Métier d’ébéniste au Québec

par Dubord, Céline

Artisan ébéniste fixant le bras d'une chaise. Image fixe de l'Office national du film (ONF) tirée du film se trouvant en document complémentaire.  © ONF et Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française.

L’ébénisterie artisanale est un des métiers d’art qui a traversé les siècles, les guerres et les révolutions industrielles, pour parvenir, presque miraculeusement, jusqu’au troisième millénaire. L’ébénisterie québécoise, bien que jeune, plonge pourtant ses racines dans des traditions anciennes. Comme nos ancêtres ont dû apprivoiser l’immensité de notre territoire, dès le début, les premiers ébénistes québécois ont dû apprendre à se suffire à eux-mêmes et à compter sur leur propre détermination. L’adaptation, la dextérité, la patience, la débrouillardise, l’habileté et la volonté de bien faire deviendront des caractéristiques propres à nos pionniers. Chaque meuble ancien québécois témoigne donc de l’adaptation de cette collectivité à toutes les époques de sa courte existence.

 

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L’évolution du titre désignant le métier d’ébéniste

La transmission des savoirs et des techniques artisanaux dans le monde préindustriel a toujours été assurée par des dispositifs comme le compagnonnage, et ce, dès l’établissement des premiers villages, il y a plusieurs milliers d’années. Il en est ainsi pour tous les métiers d’art, qu’ils utilisent le feu (verre, céramique, métaux, etc.) ou le bois (charpenterie, menuiserie, sculpture, ébénisterie, marqueterie, etc.). L’évolution des techniques et des matériaux ainsi que celle des goûts et des besoins ont fait en sorte qu’avec le temps, de nouveaux métiers sont apparus tandis que d’autres ont disparu.

Le travail du bois s’est pendant longtemps cantonné à la construction de grosses œuvres, sous forme de pièces massives. On peut donc penser que ce sont les charpentiers qui fabriquèrent les premiers meubles.

Nicolas l'Armessin, Habit de Menuisier Ébéniste. © Musée Stewart

L’appellation de huchier-menuisier apparaît officiellement à Paris le 4 septembre 1382. Jusqu’au XVe siècle, les rois, les nobles et les grands bourgeois passaient leurs commandes de meubles à ce corps de métier afin d’accroître la somptuosité de leurs possessions et, plus particulièrement, d'améliorer leur qualité de vie. Vers 1475 apparaît l'appellation de menuisier, que l’on donne alors à ceux qui se consacraient à la fabrication des meubles et à l'aménagement intérieur de l'habitation. On distinguait alors deux types de charpentiers : les charpentiers de grande cognée, tirant leur nom de la cognée (hache), leur principal outil de façonnage, spécialistes dans l'exécution de l'ossature des habitations, et les charpentiers de petite cognée, s'adonnant à des travaux plus menus et qui, de ce fait, étaient également nommés huchiers-menuisiers.

C’est au XVIe siècle que les spécialisations se précisent. Il y a le menuisier en bâtiment, spécialiste des applications du bois à l'aménagement des habitations, et le menuisier en meubles. Au siècle suivant, les huchiers cédèrent leur place aux menuisiers de l’époque, c’est-à-dire aux charpentiers de petite cognée.

À cette époque, en raison du développement du transport maritime, en plus du chêne et du noyer, qui étaient les bois d’œuvre traditionnels du meuble, s'ajoutent les bois exotiques, comme l’ébène. C'est également du travail de l'ébène que naît la désignation de ceux qui le travaillaient sous le nom de « menuisiers en ébène », laquelle s'est rapidement simplifiée en « ébénistes ». Donc, au sens classique du terme, l’ébéniste est l’héritier des artisans qui ont travaillé l’ébène au XVIe siècle, puis le placage de cette même essence de bois aux XVIIe et XVIIIe siècles.

En 1744, les statuts de la corporation des menuisiers, confirmés par Louis XV, officialisaient la communauté des « Maîtres menuisiers ébénistes » et rappelaient l'obligation pour ceux-ci de marquer leurs ouvrages. Ces marques particulières se complétaient parfois des initiales J M E qui signifiaient « jurés menuisiers ébénistes ».

De nos jours, au Québec, le titre d’ébéniste est partagé en deux appellations d’emploi : apprenti(e) ébéniste et artisan(e) ébéniste. On ne doit pas confondre ces appellations d’emploi avec les titres de charpentier-menuisier, contremaître des ébénistes ou opérateur de machines à travailler le bois.

Le développement de la production de meubles

Commode canadienne en pin teint, présentant à la fois des caractères d'inspiration française et anglaise, vers 1770-1800. © ROM

L’ébénisterie québécoise tire principalement ses influences de la France, qui a colonisé le territoire pendant 150 ans, de l’Angleterre, qui a conquis la Nouvelle-France en 1760, et des États-Unis, surtout à partir de 1780. L’histoire des métiers et savoir-faire du Québec débute donc avec la colonisation de l’Amérique par la France. Elle est caractérisée par une dépendance envers la mère patrie et une faiblesse de l’économie de la Nouvelle-France. Jusqu’en 1760, l’influence française sera directe. Les échanges réguliers avec la France joueront sur bien des plans, notamment celui du mobilier. Les meubles sont fonctionnels, solides et utiles.

Des débuts de la colonie jusqu’à environ 1870, la confection du mobilier est essentiellement domestique et se partage entre les menuisiers, les charpentiers et autres artisans du bois. La production est avant tout fonctionnelle, simple, sobre, se faisant à la pièce et sur commande. Les artisans tirent leur inspiration des meubles européens importés par la bourgeoisie.

Au début du XIXe siècle, conséquence de l’expansion démographique et de l’essor de la colonie, la production à petite échelle commence à poindre selon les besoins d’une population plus prospère. La fabrication de meubles subit des transformations majeures et la demande connaît une augmentation substantielle, ce qui entraîne la mutation graduelle de certains ateliers artisanaux (employant quelques personnes) en fabriques (plus de cinq employés). Le mobilier est encore fabriqué manuellement, à la différence que sa vente permet un revenu d’appoint à la famille.

Publicité de M. A. Bélanger, ébéniste, L'Opinion publique, 1870. © Bibliothèque et Archives Canada

Après le premier quart du XXe siècle, on assiste à l’essor de la production commerciale, essor lié au travail qui se fait dans les fabriques. Par exemple, la manufacture de meubles de William Drum (1808-1876) voit le jour en 1832 à Québec. De 1860 à 1870, Drum fabrique des chaises de type Hitchcock, en bois peint au pochoir; il produit environ mille chaises par semaine, à assise paillée ou cannée. De plus, il exécute le mobilier de la suite du prince de Galles à Québec en 1860, ainsi que l’ameublement de Rideau Hall, résidence du gouverneur général du Canada à Ottawa. Deux ans plus tard, il réalise l’ameublement de la Banque nationale sise sur la rue Saint-Pierre, à Québec. En 1873, la fabrique de William Drum compte 200 employés.

Principal concurrent de Drum, Philippe Vallière (1832-1919) mise sur un établissement plus modeste qui se spécialise dans le meuble fin et de grand prix. Il a 97 employés, dont 10 femmes. Son entreprise siège rue Saint-Vallier, à Québec. En 1871, il approvisionne les marchés de Montréal, des Cantons-de-l’Est et du Nouveau-Brunswick. En 1889, son rayonnement s’étend à l’est au-delà de l’Île-du-Prince-Édouard et à l’ouest dans toutes les provinces. Il a meublé les appartements de la suite vice-royale à la Citadelle de Québec et, en 1883, ceux du Château Frontenac. À la même époque, François Gourdeau est aussi meublier-bourreur et propriétaire de la manufacture qui porte son nom, située près de l’escalier de la côte d’Abraham à Québec. En 1870, en plus des meubles, il offre des services de confection de rideaux, de matelas et lits de plumes, de paillasses à ressorts et de paillasses piquées, de pose de prélarts et de fabrication de corniches.

Représentation d'un intérieur bourgeois confortable, Le Monde illustré, 1900. © BAnQ

Du côté de la métropole, Owen McGarvey (vers 1821-1897), d’origine irlandaise, considéré comme le plus grand fabricant de meubles de Montréal, s’installe définitivement en 1863 au coin des rues McGill et Notre-Dame. Il est spécialisé dans la fabrication de secrétaires et de bibliothèques et conçoit de 12 000 à 15 000 meubles par année. Enfin, notons que le membre fondateur de l’Institut des artisans de Montréal, John Hilton, est fabricant de meubles et exporte 40 % de sa production de Gaspé à Sarnia. Il a conçu l’ameublement des aubergistes Vardon et Hogan de l’Hôtel Ottawa. Le rayonnement des artisans du Québec s’avère donc important.

Ces grandes fabriques comptaient généralement de un à cinq étages et leur production s’effectuait en plusieurs étapes. Le meuble devient alors standardisé et fabriqué par un ensemble d’artisans, les apprentis se convertissant en travailleurs salariés.

Dès lors, les artisans à bout de souffle doivent lutter contre l’industrie du meuble. Les consommateurs délaissent les produits d’ébénisterie artisanale, préférant les produits manufacturés. La fabrication de meubles entre dans l’ère industrielle et sa croissance est plutôt lente jusqu’aux années 1920.

L’âge d’or de l’ébénisterie québécoise

Façade de l'École du meuble de Montréal. © ONF et Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française.

Certaines initiatives viennent heureusement donner un coup de pouce aux artisans du meuble. En 1937, le gouvernement du Québec lance son grand inventaire des ressources naturelles. Gérard Morisset et Jean-Marie Gauvreau s’attaqueront à l’inventaire du patrimoine artistique. Cette même année, Athanase David, secrétaire de la province, fonde une institution majeure pour le développement des artisans de métier : l’École du meuble de Montréal. Jean-Marie Gauvreau, formé en France à l’École Boulle, en sera le premier directeur. À partir de ce moment, l’industrie du meuble se développe rondement.

Jusqu’en 1945, l’institution connaît un véritable âge d’or en raison de la qualité exceptionnelle de ses enseignants. Les efforts de Jean-Marie Gauvreau et de ses élèves vont faire école en insufflant une nouvelle dynamique contemporaine. La modernité, représentée par des artistes phares tels que Marcelle Ferron, Charles Daudelin et Alfred Pellan, donne une impulsion aux métiers d’art, qui s’épanouissent. La confection de meubles bénéficie de ce développement et devient très importante au début des années 1950.

Survivre à l’époque des « meubles en kit »

De 1975 à 1985, la concurrence provenant des produits d’exportation est forte. La crise économique des années 1980 entraîne une chute radicale de la production de mobilier. Les artisans doivent trouver de nouveaux créneaux ou accepter de disparaître.

Fauteuil « Pernilla » réalisé en 1974 par Bruno Mathsson (1907-1988). © Les Arts décoratifs, tous droits réservés.

Face à toutes ces pressions, l’artisan créateur tente de ne plus opposer le passé et le présent, la main et la machine : celles-ci s’allient pour créer des produits en petite série. Les deux types de production se complètent, chacune répondant à des besoins différents de consommation. Pendant les dix années suivantes, c’est le plus souvent sur commande que l’artisan créateur exerce son art. En raison du goût de leur clientèle, certains ébénistes restent presque toujours cantonnés dans la reproduction de meubles anciens. D’autres se spécialisent dans un style : Louis XIV, Louis XV, Empire, par exemple. D’autres encore feront de l’ébénisterie artisanale. L’artisan créateur devient entrepreneur et engage du personnel entraîné et qualifié. Le savoir se transmet dès lors d’enseignant à élève.

La détérioration de l’économie force l’émergence d’associations regroupant les artisans des métiers d’art. Les groupes d’intérêts spécialisés comme le Conseil des métiers d’art, l’Association du patrimoine vivant, des centres de formation professionnelle, des universités, des centres d’interprétation, des musées déclenchent des opérations de sauvegarde pour assurer la pérennité aux techniques et savoirs ancestraux.

Le Conseil des métiers d’art obtient en 1988 la reconnaissance officielle comme organisme chargé de défendre les droits d’auteur des artisans créateurs dans le cadre de toute activité de diffusion. Quatre ans plus tard, les métiers d’art sont reconnus comme une industrie culturelle à part entière et, à partir de 1994, les représentants des métiers d’art peuvent siéger au conseil d’administration de la Société de développement des entreprises culturelles.

L’art de l’artisan ébéniste

Élève de l'École du meuble réalisant une aquarelle en prenant une chaise pour modèle.  © ONF et Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française.

En quoi consiste le savoir-faire qui distingue l’artisan ébéniste ? Qu’entend-on par « ébénisterie d’art » ? La nature du travail de l’ébéniste est de fabriquer et de réparer des meubles ou des objets meublants en bois, en dérivés du bois ou autres matériaux composites. Dans la production de l’ébéniste, on distingue deux catégories de meubles : le meuble courant et le meuble d’art. Cependant la démarcation précise entre l’ébéniste dit « d’art » de celui qui ne l’est pas reste difficile à déterminer.

Comme tous les métiers d’art, l’ébénisterie d’art est le dernier maillon d’une chaîne brisée par la société de consommation, dans laquelle il fait presque figure d’anachronisme. Pour assurer une certaine rentabilité, l’ébéniste doit produire les meubles rapidement et à des prix concurrentiels, des meubles pour lesquels certaines parties sont souvent données à faire en sous-traitance (finition, marqueterie, sculpture, etc.). C’est pourquoi il est fréquent que le prix de revient d’un meuble dit « d’art » soit inférieur à sa valeur réelle. Rares sont les ébénistes qui se consacrent uniquement à la création contemporaine. Bref, la principale difficulté que connaît l'ébéniste réside dans le fait qu'il est à la fois créateur et fabricant, artiste et entrepreneur.

Un savoir-faire à renouveler et à protéger

Petits meubles Bambou, créations de Chantal Bonnant, Prix du jury 2007 de l'Exposition annuelle de l'Institut québécois d'ébénisterie

De nos jours, les ébénistes œuvrent dans des industries de confection ou de réparation de mobiliers, dans le domaine de la construction, pour des entrepreneurs en ébénisterie où ils sont travailleurs autonomes. Ils assument de nombreuses tâches, depuis l’évaluation du coût des matériaux jusqu’à la finition des meubles. L’ébéniste est en outre capable de réparer et de restaurer des meubles neufs et anciens. Mais avec l’explosion des technologies, les artisans doivent lutter sans cesse pour être connus et reconnus.

Les progrès technologiques en matière d’information et de communication amenés par la mondialisation influencent en effet la culture de deux façons contradictoires. D’un côté, ces nouveaux outils favorisent l’épanouissement des formes traditionnelles et une distribution élargie des données et des produits. Les artisans ont ainsi accès à une multitude de produits provenant de partout dans le monde et Internet leur offre une formidable vitrine pour exposer leurs œuvres. D’un autre côté, la mondialisation représente une menace d’uniformisation des formes d’expression, des idées et des valeurs, à la grandeur de la planète. Les artisans créateurs sont donc forcés de réinventer et de personnaliser leur production.

Heureusement, on assiste actuellement à un renouveau d’intérêt pour l’artisanat et les produits du terroir : ainsi non seulement les préretraités et retraités québécois achètent-ils ces produits personnalisés, mais ils veulent aussi, dans leurs temps libres, apprendre à les fabriquer.

Nous sommes tous conscients maintenant que la pollution amène le réchauffement de la planète et menace la biodiversité et le patrimoine génétique. Nous savons aussi que si nous ne perpétuons pas l’usage de la langue, il sera difficile de la garder. Il en va de même pour les métiers d’art. Il est primordial, pour les conserver bien vivants, que l’on mette en place les conditions qui vont permettre qu'on continue à les exercer et qui inciteront les artisans à les faire prospérer.


Céline Dubord
Ébéniste, présidente et directrice par intérim de l’Institut québécois d’ébénisterie

 

BIBLIOGRAPHIE

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Vidéo
  • Fabrication de meubles (Film muet) Ce film présente une exposition de meubles anciens tenue au Château Ramezay, à Montréal, en 1963. On voit également l’École du Meuble de Montréal, en 1947, où des étudiants réalisent des chaises dans les ateliers. On montre les différents types de bois utilisés, les croquis de meubles différentes techniques de fabrication. Les dernières images présentent divers styles de meubles produits à différentes périodes du XXe siècle.
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