Tintamarre, une nouvelle « tradition » en Acadie

par Labelle, Ronald

Le Tintamarre de Caraquet, 15 août 2006. L'Acadie Nouvelle

Chez les Acadiens des Provinces maritimes, le 15 août est marqué chaque année par le Tintamarre, une grande fête où les gens se rassemblent pour traverser leur communauté en produisant un grand bruit collectif avec des instruments improvisés, exprimant ainsi leur fierté acadienne. Cette pratique est devenue un symbole identitaire, au même titre que le drapeau tricolore et l’hymne Ave Maris Stella, et constitue un élément important de l'image de l'Acadie présentée à l'extérieur des Maritimes. Alors que les autres symboles de l’Acadie doivent leur origine à une prise de conscience qui eut lieu pendant la seconde moitié du XIXe siècle, le Tintamarre a la particularité d’être un phénomène relativement nouveau, remontant au tournant des années 1970-1980.


Article available in English : Tintamarre: a New Acadian “Tradition”

1979 : premier Tintamarre à Caraquet

C'est à Caraquet au Nouveau-Brunswick qu'a lieu le plus grand Tintamarre annuel. Le 15 août, la rue principale de cette petite ville qui abrite les sièges sociaux de plusieurs organismes acadiens est fermée à la circulation et elle se remplit de milliers de personnes aux costumes fantaisistes, faisant du vacarme avec des instruments improvisés. La célébration du Tintamarre a pris de telles proportions à Caraquet que le premier ministre de la province se voit même obligé d'y faire acte de présence(NOTE 1). Comme des milliers de touristes se rendent maintenant à Caraquet le 15 août, les retombées économiques de la fête sont aussi devenues importantes.

Le Tintamarre de Caraquet, 15 août 2006. L'Acadie nouvelle.

Un touriste qui arriverait à Caraquet le 15 août aurait l'impression que le Tintamarre constitue une tradition ancrée profondément dans l'esprit des Acadiens. Pourtant, cette « tradition » annuelle ne remonte qu'à 1979. Cette année-là, dans son édition du 15 août, le journal L'Évangéline lança l’invitation suivante aux fêtes populaires marquant le 375e anniversaire de l'Acadie :

« Les activités [...] connaîtront sûrement leur point culminant à 18 h « tapant » alors que l'Acadie toute entière résonnera de bruits de tous genres dans le cadre du « tintamarre », également connu sous le nom de « charivari ». Tous les Acadiens sont invités à participer au tintamarre pour remplir l'air de bruits de toute sorte : cloches, klaxons, chants, cris, tout instrument bruyant, etc. Le vacarme général démontrera la joie et la solidarité des Acadiens en ce jour de leur fête nationale(NOTE 2). »

En 1979, on n’avait pas oublié l’ancienne coutume du charivari au Nouveau-Brunswick et l'idée de se rassembler pour faire du tapage n'était donc pas étrangère aux Acadiens. Le charivari ou « chavari » a toujours été un événement local organisé spontanément en guise de protestation, le plus souvent lors d'une noce. Par contraste, l'invitation à participer au Tintamarre s'adressait à tous les Acadiens, dans un contexte de réjouissance collective.

1955 : les origines du Tintamarre contemporain

Avant 1979 avait eu lieu un autre Tintamarre, qui a sans doute servi d'inspiration à celui de 1979. C'était à Moncton dans le cadre des grandes manifestations organisées par l'archidiocèse pour marquer le 200e anniversaire de la Dispersion des Acadiens(NOTE 3). Mgr Norbert Robichaud avait émis une feuille d'instructions officielles, dont voici un extrait :

« Mercredi, le 10 août à 7 heures du soir, les cloches de toutes les églises sonneront pendant deux minutes pour annoncer l'ouverture officielle des fêtes du bicentenaire acadien. Dès que les cloches commenceront à sonner, chaque famille se mettra à genoux, dehors, devant sa maison, et récitera à haute voix la belle prière du bicentenaire. Une fois la prière terminée, on fera pendant plusieurs minutes, un joyeux tintamarre de tout ce qui peut crier, sonner, et faire du bruit : sifflets de moulin, claxons [sic] d'automobile, clochettes de bicyclettes, criards, jouets, etc. »

L'ouverture des fêtes du bicentenaire devant la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption à Moncton comprenait discours, prières, fanfares, danses folkloriques, cloches d'église et un « tintamarre ». Au cours de la cérémonie d'ouverture résonnèrent pendant cinq minutes des sirènes, klaxons d'auto, clochettes et instruments bruyants de toute sortes(NOTE 4). Ce premier Tintamarre a rassemblé environ 5 000 personnes. Voici comment le journaliste et futur politicien René Lévesque l’a décrit sur les ondes du réseau national de Radio-Canada, alors qu’il assistait en direct à l’événement :

« Ici à Moncton et dans toute l'Acadie, c'est l'heure du tintamarre. Ça [les auditeurs pouvaient aussi l’entendre], c’est le joyeux tintamarre qui résonne… partout où il y a un descendant des déportés de 1755... Il y a également la musique militaire, la fanfare de l'Assomption de Moncton qui fait des flonflons avec ses cuivres. Il y a des petits enfants qui crient... Écoutez encore, c'est la vie de l'Acadie française en 1955, deux siècles après la mort qu'on prévoyait(NOTE 5). »

Une « tradition » réactualisée à la faveur du 375e anniversaire de l’Acadie

Tintamarre à Pointe-de-l'Église, 2007. Linda Guidroux.

On ne trouve aucune mention de Tintamarre dans les années qui suivent 1955, jusqu'à ce que survienne le 375e anniversaire de l'Acadie en 1979. Cette fois-ci le Tintamarre est centré à Caraquet. Cette petite ville, située au cœur de la péninsule acadienne, joue un grand rôle culturel, car c’est le site du Village historique acadien ainsi que du plus grand festival acadien estival. Étant donné que l'Acadie s'est sécularisée depuis les années 1950, l'organisation du Tintamarre ne repose plus sur l'Église catholique en 1979, mais sur la Société des Acadiens du Nouveau-Brunswick, ou SANB.

Selon un des principaux organisateurs, Georges Bourdages, le but était d’encourager la population acadienne à « réaffirmer son identité haut et fort » dans une manifestation ouverte à tous(NOTE 6). Le slogan du 375e anniversaire, « on est venus c'est pour rester », était affiché sur des macarons, des enseignes et des autocollants. Le message transmis par la SANB était que les Acadiens pouvaient se sentir chez eux partout au Nouveau-Brunswick. Bourdages insiste sur le fait que le projet ne prévoyait pas que le Tintamarre soit centré sur Caraquet. L’événement devait être un moment clé de la fête du 375e. On était loin de se douter que le Tintamarre prendrait vite les allures d'une tradition.

Si le Tintamarre est devenu un événement annuel, c'est en grande partie en raison de son éclatant succès à Caraquet en 1979. L'année suivante, la SANB ne coordonnait pas les fêtes du 15 août, mais on organisa de façon spontanée un Tintamarre à plusieurs endroits. On décrit dans L'Évangéline les célébrations de cette année comme des « mini-tintamarres », sauf à Shippagan et Caraquet, où pendant environ une heure, un important défilé a circulé, les participants installés à l'arrière de camions frappant sur des tonneaux avec tout ce qui pouvait faire du bruit, pendant que les résidents sortaient de leurs demeures pour frapper sur des chaudrons(NOTE 7).

À Caraquet, on a vite intégré le Tintamarre au Festival acadien qui se déroule depuis 1962 autour du 15 août. En 1981, lors du centenaire de la fête nationale de l'Acadie, la rue principale de Caraquet a été fermée à la circulation pendant qu'une foule de participants arborant les couleurs de l’Acadie traversaient le village à pied(NOTE 8). On commence l’année suivante à se costumer et à se déguiser pour l'occasion, et le Tintamarre prend de plus en plus l'allure d'un carnaval(NOTE 9).

La diffusion du Tintamarre en Acadie

En 1982, les autres communautés du nord-est du Nouveau-Brunswick emboîtent le pas et le Tintamarre se répand dans la région. Le carnaval de rue ne fait cependant pas partie des mœurs en Acadie et le modèle de Caraquet n'est pas imité partout. À Moncton, par exemple, le Tintamarre se réduisait en 1982 à un simple défilé d'automobiles parcourant, au son des cris et des klaxons, le trajet menant à la ville voisine de Dieppe(NOTE 10).

Le tintamarre de Caraquet, 15 août 2006. L'Acadie nouvelle.

En 1984, l'année où on fêtait le centenaire du drapeau acadien, on parle déjà dans les journaux du « traditionnel tintamarre », même si cette tradition n'existait que depuis cinq ans(NOTE 11). Par la suite, on tente avec difficulté de mobiliser la population dans des régions où l'identité acadienne est moins visible, comme à Campbellton, où à peine 25 personnes se sont rassemblées pour déambuler dans les rues en 1987(NOTE 12).

Le nombre de participants au Tintamarre de Caraquet ne cesse de s’accroître. En 2004, on cite un chiffre de 30 000 participants dans une ville dont la population totale ne dépasse toujours pas 4 500 résidents. En plus de l'afflux de touristes, les gens viennent alors de tout le nord-est du Nouveau-Brunswick pour y fêter le 15 août(NOTE 13). Les organisateurs du Festival acadien encouragent les participants à créer des costumes originaux en offrant plusieurs prix. En 2006, par exemple, des prix étaient offerts dans sept catégories, y compris celles du plus beau chapeau et des meilleures « patentes à faire du bruit »(NOTE 14).

Au cours des années, la pratique du Tintamarre s’étend aussi du nord de la province vers le sud. À Bouctouche, par exemple, un défilé de piétons part du centre-ville pour aboutir sur le site touristique du Pays de la Sagouine, alors qu’à Cap-Pelé, le Tintamarre se limite à un simple défilé d'automobiles(NOTE 15). Depuis 2003, on ferme la rue principale de Moncton à la circulation le 15 août, afin d’encourager la population à participer au Tintamarre, mais avec un succès mitigé(NOTE 16). Dans la ville jumelle de Dieppe, la participation est plus grande, mais le Tintamarre prend là aussi l'allure d'un grand défilé d'automobiles. Il semble plus difficile d'implanter la pratique annuelle du Tintamarre dans le sud de la province, à majorité anglophone, où les Acadiens hésitent toujours à afficher leur identité.

Il y a aussi des endroits où des facteurs religieux font hésiter la population devant la nouvelle pratique du Tintamarre. À Rogersville, le berceau de la fête de l'Assomption(NOTE 17), des messes en plein air au monument l'Assomption marquent la fête nationale depuis 1881, mais on n’y organise toujours pas de Tintamarre.

Mini-tintamarre à Chezzetcook, Nouvelle-Écosse. Ronald Labelle.

À Memramcook, un des foyers de la renaissance acadienne, la fête de l'Assomption a conservé un caractère solennel et le Tintamarre n’a pas réussi à s’imposer. En Nouvelle-Écosse et à l'Île-du-Prince-Édouard, le Tintamarre s’implante aussi avec difficulté. À Pomquet (N.-É.) par exemple, la tradition veut que l’on marche en procession le 15 août avec en tête une statue de la Sainte Vierge. Pas question alors d’une fête de rue à caractère burlesque. La tenue du Congrès mondial acadien dans cette province en 2004 a toutefois favorisé l'organisation d'activités pour marquer le Tintamarre à plusieurs endroits.

Le rôle des intellectuels dans l’affirmation de cette « tradition »

Dans un article au sujet de la fête du 15 août, Herménégilde Chiasson écrivait : « Aujourd'hui encore, si vous demandez aux personnes âgées ce qu'évoque pour elles cette date, elles vous diront leurs souvenirs de fêtes religieuses et de rencontres familiales qui s'y rattachaient(NOTE 18). » À Caraquet, où le Tintamarre a remplacé la messe solennelle comme principale activité marquant le 15 août, on retient quand même un symbole religieux, car les cloches de l'église paroissiale sonnent à 18 heures tapantes, donnant le coup d'envoi au Tintamarre.

Couverture de livre, 1992.

Dans un récent article, Herménégilde Chiasson écrivait au sujet du Tintamarre : « Par déformation, on a fait de cet événement une tradition et les gens sont déçus de ne pas lui trouver un fondement historique, mais ça viendra(NOTE 19). » Bien que les antécédents historiques directs demeurent introuvables, on affirme sans cesse le caractère traditionnel du Tintamarre en se référant à des coutumes comme celle du charivari ou encore celle de tirer des coups de feu en l’air le jour de l’An. Il est certain que les organisateurs du Tintamarre de 1979 s’inspiraient de la coutume du charivari, comme en témoignent les articles de journaux cités, mais il s’agissait pour eux de récupérer des éléments d’une ancienne tradition pour en faire usage dans un nouveau contexte. Si l’on associe aujourd’hui le Tintamarre à des pratiques anciennes, c’est sans doute parce que l’on voudrait croire qu’un peuple qui a célébré 400 ans d’existence a conservé des coutumes de ses ancêtres.

Le Tintamarre est devenu en peu de temps un des principaux symboles de l’identité acadienne. Déjà en 1992, l’essayiste Jean-Marie Nadeau avait intitulé un ouvrage à esprit nationaliste Que le tintamarre commence : Lettre ouverte au peuple acadien(NOTE 20). Dorénavant, quand il est question d’affirmer son appartenance à l’Acadie, le Tintamarre est au rendez-vous, peu importe le moment ou le contexte. En septembre 2006, par exemple, on a tenu à ce que l’inauguration du nouveau programme de formation médicale à l’Université de Moncton soit marquée par un bref tintamarre, expliquant qu’il s’agissait d’une « coutume acadienne ».

Tintamarre de Saint-Liguori, 2007. IREPI.

Le mot tintamarre est entré dans le vocabulaire à tel point qu'il fait maintenant partie de l'image de l'Acadie à l'extérieur des Maritimes. En Louisiane, le Département d’études françaises du Centenary College à Shreveport a depuis 1996 un journal étudiant intitulé Le Tintamarre, auquel s’ajoute une bibliothèque virtuelle des œuvres littéraires franco-louisianaises, la « Bibliothèque Tintamarre »(NOTE 21).

Le Québec prend part à son tour au mouvement. Le village de Saint-Liguori dans Lanaudière – où vivent des descendants de réfugiés acadiens du XVIIIe siècle – a depuis 2001 son festival acadien, la « Fête du tintamarre »(NOTE 22). En 2004, le cinéaste québécois André Gladu a réalisé un long métrage consacré à la vitalité de la culture acadienne qu’il a intitulé Tintamarre : La piste Acadie en Amérique. Même la France se joint au mouvement et le 15 août 2006, une semaine acadienne s’est déroulée à Saint-Aubin-sur-Mer (Calvados), où les organisateurs du Tintamarre ont invité les gens à descendre dans la rue « armés de crécelles, tambours et casseroles »(NOTE 23).

Une adhésion populaire croissante au Tintamarre

Le Tintamarre est donc aujourd’hui une importante tradition annuelle qui symbolise la vitalité de la société acadienne. Pourtant, cette nouvelle « tradition », dont l'origine ne remonte qu'en 1955, doit son existence actuelle à la fête du 15 août en 1979. Cela démontre comment une nouvelle pratique peut très rapidement prendre l'allure d'une coutume ancienne. Il suffit que le peuple se l’approprie et s'y identifie, l'intégrant à ses rituels d'appartenance culturelle. Enfin, les différences marquées qu'on observe dans la célébration du Tintamarre aujourd'hui d'une région à l'autre en Acadie reflètent aussi les variations régionales sur le plan de la mentalité et du mode de vie.


Ronald Labelle

Université de Moncton

 

NOTES

1. L’Acadie Nouvelle, 16 août 1991, p. 3.

2. L'Évangéline,15 août 1979, p. 3.

3. Le terme « Dispersion » des Acadiens permet de souligner qu’en plus des milliers d’Acadiens qui ont été déportés à la fin des années 1750, plusieurs milliers d’autres se sont dispersés pour échapper à la Déportation, soit dans les bois à courte distance de leur lieu d’origine, soit dans des régions plus éloignées comme la vallée du Saint-Laurent, la Gaspésie et l’Île-du-Prince-Édouard d’aujourd’hui. Le terme « Grand Dérangement » évoque aussi l’ensemble de ces bouleversements.

4. L'Évangéline, 10 août 1955, p. 2.

5. Le tintamarre de 1955 à Moncton, « Archives de Radio-Canada», [En ligne] , site consulté le 1er mai 2005.

6. Communication personnelle, 13 mai 2005.

7. L’Évangéline, 18 août 1980, p. 3.

8. L'Évangéline, 17 août 1981, p. 5.

9. L'Évangéline, 16 août 1982, p. 3.

10. L'Évangéline, 16 août 1982, p. 3.

11. L’Acadie Nouvelle, 16 août 1984, p. 4.

12. Le Matin, 17 août 1987, p.17.

13. L’Acadie Nouvelle, 16 août 2004, p. 3.

14. « Festival acadien de Caraquet » [En ligne]. Site consulté le 20 mars 2007.

15. L’Acadie Nouvelle, 17 août 1998, p. 3.

16. L'Acadie Nouvelle, 16 août 2004, p. 3.

17. Depuis le premier Congrès national acadien en 1881, Notre-Dame-de-l’Assomption est reconnue comme la patronne de l’Acadie et le 15 août est célébré comme fête nationale. La Société mutuelle l’Assomption, fondée en 1903, a été la première organisation acadienne à caractère patriotique et a joué un grand rôle dans le développement identitaire acadien, donnant naissance à l’actuelle Société nationale de l’Acadie. C’était l’abbé Marcel-François Richard qui avait proposé que les Acadiens choisissent leur propre saint patron plutôt que de se joindre aux autres Canadiens français autour de la fête de la Saint-Jean-Baptiste et on a donc érigé le monument national de l’Assomption dans son village natal de Rogersville.

18. Herménégilde Chiasson, « Le 15 août les Acadiens fêtent la fête », Troubadour, vol. 6 no 2, 1982, p. 8.

19. Herménégilde Chiasson, « Oublier Évangéline », dans Aspects de la nouvelle francophonie canadienne, S. Langlois et J. Létourneau dir., Québec, Presses de l'Université Laval, 2004, p.150.

20. Jean-Marie Nadeau, Que le tintamarre commence : Lettre ouverte au peuple acadien Moncton, Éditions d’Acadie, 1992.

21. « Bibliothèque Tintamarre » [En ligne]. Département d’études françaises, Centenary College, Shreveport, Louisiane, site consulté le 10 avril 2007.

22. Le Courrier de la Nouvelle-Écosse, 20 août 2004, p. 12.

23. Catherine Georgeon, « Le Tintamarre en Acadie : une tradition venue de France », Les Amitiés acadiennes, no 115, 2006, p. 19.

BIBLIOGRAPHIE

Chiasson, Herménégilde, « Le 15 août les Acadiens fêtent la fête », Troubadour, vol. 6 no 2, 1982, p. 8.

Chiasson, Herménégilde, « Oublier Évangéline », dans Aspects de la nouvelle francophonie canadienne, S. Langlois et J. Létourneau dir., Québec, Presses de l'Université Laval, 2004, p. 147-163.

Chicoine, Marie, et al., Lâchés lousses : Les fêtes populaires au Québec, en Acadie et en Louisiane, Montréal, VLB Éditeur, 1982.

Clarke, Patrick D., « L'Acadie du silence : Pour une anthropologie de l'identité acadienne », dans Aspects de la nouvelle francophonie canadienne, S. Langlois et J. Létourneau dir., Québec, Presses de l'Université Laval, 2004, p.19-58.

Georgeon, Catherine, « Le Tintamarre en Acadie : une tradition venue de France », Les Amitiés acadiennes, no 115, 2006, p. 12-19.

Gladu, André, Tintamarre : La piste Acadie en Amérique, Montréal, Office national du Film du Canada, 2004.

Labelle, Ronald, « Le tintamarre en Acadie : une tradition inventée ou réinventée », Les Cahiers, Société historique acadienne, vol. 36, nos 2 et 3, 2005, p. 110-121.

LeBlanc, Barbara, « Tête à tête et charivari à Moncton : rencontre interculturelle entre les Acadiens et les Anglophones de Moncton », Les Cahiers, Société historique acadienne vol. 27, no 1, 1996, p.4-18.

Nadeau, Jean-Marie, Que le tintamarre commence : Lettre ouverte au peuple acadien Moncton, Éditions d’Acadie, 1992.

Robichaud, Daniel L., « Cyberacadie.com : L' Acadie au bout des doigts », site consulté le 1er mai 2005 [En ligne].

Sources archivistiques

Université de Moncton, Centre d'études acadiennes (CEA), Programmes officiels du Festival acadien de Caraquet, 1962-2004.

Université de Moncton, CEA, Prière et instructions pour l'ouverture des fêtes du bicentenaire acadien, 10 août 1955.

Université de Moncton, CEA, fonds 42-3-9, Société des Acadiens du Nouveau-Brunswick, Rapport d’activités, janvier-mars 1979.

 

Documents complémentairesCertains documents complémentaires nécessitent un plugiciel pour être consultés

Vidéos
  • Tintamarre de Pointe-de-l'Église À Pointe-de-l’Église, en Nouvelle-Écosse, on assiste à un Tintamarre bigarré, qui comprend des gens déguisés en personnages géants bleus, blancs, rouges,un défilé de voitures actionnant des sirènes et des klaxons, et des musiciens, sous les regards de nombreux célébrants. Filmé par Linda Guidroux et monté par Patrick Sirois Durée de l'extrait : 2minute 7 secondes Source: Inventaire des ressources du patrimoine ethnologique (IREPI), Université Laval.
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    Durée : 2 min 7 sec
  • Tintamarre de Saint-Liquori, Québec À Saint-Liquori, au Québec, on présente le site des festivités de la fête acadienne où les gens portent drapeaux et instruments de musique avant le départ du Tintamarre qui a lieu dans les rues du village. Filmé par Francesca Desilets, août 2007. Durée de l'extrait : 1minute 8 secondes Source: Inventaire des ressources du patrimoine ethnologique (IREPI), Université Laval.
    Vidéo haute résolution - Poids : 12970 Ko

    Durée : 1 min 8 sec
  • Tintamarre en Acadie Ce film présente le Grand Tintamarre de Caraquet, lors de la fête annuelle des Acadiens le 15 août. On assiste au défilé de gens déguisés aux couleurs de l’Acadie, faisant du bruit à l’aide d’instruments de musique, de casseroles et de sifflets. Des intervenants précisent que cette fête, non reconnue par le gouvernement du Nouveau-Brunswick, est une célébration très importante et mobilisatrice pour le peuple acadien. On voit aussi un défilé sur la rue principale à Moncton, où la rue a été fermée spécifiquement pour le Tintamarre, un grand pas pour les Acadiens.
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