anticostienne que de certains scientifiques. Des citoyens ont proposé que l’aire protégée préserve aussi des sites historiques significatifs de la communauté anticostienne. Cette proposition a été refusée mais non sans avoir créé des scissions locales, principalement en raison des interdictions d’accès et de chasse qu’entraînait la « mise en parc ». Ces mesures de protection gouvernementales érigent d’ailleurs des barrières difficilement acceptables pour les citoyens, qui perdraient à nouveau le libre accès au territoire insulaire.

Ce processus de reconnaissance d’un patrimoine anticostien n’a donc pas été fédérateur. D’une part, il a créé des tensions et des conflits sur les usages réels ou projetés, le même territoire étant investi de significations et de fonctions très variées. Il n’a pas réussi non plus à intégrer les significations locales et nationales du territoire, malgré la présence d’un discours de développement durable laissant une place importante aux dimensions sociales et communautaires. La population locale ne se reconnaît pas dans le nouveau parc créé et ce territoire est passé dans le patrimoine national sans représenter tout l’imaginaire anticostien. Malgré la richesse et la charge symbolique importante d’Anticosti pour toutes les dimensions du patrimoine québécois, l’image de l’île se résume donc encore une fois à une « nature sans culture ».


Geneviève Brisson, Ll.B. Ph.D.

Anthropologue

 

NOTES

1. Québec, Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, « Réserve écologique du Grand-Lac-Salé », Biodiversité. Aires protégées : terres publiques [en ligne], http://www.mddep.gouv.qc.ca/biodiversite/reserves/grand_lac-sale/res_54.htm, consulté le 31 octobre 2007.

2. Québec, Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, « Réserve écologique de la Pointe-Heath », Biodiversité. Aires protégées : terres publiques [en ligne], http://www.mddep.gouv.qc.ca/biodiversite/reserves/pointe_heath/res_04.htm, consulté le 31 octobre 2007.

3. Municipalité de L’Île-d’Anticosti, Mémoire présenté à M. Guy Chevrette à l’occasion des audiences publiques sur le projet de parc de la rivière Vauréal, 1999.

4. François Potvin, Pierre Beaupré et Christian Dussault, La population de cerfs de l'île d'Anticosti : élaboration de modèles densité-habitat et prévisions pour l'horizon 2000-2100, Québec, Chaire de recherche industrielle CRSNG-Produits forestiers Anticosti, Université Laval, 2006, 45 p.

5. Pour une approche historique de l’île, consulter Pierre Frenette (dir.), Histoire de la Côte-Nord, Québec, Institut québécois de recherche sur la culture, 1996; Donald MacKay, Le paradis retrouvé : Anticosti, Montréal, La Presse, 1983; et Louis-Edmond Hamelin, « Mythes d’Anticosti », Recherches sociographiques, vol. 23, nos 1-2, 1982, p. 139-162.

6. Québec, Commission de toponymie, Noms et lieux du Québec, 2e éd., Sainte-Foy (Qc), Publications du Québec, 1996 [1994].

7. Geneviève Brisson, La capture du sauvage. Les transformations de la forêt dans l’imaginaire québécois : le cas d’Anticosti (1534-2001), thèse de doctorat, Université Laval, Québec, 2004, 475 f.

8. Robert Choquette, Le sorcier d’Anticosti et autres légendes canadiennes, Montréal, Fides, 1975.

9. W. P. Anderson, La nomenclature géographique de l'île Anticosti, province de Québec, accompagnée d'une carte nouvelle de l'île et d'un index alphabétique des noms, Ottawa, F. A. Acland, imprimeur de Sa Très Excellente Majesté le roi, 1923.

10. Gérard Messence et Bernard Logre, Chocolat Menier : évitez les contrefaçons!, Paris, Éditions du May, 2005, 191 p.

11. Joseph Schmitt, Monographie de l'île d'Anticosti (golfe Saint-Laurent), Paris, Plon-Nourrit, 1904, p. 347.

12. Geneviève Brisson, « L’État et la forêt : une appropriation de l’espace sauvage à l’île d’Anticosti », dans Frédéric Lasserre et Aline Lechaume (dir.), Les territoires pensés : représentations territoriales au Québec, Québec, Presses de l'Université du Québec, 2003, p. 179-192.

13. P. Ayotte et G. Galipeau, Aspirations de la population de l’île d’Anticosti, Québec, Ministère des Affaires municipales, 1974.

14. Les travaux de James Richardson (1856), de Hyatt, Verukk et Shaler (1861), de Laflamme (1900) et de Scuchert et Twenhofel (1908, 1928) ont contribué à mettre en valeur cet aspect. Voir Pierre Frenette (dir.), op. cit., p. 413.

15. L’expression est entre autres présente dans Yves Ouellet et Alain Dumas, Anticosti : l’éden apprivoisé, Outremont (Qc), Trécarré, 2000.

16. Jacques Rousseau, Notes sur l'ethnobotanique d'Anticosti, Montréal, Jardin botanique de Montréal, 1948; Marie-Victorin (Conrad Kirouac) et Rolland Germain, Flore de l’Anticosti-Minganie, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, 1969, 523 p.

17. La Chaire industrielle Anticosti canalise ces travaux, menés pour la plupart par la Faculté de foresterie et le Département de biologie de l’Université Laval et par des chercheurs gouvernementaux du ministère des Ressources naturelles et de la Faune.

18. Geneviève Brisson, « Consulter le public et intégrer le paysage vécu : le rendez-vous manqué du parc de conservation d’Anticosti », Études canadiennes / Canadian Studies, n° 62, 2007, 17 p.

19. Joseph Schmitt, op. cit.; Paul Combes, Exploration de l'île d'Anticosti : rapport de M. Paul Combes, Paris, J. André, 1896.

20. Société de la faune et des parcs du Québec, Parc national d’Anticosti : plan directeur, Québec, Direction de la planification des parcs, Société de la faune et des parcs du Québec, 2004, 52 p.

 

BIBLIOGRAPHIE

Brisson, Geneviève, La capture du sauvage. Les transformations de la forêt dans l’imaginaire québécois : le cas d’Anticosti (1534-2001), thèse de doctorat, Université Laval, Québec, 2004, 475 f.

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Nash, Roderick, Wilderness and the American Mind, New Haven (Conn.), Yale University Press, 1982.

Roper, Edward, Ice Bound or The Anticosti Crusoes, Londres, S. W. Partridge, n. d.

 

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  • L’île d’Anticosti (Film muet) Ce film fait découvrir les richesses naturelles qui caractérisent l’île d’Anticosti. Des scènes aériennes montrent ses falaises et ses lacs, ses canyons et ses chutes. Il présente aussi une variété d’oiseaux, d’animaux terrestres et d’animaux marins qui habitent l’île, dont le cerf de Virginie (chevreuil), emblème de l’île d’Anticosti. On découvre aussi ses lieux habités en hiver et en été.
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